
 
        
         
		•Il  eft fait mention  du paranytnphe  dans les capitulaires  
 de Charlemagne  ,  dans les lois des Lombards,  
 &c dans les euchologes des Grecs. 
 On donnoit le nom de paranymphzs dans les écoles  
 de théologie de Paris, à  une cérémonie qui le  faifoit  
 à  la fin de chaque  cours de licence,  &  dans laquelle  
 un  orateur  appellé paranymphe,  après  une  harangue  
 ,  apoftrophoit par rang tous les bacheliers quelquefois  
 par  des  complimens,  &   plus  fouvent  par  
 des épigrammes mordantes,  auxquelles ceux-ci re-  
 pliquoient  par de femblables  pièces.  La  faculté  de  
 Theologie  vient  tout  récemment  de  réformer  cet  
 abus ,  en réduifant les paranympkes  à de fimples harangues. 
 PARAO, f. m. ( Marine.) petit bâtiment des Indes  
 que l’on arme  quelquefois  en guerre ;  alors  ils font  
 montés de pierriers. Les fouverains de quelques contrées  
 s’en fervent  pour lever le  tribut qu’ils exigent  
 des petites  îles fituées  aux environs de  leur contrée. 
 PARAOUSTIS ,  ( Hiß.  mod. )  c’eft  le  nom que  
 les habitans  de la Floride  donnent  aux  chefs  qui les  
 commandent,  &  qui marchent  toujours à leur tête.  
 Ils font les feuls de la nation  qui la polygamie  foit  
 permife.  Ils ont une très-grande autorité fur les peuples  
 qui leur font fournis,  qu’ils traitent en efclaves,  
 1 &   dont  la  fucceflion leur  appartient ;  on leur rend  
 de  grands  honneurs,  même  après  leur  mort ;  on  
 brûle leur habitation  tout ce qui leur appartenait,  
 &  les femmes, après les avoir pleurés, fe  coupent les  
 cheveux  f>our  les  feiner  fur  leurs  tombeaux.  Ces  
 peuples ne connoiffent d’autre divinité que le foleil,.  
 à qui ils immolent des viûimes humaines  qu’ils mangent  
 enfuite. 
 PARPEGME,  ( Aflronom.  anc. )  machine  agronomique  
 dTifage chez les Syriens  &  les Phéniciens,  
 pour  montrer  les  folftices  par  l’ombre  d’u q   ftile. 
 PARAPET ,  f.  m.  ( Architecl. )  c’ eft un petit mur  
 qui  fert  d’appui  &   de  garde-fou  à  un  quai,  à un  
 pont,  à  une terraffe,  &c.  Ce mot vient  de l’italien  
 parapetto , garde poitrine.  (Z>.  /. ) 
 Parapet, en Fortification, eft une mafle de terre à  
 l’épreuve du canon, élevée vers le côte extérieur du  
 rempart, &   qui  fert à cacher  à  l’ennemi  les foldats  
 qui font fur le rempart. 
 Borel nous a  donné de  Jof. Marie  Subrefius, une  
 collection  curieufe des  noms  que  les  anciens &  les  
 modernes Ont donné  à cette efpece  de parapets.  Les  
 Latins  Jes  appelloient fubarroe  &   baßice , d’ohfont  
 venus les noms de baflions &   de baßillc : ils les nom-  
 moient auffi pagineumatoe ; loricce &  antimuralia.  Les  
 Efpagnols les appellent barba canes ;  les  Italiens para-  
 peui , àcaufe  qu’ils  gàrantiffent  la  poitrine ,  petto ,  
 d’oii eft venu notre parapet. 
 On conftruit des parapets fur tous les  ouvrages de  
 la fortification. 
 Le parapet royal ou celui du rempart, doit être de  
 terre, à l’épreuve du canon,- de  18à 20 piés d’épaif-  
 feur  , haut de  6 ou 7 piés du côté  de  la  place, &  de  
 4 ou  5  du côté du rempart.  Cette différence de hauteur  
 difpofe fa partie fupérieure en talus, ou plan incliné: 
   l?obj et  de  cette  inçlinaifon  eft  de  mettre le  
 foldat en état de pouvoir tirer fur l’ennemi,  en plongeant  
 vers  la contrefearpe &   le- glacis.  Voye^ R e m p 
 a r t   &  R o y a l .   Chambers. 
