
 
        
         
		trop grande  dofe,  parce  qu’elle  exciteroit  de  Par-  
 deur dans les reins,  Sc pourroit y  caufer de l’inflammation. 
 Geoffroi parle d’une autre efpeee de partira, qu’il  
 nomme butna blanc ; c’eft la partirai fpeciesftcunda de  
 Lockn.  Sched.  3Z.  On  reçoit  auffi  cette  efpeee  de  
 partira  du Brélil  ;  c’eft  une  racine  dure,  couverte  
 d’une  écorce plus molle  que  la  précédente  ,  fpon-  
 gieufe  ,  de  couleur  de  chair  ,  ligneufe  intérieurement  
 ,  jaune comme  la regliflé ,  d’un  goût un  peu  
 amer ; fes  vertus paffent pour être les mêmes  ,  mais  
 plus foible  que celle  du butua brun. 
 M. Amelot,  confeiller d’é ta t,   eft  le  premier  qui  
 ait  apporté  la partira  en  France  au  retour  de  fon  
 ambaffade  de  Portugal en  1688 ,  comme M.  Nicot,  
 ambaffad'eur dans le même royaume ,  fut  le premier  
 qui nous  envoya  le  tabac,  plante  fétide  Sc  ammoniacale  
 ,  qui n’a eu que trop de fuccès.  ( D . J. ) 
 PARELLE,  ( Botan.') voye£ P a t i e n c e  , Bot. 
 PARÉLIE,  f. m. voye^ P a r hélie. 
 PAREMBOLE,  f. f.  (.Rhétoriq.)  , figure 
 de rhétorique,  dans laquelle l’idee cjui  a du rapport  
 aufujet eft inférée au milieu de la période.  Toute la  
 différence  qu’il  y   a  entre  la partmbolt  Sc  la  paren-  
 thèfe,  félon Vomus,  Rhttor. I.  V. p. 334.  eft que  la  
 première fe  rapporte au fujet dont on parle , Sc que  
 la  derniere  lui  eft  étrangère.  Virgile  nous  fournira  
 un exemple de ces  deux figures ,  favoir  i°  de  la pa~  
 rembole dans ces deux vers : 
 Æntas ( neque cnirn patrius conjiflere rntntem  
 Paffus amor)  rapidum ad navts prctmitùt Achattm.  
 &  2° de laparenthèfe dans ceux-ci. 
 Jpjiquefuos m  jam morte fub ægrâ  meliora p iis ,  trroremque hoflibus ilium)  
 DifciJTos undis laniabant dentibus artus. 
 {D .   J .) 
 PAREMENT,  f. m.  ( Arckit.)  c’eft  ce  qui  paroît  
 d ’une  pierre  ou  d’un  mur au-dehors  , &  q u i,  félon  
 la qualité des  ouvrages, peut être layé , traverfé &   
 poli au grès.  Les  anciens, pour conferver les arrêtes  
 des pierres ,   les pofoient  à paremens bruts, Sc les re-  
 tailloient enfuite  fur le tas. 
 Parement d'appui,  on  nomme  ainfi  les  pierres  à  
 deux paremens, qui font entre les allégés  Sc  qui  forment  
 l’appui  d’une  croifée , particulièrement  quand  
 elle eft vuide  dans l’embrafûre. 
 Parement de couverture, nom qu’on donne aux plâtres  
 qu’on met  contre  les  goutieres ,  pour  foutenir  
 le battelement des fuites  d’une couverture. 
 Parement  de  menuiferie,  c’eft  ce  qui  paroît  extérieurement  
 d’un ouvrage de menuiferie, avec cadres  
 &  panneaux, comme d’un lambris, d’une embrafure,  
 d’un revêtement,  &c.  la plupart de portes, guichets,  
 de  croifées,  &c.  font  à  deux paremens.  Il  y   a  des  
 affemblages ,  tels  que  les  parquets  qui  font arrafés  
 en leur parement. 
