
 
        
         
		xieme  degré  de  parenté^ ne font, compris  que  pôur  
 \me,  il moins  qu’ils ne foient  d’avis different.  Voye[  
 l'tJic  du  mois uU  Janvier  lô'Si  ,  la  déclaration du zJ  
 Août  1708, celle du\'^ o Septembre  tyz8. 
 Par  rapport aux évocations pour caul'e de  parenté  
 &  alliance,  eeyc; U oeucÉv O CATION. (--/ ) 
 PARENTHESE  ,  f.  1'.  on donne  le nom de paren-  
 the/e à une  proportion  ifolée, qui  eft  inlérée  dans  
 une autre dont elle interrompt la luite, voye^ Hyper-  
 b a t e   , n°.  3.  Je rapporterai  ici un trait de  l’orailbn  
 funebrè  dé  Henri  de  Bourbon, prince  de  Condé,  
 pare. III.  par le P.  Bourdaloue ;  on y   verra une pa-  
 renthefe courte, v iv e ,  utile, &  tenant  au  tond  de  la  
 matière, quoique détachée de  la conftitution média-  
 nique 8c analytique du diieouts  principal oii  elle  eft  
 inférée.  On ne doit le les permettre que  de la même  
 maniéré.  » C’étoit  dit l'orateur, un  homme  folulc,  
 »  dont  toutes  les  vues  alloient  au  bien, qui  ne  le  
 »  cherchoit point  lui-même, 8c qui  le  leroit fait un  
 »  crime  cl’envilager  dans  les  délordres  de  l’état  la  
 »  conlidération  particulière  (maxime  fi  ordinaire  
 »  aux grands ) ; qui  ne  vouloit  entrer dans les  affai-  
 »  res  que pour les finir,  dans les mouvemens de cli-  
 »  vilion 8c de dilcorde  que  pour  les  calmer, dans  
 »  les  intrigues 8c les  cabales  de  la cour que pour les 
 On donne  encore  le  nom de  parenthefe  aux  deux  
 crochets  dont on fe fert  pour marquer  la phrafe intervenue  
 dans  le  dilcours  principal,  tels  qu’on les  
 voit avant  8c  après les mots  ci-delTus  (maxime f i ordinaire  
 aux  grands').  Le  premier crochet fe nomme  
 la parenthefe  ouverte ;  le fécond, la parenthefe fermée.  
 B. E. R.M. 
 P A R E  NTIUM,  ( Gèog. anc.') ville  d’Italie, dans  
 Plffrie.  PtoloQiée  , /.  III.  c .j.  la  place  entre  l’embouchure  
 du fleuve Formion 8c la ville de Pola.  Elle  
 a  confervé fon ancien nom, car on la nomme aujourd’hui  
 Paren^o. 
 PARENZO,  (Gèog. mod.') en latin Parentium ; petite  
 ville d’Italie dans f lf lr ie , fur  le  golfe de Venil'e,  
 avec un évêché  fuffragant  d’Aquilée,  à 24 lieues  E.  
 de  Venil'e.  Elle  fe  fournit aux Vénitiens  en  1267.  
 Long. 2 /. 3 1 •  éat. 43. 23 • 
 •PARÉORON,  (Ant.  grecq.)  7rap»upov;  c’efl:  ainfi  
 que  les Grecs nommoient le troifieme  chevaL de relais  
 , deftiné pour être joint à un des autres attelés au  
 char, au cas que dans leurs jeux, un de ces deux chevaux  
 d’attelage vint à être tué.  Il eft fingulier de voir  
 la  langue  grecque  annoblie par  des  termes  rècher-  
 chés, pour défigner  jufqu’aux  chevaux de courfe 8c  
 de  relais  qu’ils  faifoient  paroitre  dans  leurs  jeux.  
 ( -D .J .) 