 Aù-pié du  rempart, &  du côté intérieur, ou  vers  
 la  place ,  eft une  banquette  ou une  efpec'e  de  petit  
 degré, de 2 piés d’élévation, &  de 3 piés de largeur.  
 Il fert à élever le foldat pour tirer  pardëffus le parapet. 
   Voye%_ Banquette. 
 Le parapet doit être d’une matière douce, afin que  
 les’ éclats ne bleffent pas  ceux  qui en font proches,  
 lorfque  -l’ennemi bat la place  avec du  càhori.  C’eft  
 pour éviter cet inconvénient  qu’on  ne  revêt  guere  
 aujourd’hui  le  parapet.de • maçonnerie,quoiq‘ue  le 
 rempart en foit revêtu.  Il eft feulement revêtu de ga-  
 fons,  ou de  placage fur les deux  tiers de  fa  hauteur  
 pour talus. Pour  cela on  éloigne un peu  le pié extérieur  
 du parapet du fommet de la muraille, afin qu’elle  
 fefoutienne mieux. Ce parapetainfi conftruit, donne  
 encore plus de facilité  dans un tems  de  fiege pour y   
 percer  des embrazures, que s’il étoit  revêtu de maçonnerie. 
   Au  refte,  l’épaiffeur  du parapet eft différente  
 , félon qu’il eft plus ou moins expofé aux batteries  
 de l’ennemi.  On lui donne ordinairement 3  toi-  
 fes  d’épaiffeur, parce  que  l’expérience  a  fait  voir  
 qu’un canon étant tiré de  100 ou  150 toifes, fon boulet  
 perce  15  ou  17 piés de terre  raflife.  Si  le parapet  
 eft de terre  fablonneufe, il  lui  faut une  plus  grande  
 épaiffeur, elle va alors jufqu’à  22 ou même  24 piés ;  
 car alors  le boulet s’enterre plus  profondément dans  
 une terre de cette  efpece.  On fait  quelquefois le parapet  
 de  pure  maçonnerie,  &   on  lui  donne  8 ou 9  
 piés d’épaiffeur, ce  quiëft  fuffifant pour  qu’il puiffe  
 réfifter au canon ;  dans  les  lieux  qui  n’y  font point  
 expofés, comme  aux  endroits  oh il y   a  des  inondations, 
   des  marais,  des  précipices,  ou  la  mer  
 qui  empêche  d’en  approcher,,  dans  ces  fortes  de  
 cas, il  fuffit  que le parapet ait 2  ou  3  piés de maçonnerie  
 d’épaifleur,  fur  4  de hauteur;  ou  bien,  fi  le  
 rempart  eft bas,  on peut lui  donner 8 piés  de  hauteur, 
  &   le percer de créneaux de  6 piés en  6 piés. 
 Le parapet ordinaire a un talus du côté intérieur, du  
 quart de fa hauteur ;  le  côté extérieur eft à-plomb fur  
 le cordon,fi le parapeteft. revêtu de maçonnerie;s’il eft  
 de terre ou de gafon, &  que le revêtement du rempart  
 foit de même, il en  fuit  le prolongement,  en  forte  
 que ces deux revêtemens.ne font qu’un feul &  même  
 plan  incliné.  Voye{ T a b l e t t e ,   c’eft le nom qu’on  
 donne au côté extérieur du revêtement du parapet. 
 Le parapet du  chemin-couvert  eft  l’élévation  de  
 terre qui le cache à l’énnemi.  Voye^ Glacis. 
 Le parapet des tranchées eft formé de la terre qu’on  
 tire  de  leur  conftrucHon, comme  auffi de  gabions ,  
 fafcines, &c.  Voye^T r a n c h é e .  ( Q ) 
 PARAPHE,  f.  m.  (Jurifprud.) elf une marque &   
 un cara&ere  compofé de plufieurs  traits de  plume, •  
 que  chacun s’eft habitué à faire  toujours de la même  
 manière. 