 Parement de pavé, c’eft l’affiette uniforme du pavé,  
 fans boffes ni flaches. Daviler.  ( D . J. ) 
 PAREMENT  , ( Coupe  des pierres. )  eft la furface  de  
 la pierre qui  doit paroître  après qu’elle  eft  mife  en  
 place.  C ’eft la doële  dans  les  voûtes,  Sc la doële Sc  
 un joint de tête  dans  les  platebandes Sc arcades.  Le  
 délit ou lit de pierre ne doit jamais être en parement;  
 c’eft une mal-façon lorfque l’on en trouve.  ( D ) 
 P a r e m e n t ,  f.m.  ( Manufacl. )   les  Mufquiniers  
 ou Tifferans nomment ainfi  une  forte  de  colle  faite  
 d’eau Sc de farine  ,  dont  ils enduifent les  chaînes  de  
 leurs toiles  lorfqu’elles  font montées  fur  le métier,  
 ce qu’ils appellent les parer.  Ce  terme n’eft guere en  
 ufage  que  dans  la  Picardie  ;  ailleurs  on dit Amplement  
 coller la  chaîne. 
 P a r e m e n s .,   ( t  omm.de bois ou triques  de fagots. )  
 f ’eft une  exploitation  de  bois de chauffage ;  ce font 
 les plus gros morceaux  de  bois  dont  les  bûcherons  
 ont coutume de  parer les fagots qu’ ils font, d’oîi leur  
 eft venu leur nom. 
 PAREMENS , en terme de Marchands de mode , f o n t ,  
 à p ro p r em e n t   p a r l e r ,  le s   g a rn itu r è s   d o n t  o n   d é c o r e   
 le   d e v a n t   d e s   r o b e s  Sc d e s   ju p o n s ,   fo i t  e n  fa lb a la s   ,   
 fo i t   en   c o q u i lle .   Voye^ Fa l b a l a s   6* C o q u i l l e . 
 PA R EM EN T ,   V O L A N T ,   en  terme  de Marchand de  
 mode , bandes d’ étoffes, de réfeaux d’or ou d’argent ,  
 attachées feulement par un bord,  Sc qui fe jouent fur  
 l’habit au gré des vents Sc aux moindres mouvemens  
 de la perfonne. 
 P a r e m e n t  ,  terme de Rotijfeur,  c’eft la graiffe  qui  
 eft  autour de  la  panfe  d’un agneau ,  Sc qu’on  étend  
 proprement  fur  les  quartiers  de  derrière  pour  leur  
 donner  plus de grâce. (D . J. ) 
 P a r e m e n t   ,  (Tailleur.')  c’eft  l’extrémité  delà  
 manche, qui eft repliée fur la manche même. 
 P AREMENT , terme de Fauconnerie <S* de Vénerie ,  ce  
 mot en fauconnerie fe  dit  des  mailles  St  de  la diver-  
 fite des couleurs.  En vénerie, on  appelle parement de  
 cerf une  chair rouge, qui vient par-defliis la venaifon  
 du cerf des  deux côtés du corps.  ( D .  J . ) 
 PAREMPHIS ,  (Géog. anc.) ville d’Egypte, félon  
 Etienne le Géographe  ;  elle  eft connue par une médaille  
 ,  qui  fe trouve dans le tréfor de Golzius. 
 PARENCHIME, f. m.  en Anatomie,  c’eft une ef-  
 pece particulière de fubftance différente de la chair,  
 dont  on  fuppofoit anciennement  que  plufieurs  parties  
 du  corps,  comme  le  coe u r,  les  poumons,  le  
 foie ,  la  rate, les reins, &c.  étoient formées.  Voye^  
 C h a i r . 
 Il eft ainfi appellé du grec Traptyxvju* 5 ejfufion, c’eft-  
 à-dire  engendre  par  collection  ou  condenfation  de  
 fucs. 
 Erafiftrate  eft  le  premier  qui  fe  foit  fefvi  de  ce  
 nom  ,  s’imaginant  que  la  fubftance  de  ces  parties  
 n’etoit pas  vafculaire  comme le refte ,  mais compotes  
 d’une maffe ou d’un coagulum de fang, en ftagna-  
 tion dans les  vaiffeaux  de  ces  parties. Mais  les  modernes  
 rejettent  cette  opinion  ;  les  obfervations  
 faites  par le moyen  des  microfeopes  &   des  injections  
 &c. faifant voir que  le coeur eft un vrai mulcle.  