 PARER, v.  a£h  ( Gramm. ) c’eft embellir la chofe  
 par des ornemens,  ou par  une  maniéré  avantageufe  
 de la préfenter. On  pare une  églile.  On pare fa mar-  
 chandife. Les  femmes en fe  parant  rendent bien aux  
 hommes  l’hommage  qu’elles  en  obtiennent. Tout le  
 tems* donné  à  la toilette eft perdu  pour  celle que  la  
 nature n’a pas parée. La terre fe pare au printems. On  
 dit suffi fe parer d’une vertu qu’on  n’a pas,  ce qui eft  
 pis peut-être que de fe parer d’un vice qu’on a. Le premier  
 eft un hypocrite qui en impofe ;  le fécond  eft un  
 libertin  dont  la  dépravation  des  moeurs a pafl’é juf-  
 qu’au jugement, 8c  qui  fait horreur  ou pitié.  Voye[  
 aux  articles fuivarts  quelques  autres  acceptions  du  
 même mot. 
 ■  P a r e r   u n   c a p  , ( Marine. )   c’eft-à-dire  , doubler  
 un cap,  pafler au-delà  , &  le laitier à côté. Nous fumes  
 trois jours à parer le  cap. Voye^ D o u b l e r . 
 Parer quelque chofe,  c’eft la débarrafîer 8c fe mettre  
 en état de s’en fervir.  Pare  le  cabeftan. Pare une  
 barrique de vin pour faire du breuvagè. 
 Parer un cable,  c’eft  mettre un cable  en  état  de  
 s’en fervir. 
 Parer une  aflfcre, c’ eft mettre une  ancre en  état de  
 s’en  fervir,  c’eft-à-dire  ,  qu’on  l’a  débarrafl’é e , 8c  
 qu’elle  eft prête pour la mouiller.. ( Z  ) 
 P a r e r   ,  ( Manufactura ) Ce mot 1e dit de quelques  
 préparations que  l’on  donne à certaines  marchandé  
 les, pour  les rendre plus  éclatantes, ou pour les dil-,  
 poler à .faire un meilleur l’ervice.'Les  Bonnetiers  parent  
 leurs bas,  les Marchands 8c Manufa&uners  leurs  
 marchandifes, par des  eaux  qu’ils  leur donnent, ou  
 par la maniéré de les  preffer, comme  aux  tabis, aux  
 taffetas  ,  aux camelots ,  aux callemandres, &c. 
 P a r e r   en terme de  Boutonnier,  c ’ e f t   l ’ a é l i o n   d e   
 d o n n e r   l a   d e r n i c r e   m a i n   à   u n   b o u t o n   a v e c   l e   p a r o i r   ,   
 p o u r   l e   r e n d r e   p l u s   p a r f a i t .   Voye{ P a r o i r . 
 Parer ,  terme de Corroyeur,  Peauffîer & Parcliemi-  
 nier ,  qui lignifie  gratter  8c ratifier  la  fuperficie  des  
 cuirs ou peaux  avec  la  lunette, ou  quelqu’autre inf-  
 trument d’acier tranchant, 8c en ôter le fuperflu pour  
 les rendre plus belles ,  plus unies, 8c d’une meilleure  
 vente. Voye£ Lunette. 
 Les cuirs 8c  les peaux fe parent pour l’ordinaire  du  
 côté de la chair; c’eft dans ce fens qu’on  dit  :  un  cuir  
 paré.  Pbyffî  nos  Planches  du  Corroyeur,  qui  repré-  
 fentent un  ouvrier qui pare un cuir avec la lunette. 
 P a r e r ,   ( EJ'crime.  ) c’eft détourner avec fon épée  
 celle de  l’ennemi,  de  maniéré  que  l’eftocade  qu’il  
 porte ne nous touche point. 
 P a r e r ,   terme de Marchands de  liqueurs.  Ce mot fe  
 dit de quelques liqueurs,  particulièrement des cidres  
 8c des poires ;  c’eft: leur ôter le goût douçâtre qu’elles  
 ont naturellement, 8c  leur en' donner un  qui  approche  
 davantage de celui du  vin.  Quelques-uns  fe fervent  
 pour  cela de l’eau-de-vie. 
 P a r e r   ,  en  termes  de Maréchal,  c’eft  couper  les  
 ongles ou  la  corne d’un  cheval  avec  un boutoir  ou  
 paroir, pour rendre  la foie imie 8c propre à être ferrée. 
  Bien parer.  Parer le pié fans rencontrer le vif. L e  
 parer eft un 'arrêt relevé du  cheval  de  manege. Ainft  
 on dit un beau parer, pour dire un bel arrêt bien  relev 
 é , &  fur les hanches. 