 Le paraphe fe met ordinairement au bout  de la fila 
 t u r e ,   &  dans ce cas C’ëft une double  précaution  
 que  l’on  prend  pour  empêcher  que  quelqu’un ne  
 contrefaffe la fignature.  ■ 
 Quelquefois le paraphe fe met feul, &  tient lieu de  
 fignature,  comme  quand  un  des  avocats  généraux  
 paraphe un appointement  àvifé au parquet. 
 Enfin le paraphe fert quelquefois feulement à marquer  
 des pièces, afin de  lès  reconnoître, &  pour en  
 conftater le nombre ;  c’eft ainfi qu’un  notaire  paraphe, 
   par  première &  derniere, toutes les  pièces inventoriées  
 ,  c’eft-à-dire  qu’il  met  fur  chacune  un  
 nombre avec un paraphe qui tient lieu de fa fignature,  
 &  que  ces nombres fe fuiventtânt qu’il y   a  des  pièces  
 , de maniéré que fur la derniere le notaire met le  
 nombre,  comme trentième, s’il y  en  30, &  on ajoute  
 ces mots &  dernier, avec fon paraphe. 
 Le fecrétaire du rapporteur paraphe de même  par  
 premier &  dernier,  les  pièces de  chaque  fac  d’une  
 inftance ou procès.  ’ 
 Quand on remet une piece dans quelque dépôt pub 
 lic, ou que l’on  verbalife fur la  piece , on  la  paraphe, 
  ne varietur, c’eft-à-dire pour empêcher que l’on  
 nè fubft-itue une autre  pièce  à celle dont il  s’âgiffoit  
 d’abord; fans quoi l’on nepôurroit point compter fur  
 quelque'chofe  de-certain,  Voye^ A p p o in t e m e n t ,   
 C O t t ë ,   In v e n t a i r e  , 'S i g n a t u r e -  ( A ) 
 PARAPHERNAL,  (fiurijp.')  eft  un  bien de  la  
 femme  qu’elle n’a pas  compris  dans  fa  conftitution  
 de  dot. 
 L ’ufage  des paraphernaux pu bie ns  paraphera aux,  
 vient  des Grecs,  le  mot paraphernalèt&nt  compofé  
 de deux mots grecs , tràpà, preeter, &  <ptpv/,dos, qùafi  
 bona quoefunt proeter dotent. 
 Ulpien dans la lo i,  f i  ergo, de jure doj..  remarque •  
 que les Gaulois  appelaient pécule de  la  femme,  pï-  
 culium,  les mêmes  biens  que  les Grecs  appelloient  
 parapherna. 
 Ce même jurifconfulte ajoute qu’à Rome la femme  
 avoitun petit regiftre des chofes qu’elle avôit apportées  
 dans la mailon de  fon mari, pour fon ufage particulier; 
  fur lequel le mari  reconnoiffoit que  la  femme, 
  outre^ fa  dot, lui  avoit  apporté  tous  les  effets  
 mentionnes  fur  ce  regiftre,  afin  que  la femme  pût  
 les reprendre apres la diffolutiondu mariage.  - -  -  
 Aulugelle , lib. VII. ch.vj. dit qu’à Rome les  femmes  
 avoient trois fortes de biens; faveir, dotaux,pâ-  
 raphernaux,&c les biens particuliers appellés res recep-  .  
 tüias, quas neqtte dabant ut dotent, neque tradebantur pa-  
 raphèrn2i,fed àpudfie relinebant. 
 Le mari étoit le maître  de la dot,, il étoit feulement'  
 poffeffeiir des paraphernaux, &   ri’én  jouiffôit  qu’au-  
 tant que fa femme lë  lui permettent ; quant aux biens'  
 particuliers appellés res  receptitias, il n’en avoit ni la  
 propriété , ni  la poffelfion. 
 Tel etoit le droit obfervé  dans'lès mariages qui fe  
 contraôoient per tifum ;  mais  dans  ceux  qui  fe  fai-  
 foient per coentptiorfem,  le. mari  achetant folemnellè-  
 ment fa femme, achetoit  auffi  conféquemment  tous  
 fes biens, lefqüels èn ce cas, étoient tous réputés do-;  
 taux : il n’y  avoit point de paràpliernal. 