 Voye{ C oeur  ;  les  poumons  Sc la rate ,  des grappes  
 de  veficules  membraneufes  &   de  vaiffeaux.  Voyeç  
 P o u m o n s   &   R a t e   ;  le  foie  &  les reins ,  des amas  
 de glandes  ,  à-travers  lefqu elles  la  bile  Sc l’urine fe  
 filtrent.  Voye[ F o i e  & R e in s . 
 P a r e n c h im e   d e   p l a n t e s   ,  le  dofteur  Gre-w  
 donne  ce nom à la moëlle ou poulpe,  ou à cette partie  
 intérieure de  la  plante,  à-travers  de  laquelle on  
 fuppofe  que  le  fuc  eft  diftribué.  Voye^  P l a n t e   ,   
 M o e l l e   ,   Oc. 
 Quand  on le voit avec un microfcope,  il reffem-  
 ble à la moëlle ,  ou  plutôt  à une  éponge ;  c’eft  une  
 fubftance poreufe,  flexible & capable  de dilatation.  
 Voye[ M E D U L L A  , MOELLE. 
 Ses  pores  font fans  nombre  &  extrêmement  petits  
 ;  ils  reçoivent  autant  d’humeurs  qu’il  en  faut  
 pour les remplir &  les étendre  : on fuppofe que c ’eft  
 cette  difpofition  de  pores  qui prépare  la plante à la  
 végétation  Sc  à  l’accroiffement.  Voye^  V é g é t a t 
 i o n . 
 Le parenchime  eft  blanc  d’abord,  mais  il  change  
 de  couleur  à proportion  que  la  racine  devient  plus  
 épaiffe  ;  ainfi  il  devient  jaune  dans  la racine  de  la  
 parelle  ,  Sc  rouge  dans  celle  de  la  biftorte.  Voyeç  
 P l a n t e . 
 PARENÈSE,  f. f.  ( Théologie. )   exhortations  à la  
 piété.  Baillet divife les difeours religieux én paréné-  
 tiques, afcétiques &  myftiques. 
 PARÉNÉTIQUES, adj.  fait  de  parenéfe.  Voyez  
 ce mot. 
 PARENETA,  ( Géog. anc. )  contrée  d’Arménie 
 9 
 P A R 
 au pays des Chaiybës  ,  ou dans  celui  des Moflyhe-  
 ces ; c’eft Strabon qui en parle ,  /.  IL  p. 6x8. 
 PARENSANE,  f .f, (Marine.')  faire  la parenfane ;  
 les levantins difent faire la parenfane,  pour dire mettre  
 les ancres ,  les voiles &  les manoeuvres en état de faire  
 route.  ( Z ) 
 PARENT,  f. m.  ( Gramm. )   c’eft un nom qui  dé-  
 figne l’union  par le  fang,  Voye^  P a r e n t a g e  ,   P a r 
 e n t é   ,  &c. 
 PARENTAGE,  f.  m.  (fang.frangé)  nom  collectif  
 qui  fe  dit  de  tous  les  parens  enfemble  ,  Sc  qui  
 lignifie quelquefois feulement l’origine ; ce mot étoit  
 fort  en ufage  du tems de Malherbe ; mais il a vieilli  
 en  profe  ,S c   s’eft  confervé  dans  les vers  oîi  il  eft  
 bien  plus poétique que  celui de  parenté,  Voye\ P a r 
 e n t é . 
 P A R E N S ,  ( Critiq. fac. )  ce mot  fe  prend  dans  
 l’Ecriture  pour pete &  mere,  ancêtres ,  Sc pour tout  
 degré de  confanguinité ;  ajoutez  qu’être fa ns parens,  
 ou  fans  pere  Sc  fans  mere,  lignifie  dans  l’Ecriture  
 ne  les  pas  connoître.  Melchifédec eft  dit  être  fans  
 pere &  merë,  parce  que la famille ne  fe trouve pas  
 dans les généalogies des livres facrés. 