 P a r e r   , terme  de  Relieurs. Les  Relieurs  de  livres  
 appellent parer une  couverture  de veau ou d’un autre  
 cuir,  en enlevant avec un tranchoir,  qu’ils nomment  
 couteau à parer y  ce  qu’il y   a  de trop  épais fur  
 les bords du cuir, afin qu’ils fe collent plus facilement  
 fur le carton.  On pare  la  couverture  fur  un  marbre  
 ou pierre de  liais,  après  que la peau a été mouillée,  
 ratifiée 8c coupée.  (D .   J.') 
 PARERE,  f.  m.  dans le  Commerce,  terme italien  
 qui  commence à être adopté.  Il fignifie l’avis ou con-  
 feil d’im marchand  ou  négociant ;  parce  que  quand  
 on  confulte  un marchand  fur  quelque m atière,  il  
 donne  fa réponfe en italien  avec un mi-pare ,  c’eft-à-  
 dire , je  penfe,  il me femble. 
 La maniéré de négocier,  fur-tout  la  méthode des  
 billets de change, étant empruntée des Italiens, la plupart  
 des  villes  marchandes  ,  8c  particulièrement  
 Lyon, retiennent l’ufage  des parères ;  ce font les avis  
 8c opinions  des  Marchands  ou  Négocians, qui  font  
 foi comme  les  a êtes  par-devant  Notaires, quand  ils  
 font donnés  par  autorité  du  juge  confervateur,  ou  
 fur une  confultation  particulière, pour maintenir  le  
 droit de celui qui confulte. 
 M.Savary a donné  un excellent  traité,  intitulé  
 parère, ou  avis  8c confeils  fur  les  plus  importantes  
 matières du Commerce ;  contenant la folution de  la  
 plupart des  queftions  difficiles relatives aux  banqueroutes  
 8c  faillites ,  billets de change ,  billets à ordre  
 fans date ou expreffion de valeur, blancs-fignés ,  renouvellement  
 de  billets  de change ,  tout cela tiré ou  
 accepté par les femmes au nom de leurs maris, ou en  
 l’abfence du  tireur,  &c.  les  différentes  fociétés,  la  
 compétence  des  juges  8c  confuls,  enfemble  plusieurs  
 arrêts  des  parlemens,  rendus  en  conformité 
 îles parères donnés fur toutes  ces  fortes de queftions,  
 M.  bavary  des  Brûlons,  fon  fils,  8c  auteur  de  la  
 plus grande partie du Diflionnairc  de Commerce  a  
 donne  en  1715 une nouvelle édition  de  cet  ouvrage  
 avec trente-neuf parères nouveaux fur diverfes  quef-  
 tions.  Voy^  le  Dictionnaire  de  Commerce,  aul  mot  
 P A R E R E . 
 PARERGA, f. m.  ( Jrchitecl.  )  c’eft un terme dont  
 on lç  le et quelquefois en Architefture ,  pour fignifier  
 des additions ou fupplcmens faits  à  l’ouvrage princi-  
 p a l,  qui lui lcrvent d’ornement. 
 On s en  fert  auffi  quelquefois  en  Peinture,  pour  
 exprimer de  petits morceaux ou compartimens,  places  
 fur les cotés ou  dans les angles  du  tableau principal. 
   .  1 
 PARERMENEUTES ou FAUX INTERPRETES,  
 f.  m.  pl.  (  Théol. )  hérétiques  qui s’élevèrent dans le  
 leptieme  fiecle,  8c  qui  interprétaient l’Ecriture  félon  
 leur fens, fe moquant de l’explication  de l’Eglife  
 &   des  dodeurs  orthodoxes.  S.  Jean  de  Damas  
 voyez P ratio le, Sandere, her.'tzy. 
 PARESSE ,  f. f.  (Morale.)  nonchalance  qui empêche  
 l’homme de travailler, de  vaquer  à  fes affaires  
 ,  8c de remplir fes devoirs. 
 Un  poète  anglois  a  peint  cette  reine du monde  
 comme une indolente divinité : 
 A   carelefs  deity 
 No problème pu^le his  Lethargick  brain ; 
 But dull oblivion guards  his peaceful bed  
 And  la\y fogs  bedew his  gracions  head. 