 On ne pratique plus, même en pays de droit écrit,  
 la diftinftiôn  dès* biens  appellés res receptitias ;  toiis  
 les biens de la femme y  font dotaux ou paraphernaux,  
 au lieu qu’en  pays  coutumier , tous biens font repu- ,  
 tes dotaux ;  caries biens que la femme fe  ftipulè propres, 
  ne font pas des paraphernaux : cette ftipùlation  
 de propres^ n’a  d’âutrê  effet  que "d’empêcher que  lè  
 fond de ces biens n’entrent  en  communauté. 
 Tous les biens préfens &  rà venir que  la femme n’a  
 pas compris dans fa conftitution dé. dot, font réputés-  
 paraphernaux,  foit qu’elle lés eût lors de fon mariage,  
 ou qu’ils lui foient échus depuis-..- i  l  
 , On  diftingire  néanmoins- deux  fortes de  paraphernaux. 
   . 
 : Les uns lins, font les biens dont la fe’mnie ‘,- p.ar contrat  
 de mariage, s’éft réfervéè,la jouiffance & , la di£d  
 pofition :  ce font là les véritables paraphernaux,y,  ■  
 Les autres; font tous les biensvqiii' viennent à. la femme  
 pendant le mariage, foitp.ar .fiiçceffion, dpnatiOn;  
 pu  autres,: yoyeç  Lég it im é.  On  appelle .eeu^rei j   
 pour les  diftinguer des mîres^b^st-pdftent^s.-^c  la.  
 coutume,  d Auvergne  les Jappellé  biens  adventices;&  
 mais  ils nelaiffent pas d’être, compris  fous’ T^- ternie  
 général de paraphernaux.  • 
 Les bieiis paraphernaux peuWept: confifter en meur  
 blés ou en  imme ubles..  (i 
 S’ils confiftent en meublés,, ,où effets mobiliers qui.  
 ne foient  point au  nom de Ta femme., tels que paiir-  
 rôient être des billets  &  obliga'tipn.s, la femme  en les  
 apportant  dans, la  maifon',âé,*lfen’mâri^piîJ füi .en  
 faire figner un.'état, pour jji^fier.^u’ilsiùTappar^  
 rient; car dé droit tout eft prefume appartenir au mar 
 i, s’il n’y  a preuve au contraire. 
 La femme peut  fé réfefyér  l’a.dminiftration'dé'iès, 
 paraphernaux, ’&  ën.joujr^ p'af ‘fes! mains ,' fanS le. cpii--  
 fentemcnt.ni. l’atitorilatioh dé fon ma'ri ; elle peiit aiiffi  
 les  engager;'-Véiïdfê'  &.  aliénef  fans  lui;,  ppiirvû  
 ‘qu’elle në s’'ôi6îi'ge que pour  èlle-mêmé.  . A-'.-y  
 ’ |  Ce  que  l’on vient  de Ære  reçoit néanmôihs.'iinè  
 ëxceptibn^poûr lés pays de'droit écrit du reflbft-’du'  
 pàrle.merit dé Paris ,  dans léèpiels la femme nefif bien  
 àdminiftfèrTèS pdrnpkerhdùxij farts le confèhte‘fAenit  
 de fon mari, mais elle ne p.eut difpofèr,' véhdfê‘,^èm  
 Tomi’IXr.  ■ '  ■■  cri b J. 
 .  p p f>  «»  donner la propriété fans  le  confente ment  
 de fon mari:  elle  ne  peut  même,fans  fonaütôrifa-  
 tion,  intenter  aucune  ariion  pour raifôn  des  jpuif-  
 fances  de  fes  paraphernaux, loit  adventifs'ôtî  au-  
 •  très. 
 Quaftd le mari ne s’eft point imrnifcé dans l’admi-  
 niftration  des paraphernaux, il n’en  eft point réfpôn-  
 ;  fable.La femme peut lui en confier l’adminiftration &   
 dans^çe. cas le mari  n’étant  que  mandataire  deVa  
 femme, il eft comptable  envers  elle  déïonadmini-  
 '  ftration. 