 PARENTALES,  LES,  ( Littérat.  )  les  parentales  
 étoient certaines  folemnités Sc banquets  que  les  anciens  
 faifoient aux  obféques de leurs parens &.amis,  
 L ’on voit encore quelque reffemblance de  ces  cérémonies  
 dans nosanniverfaires.  ( D.  J . ) 
 PARENTÉ, f. f.  (.Jurifprud.) eft le rapport qui eft  
 entre  les perfonnes qui  font unies  par  les  liens  du  
 làng ,, comme  l’affinité  eft  le  rapport  qui  eft  entre  
 deux  familles  différentes  qui  font unies par  un mariage. 
 Toute parenté  vient de la naiffance,  &  dérive de  
 ce que les perfonnnes  defeendent d’une  même  fou-  
 che. 
 Mais il faut obferver qu’il n’y  a que ceux qui  font  
 nés  d’un mariage  légitime,  qui  foient  parens  de  la  
 famille de leurs  pere &  mere ;  car les bâtards n’ont  
 point de parens, fi ce n’eft  leurs  enfans  nés en légitime  
 mariage ;  &  à l’exception de ceux-ci  ,  perfonne  
 ne leur fuccede, &  ils ne  fuccedent à perfonne. 
 On diftingue  trois fortes de parens, favoir les  af-  
 cendans , les defeendans &  les collatéraux. 
 Les afeendans font les pere, mere, ayeul &  ayeu*-  
 le , &  autres  plus éloignes en remontant. 
 Les defeendans font ceux qui fontiffus des mêmes  
 afeendans. 
 Les  collatéraux  font  ceux  qui  defeendent  d’une  
 fouche  commune, mais non pas des mêmes peres &   
 meres ; tels font les freres &  Iceurs, les confins, l’oncle  
 &  le neveu, &c. 
 Les degrés de parenté  font  l’éloignement qu’il y  a  
 d’une  génération  à  l’autre :  pour  les  compter,  on  
 fuit la ligné ou fuite des perfonnes dont on veut con-  
 noitre la proximité. 
 La parenté entre les afeendans &  les  defeendans  
 fe compte  fuivant  l’ordre de  la  ligne direfte amendante  
 &  defeendante ;  Scia parenté  des  collatéraux  
 fe compte de même  dans la ligne collatérale : de maniéré  
 que  chaque  perfonne, ou  génération, fait  un  
 degré. 
 Ainfi  le pere  &   le  fils  ne  font éloignés  que  d’un  
 degré ,  le petit-fils eft éloigné de  fon  ayeul de deux  
 degres ; on ne compte pour celui-ci que deux degrés,  
 quoiqu’il y  ait trois perfonnes, parce que de  l’ayeul  
 au  petit-fils  il  n’y  a que deux générations , favoir le  
 ms 81 le petit-fils :  on ne compte pas  l’ay eu l, parce  
 qu’il ne s’agit pas en ce  cas de fa génération. 
 Les degrés  de parenté en collatérale  fe  comptent  
 de même  par  génération,  en  remontant à la fouche  
 commune que  l’on ne  compte pas. 
 Ainfi pour trouver le degré de parenté entre  deux  
 ,coufius germains, il faut rçtn&ntsr à l’ayeuli &  cqui- 
 P A R   937 
 lfie il y  à êntre  lui St  ces deux  coufiris  quatre  générations, 
  deux d’un côté &  deux de  l’autre, favoir les  
 deux fils &  les deux  petits-fils, qui font coufins  germains  
 , il fe  trouve que eës deux confins font parens  
 au quatrième  degré. 
 Cette maniéré de Compter les degrés par  générations  
 , a lieu  pour la ligne dire&e, tant par  le  droit  
 civil ■,  que  par  le  droit  canon ;  mais en  collatérale  
 elle n’eft obfervée que fuivant le droit civil. 