 7%/« at fu ll length,  the pamptrd monarch Lay,  
 Faiïning  in  café,  and fumb'ring Life away. 
 D e  tous  nos  defauts,  celui  dont  nous  tombons  le  
 plus aifément d’accord, c’eft de la pareffe ; parce que  
 nous nous perfuadons qu’elle tient à  toutes  les  vertus  
 paifibles; &   que,  fans  détruire  les  autres,  elle  
 en  fiifpend  feulement  les  fondions.  De-là  vient  
 qu’elle régné  fouverainement dans  ce  qu’on appelle  
 le beau monde ; 8c fi  quelquefois on  trouble  fon  empire  
 ,  c eft plutôt pour  chafler l’ennui,  que par goût  
 pour l’occupation. 
 L’efprit contrade  auffi facilement l’habitude  de  la  
 pareffe que le corps. Un homme qui ne va jamais qu’en  -  
 yoiture, eft bien-tôt  hors  d’état de  fe  fervir  de  fes  
 jambes. Comme il faut lui donner la  main pour  qu’il  
 marche^, de meme  il  faut  aider  l’autre  à  penfer, 8c  
 meme 1 y  forcer ; fans cela, l’homme  craignant  l’application  
 ,  foupire vainement après lafcience qui eft  
 pour lui une plante  fucculente ,  mais  dont il  n’a pas  
 le courage d’exprimer le fuc.  L’efprit ne  devient  act 
 if  que par l’exercice ;  s’il s’y  porte  avec  ardeur ,  il  
 trouve celui ides  forces  &   des  refiources ,  qu’il  ne  
 connoifloit pas auparavant. 
 Au furplus la pareffe  de  l’elprit 8c  du corps, eft  un  
 vice que les hommes  furmontent  bien quelquefois  
 mais  qu’ils  n’étouffent  jamais.  Peut-être  eft-ce  un  
 bonheur pour la  fociété que ce vice ne puifle pas être  
 déraciné.  Bien  des gens croient que  lui  feul a empêché  
 plus de mauvaifes adions,  que toutes' les vertus  
 reunies enfemble. (D .  J .) 
 P a r e s s e ,   F a i n é a n t i s e ,   (  Synon. )  La pareffe eft  
 un moindre  vice  que la fainéantife.  Celle-là  femble  
 avoir la fource dans le tempérament, 8c celle-ci dans  
 le caradere de  l’ame.  La  première  s’applique à l’action  
 de 1 efprit comme  à  celle du corps ;  la  fécondé  
 ne convient qu’à cette derniere forte d’adion. Le pa-  
 refîeux craint  la  peine &   la fatigue ,  il  eft lent dans  
 les opérations ,  8c fait traîner l’ouvrage. Le  fainéant  
 aime a etre defoeuvré, il  hait l’occupation,  8c fuit le  
 travail. Girard. (D .  J .) 
 PARESSEUX,  adj.  ( Gramm.  )  qui  ne  fe  porte  
 qu à regret à  remplir fes devoirs. On dit auffi un ven- 
 P a r e s se   ’  U" e  " atUre  ^ H |   V oy z iC a n id ,  
 P a r e s s e u x  ,  tardigradus.  f. m. f  Ni fl  v   „ 
 log. ) PL  IV.  fil.  o  £  pl  %   T   Z °0‘ 
 M m   Ü 0   A b  3  Y *   m  W®  animal quadruco  
 Y   S   T courte  les jambesT  de  dfeevuaxn tp prlu s; lioUngUue sp V iee c terlèles-s   
 de dernere  &  feulement  trois doigts 4 chaqTte pii  
 avec des ongles forts &  un peu recourbés. LepoSeif  
 fort épais  varré  de brun &  de blanc, &  entièrement  
 blanc  fur  la  face  de cet  animal.  Les  oreilles  n’ont  
 po.n  de conque  on ne voit à l’extérieur que l W   
 ficedu  canal audit,f.  H  n’a  ni dents incifives,  ni canines  
 , mais feulement  des  molaires.  Le pareteux  fe 
 trouve auBrefil  dans la Guyane, &  aux fndraorîenonel  
 O  y  a I r 'u   K p  Cey lan un autre  animal  auquel  
 on a auffi  donné. le nom de parefeux ■. il n’a  que  
 deux doigts aux pies  de  devant, &   trois  à ceuxde 
 t X ’ V  fes. ° Y esfon‘  P'ates &  appliquées contre  
 la tête, le poil eft épais &  de- couleur  incarnate foncée  
 par-deffus le dos,  &   d’un  cendré  clair par-def-  
 fous le ventre : cet animal  n’a point de queue  Reen  
 amm. par M. Brifîon.  *  ‘  8  • 
 Pifon  rapporte  que  le  parefeux  marche  f,  lente- 
 X   ’ WM W M ,OUrS entlers à-Peine pourroit-il  
 allei  auffi loin que Ion pourrait jetter. une^foierre.  Il 
 met environ deux jours à monter fur un  arbre ,  ou  à  
 defeendre;  on  ne peut hâter fa démarche ni par  des  
 menaces ,  m  par des coups de fouet ou de  bâton  Le  
 mufeau de cet animal eft toujours  fale  &  couvert de  
 fahve ;  il  fe  traîne  fur  fon ventre  fans jamais  s’élever  
 fui fes jambes ; ,1 fa,fit fortement avec fes ongles  ,  
 &  il dort fufpendu aux arbres ; on le  trouve  ordinai-  
 rement fur leur fommet ; il vit de feuilles fans boire.  
 Hlft.  nat. Guhelmi Pifonis , lib.  V. chap. xxiii: (  n   
 P a r e s s e u x   ( Maréckallerie. ) un cheval parcffiux -  
 elt celui qui ralentit toujours fon allure, &  qu’il feut  
 avertir inceflamment.  ” 
 .•  .PARETONIUM, (  Hijl.nat. ) nom donné  par les  
 mciens naturaliftes  à M e  argille  très-blanche,  liffe  
 oc pelante,  douce, au  toucher,  friable  ou  facile  à  
 ecrafer entre les doigts, fans les colorer; elle ne s’at-  
 teche que legerement à la Umgue,  &  fe diffout aifé-  
 ment  dans  la  bouche ;  elle  eft  fort  vifqueufe  lorf-  
 que fiea  été mouillée.  II  fe  trouve  de  la  terre  de  
 cette efpece  en Angleterre,  dans  la  principauté  de  
 Galles,  ainfi qu en Normandie.  Elle ferait irès-pro- 
 Sdefz   djM Aicroeift!a,l anpa0turrcaell ahiinfloer- yH offofj iElsm. manuel Men-  
 Pline  a cru  que  cette  fubftance fe formoit  de l’écume  
 de  la mer  congelée  &  devenue folide,  parce  
 qu on la trouvoit fur les rivages d’Egypte, &  de lfile'  
 de Crete. Il v a  lieu de  croire que la mer en baignant  
 terre>la porte fur  ces côtés.  
 PARÉTUVIER  f.  m.  (  Botan.  exot.  )  c’eft  un  
 des  principaux  arbres qui  naiffent  communément  
 dans  les  Indes  occidentales.  On  le  trouve  par-tout  
 dans  les fies de l’Amérique,  &  même dans  la terre-  
 terme.  Il croit dans  les lieux marécageux  fur le ri-  
 vage de la mer,  &  le long des  rivières  &   des  tor-  
 rens  qui entrent  dans  la  mer;  La principale  efpece  
 elt le parctuvicr noir ,  que les Indiens  appellent gua-  
 paraiba,  nom  que Pifon  lui  a confervé.  Cet arbre  
 W M  vmSt pics de hauteur ;  fes feuilles font fem-  
 blables  aux  grandes  feuilles du  poirier,  mais  plus  
 longues &  plus  épaiffes.  Ses fleurs font petites,  contenues  
 dans  des  calices  oblongs ;  fi leur  fuccede  
 apres  qu’eUés font tombées des  filiques  reffemblan-  
 tes en-dehors, au bâton de cafte ,  mais plus courtes,  
 de couleur obfcure,  remplies  d’une pulpe blanche,  
 femblable  à  la. moelle  des  os ,  &   d’un  goût  amer’   
 Les  rameaux  de cet arbre,  après  s’être  élevés  fe  
 courbent jufqu’à terre , oii ils prennent racine, s’enlacent  
 les unes  dans les  autres,  fe  foutiennent  &   
 occupent u n   grand terrain.  ( D .  J.)