 Suivant le droit canon, en collatérale, il faut deux  
 perfonnes  engendrées  pour  faire un degré,  c’eft-à-  
 dire que l’on ne compté lès degrés que d’un côté; de  
 maniéré que deux  collatéraux font  parens  ehtr’eux  
 au  meme  degré,  qu’ils  font  éloignes  de  la  fouche  
 commune; &  fi l’un des  deux en eft plus éloigné que  
 l’autre,  c’eft cet éloignement oîi le premier fe trouve  .  
 de la fouche commune ;  qui forme  le  degré  de parenté  
 entre  eu x ,  fuivant la réglé  vulgaire,  remotior  
 trahit ad fe proximiorem. 
 En France, on  compte  les  degrés  de  parenté fuivant  
 le droit canon, pour les mariages St pour les ré-  
 eufations des juges» 
 Pour ce qui  eft des  fuCcefliôns, On  né  fitecedoit  
 ‘  fuivant le droit romain, que jufqu’au  dixième degré  
 de  parente.  L!article  41  des  placilés  de  Normandie,  
 porte que l’on ne fuccede point dans  cette  province  
 que jiiKju’au feptieme degré inclufivement; mais fuivant  
 le droit  commun, obfervé en France,  on  fuccede  
 à  l’infini, tant en directe, que collatérale, tant  
 que  l’on  peut prouver (a  parenté ;  quand  même on  
 n’en  prouveroit pas précifément  le degré., le  fife ne  
 fuccede qu’au défaut de tous les parens. 
 Le mariage  eft  défendu entre  les afeendans St les  
 defeendans jufqu’à  l’infini. 
 Il eft également défendu entre  les collateraux qui  
 fe  tiennent lieu entre  eux d’afeendans &  de defeendans, 
   comme  l’oncle Sc  la  nièce, la tante St le neveu  
 , &c. 
 A l’egard  des  autres,  collateraux qui  n’ont point  
 entre  eux  cette  reffemblance de la  ligne  direéle,  le  
 mariage eft défendu jufqu’aü quatrième degré canonique  
 inclufivement, c ’eft-à-dire qu’il eft défendu juf-  
 que  Sc compris les petits-fils des  coufins germains. 
 L’alliance  fpirituelle qui procédé de  l’adminifti-a-  
 tien, ou réception du  facrement de baptême,  ou de  
 celui  de  confirmation,formeaufli une efpeee de  ./>«■■»  
 renté ou affinité,  dont les degrés  fe  comptent de même  
 que  ceux  de  la parenté  qui  vient  des  liens du  
 fang. Voyei E m p ê c h e m e n t   O M a r i a g e . 
 La parenté  fait  auffi  un  empêchement pouf  être  
 pourvu d’une  charge de judicature dans un  tribunal  
 oii l’on a quelque  parent  au  degré marqué par  l’ordonnance  
 ;  ces  degrés  fe comptent  fuivant  le  droit  
 civil. 
 L’edit du mois d’Août  1669, porte défenfe à ceux  
 qui font parens  au premier,  fécond Sc troifieme de-  
 gres, qui font le pgre  & le  fils, les freres, l’oncle Sc  
 le neveu, &   à ceux qui  font  alliés  jufqu’au  fécond  
 degré, qui font  le  beau-pere  Sc  le  gendre,  Sc  les  
 deux  beaux-freres, d’être  reçus à exercer  conjoinr  
 tement aucun office, foit dans les cours fouveraines,  
 ou  fieges  inférieurs,  à  peine  de  nullité  des  provi-  
 fions ,  Sc des  réceptions qui feroient faites, St de la  
 perte des  offices. 
 Le même  édit fait défenfe aux officiers  titulaires,  
 reçus  Sc fervant  a&uellement  dans  les  cours Sc fieges  
 , de contra&er alliance au premier d.egré de beau-  
 pere Sc de gendrè ;  autrement, Sc  en  cas  de contravention  
 ,  l’édit  déclare  l’office du dernier  reçu vacant  
 au profit du roi. 
 On peut obtenir du roi des  difpenfes de parenté, à  
 l’effet d’être  reçu officier  dans  un  tribunal oîi l’on a  
 des  parens ou alliés au  degré  de  l’ordonnane ;  mais  
 çn ce cas  la  y o îx  des  pareas Sc alliés, jufqu’au deuil