 Mais le mari ne peut s’immxfcer dans  cette adminif-  
 tration contre la  volonté de fa femme, &   celle-ci eft  
 tellement maîtreffe de ce genre de biens qu’élie peut  
 ,  agir  en  jliftice  pour  en  faire  le  recouvrement,  &   
 pour les autres attes  confervatoires, fans  qu’elle àit  
 befôirt dë l’autôrifation ni de l’affiftarice dé fon mari. 
 On  diftingue  pourtant  entre  la  propriété  &   les  
 fruits &  revenus.  Le mari ne peut diipoler de la propriété  
 des paraphernaux,  fans  le  confentement  exprès  
 de fâ femme  ;  à l’égard des  fruits &  revenus, le  
 confentement tacite.dê'là femme  fuffit, parce que le  
 mari  eft procureur né de  fa femme. 
 Le débiteur des  fommés  paraphernales  peut  payer  
 au mari, fur un mandement de la femme,fans qu’il foit  
 befoin que  celle-ci  ratifie ; il  fuffit  même  qu’ellé ait  
 r ènîirà foh mari  fes  titresJJde'Créances, pour l’auto-1  
 nfçr à enéairele recouvrement. 
 Lorfqué; lè mari  a  l’adminiftration  des  parapher-  
 naux ’>.  s’il en a employé,1eS revenus à Pentretien de  
 fa famille, il  n’èn doit aucune  reftitution à fa.femmëj'  
 mais  s’il  en  a fait dés  épargnes,  il doit.'lui en tenir  
 comp'te." 
 Les  dbâeurs  font'  néânmôiris  plufieufs  diftinc-  
 tionâ àceTûjet.,  entréllês 'fruits  naturelsy Les'fruits  
 induftriauxfie -les'  fruits'civils,  les  fruits°e^taiVs' &   
 fruits' confùmés; ;  mais  cette  ‘diicuffioii  :nbus: hienè- ‘  
 roitici trop  loin,Jèn peut  voir  toutes  ces:queftibhs'  
 dans  le  recueil de; M. Bretonnièr,  oh  il e^ànjine  les  
 diverfes  opinions  dèsÿàbîfteûrÿ. à  ce  fujët '  &  la  ju-  
 r^Pru4e.nf^e'-dë's  diverVjparlemëris. 
 Cè; qiii eft de''ïf’b y,pôtheque de la femme^our  
 la  rèftitiition 'de? parchernatix,  elle  aniiéq du  jour  
 du contrâtdë'niariagé,1 quand'  elle  y   eft .ftipulée,  
 autriàne'fit ceft’ëft que dh'jôufiqûe le marra teçu'les  
 deniers.'  y 
 La  coutume  de■ Norîritirtdiè' * ' i â r ' t i c h ïdît'divè"  
 la  femme  qui  renonéé^iâ fücceffiô'n;d^loir m à i ,  
 doit avôir ïes parâfikAn'aux &rJfori douaire!''1  5 
 L 'articleJuivant dit t^el^'pafàphbrnàùjpLë^d^iit  
 ént&udre dè's'meublés  l’ulagé àê la'Femme 
 c.0ï^™e .^*.K9^?s > bnges &  autres de pareille  nattl-  
 re j.dontLe.jU^efera honnêfe'diftributiôn'à la Veuve,  
 eu égard' à fà qualité J8t.'à Celle' de; Ton  ifiàri,  l’héritier  
 &  le  créancier  appelles :,.pburvû  quir ces  Biens"  
 ri’excedent pâs la moitié dif tiérs des' meublés.;  ôé'Ôit  
 le meiible fërôjt fi petit,  iqitéflë’anra fôn'litç’fe^fbbê'  
 &  foii coftre.  ' 
 La.jûtifprudence dupTlléhient dé Roûeii a ‘fixéfee  
 pardpherfiàlà ià valeur,dii Tixïemebes méûbles.''  ' 
 ;  Ç ^ l t ÿ ^ z ^ d e  ' l  o|ma^Üiè(ë i ' fort hétéroclite ;  
 maisnous avons  deux t?6utlimes', fayoir celles'd’Aii-:  
 !a Marche ,;qin-,:âdmëtténf-les véritables  
 p a ra p h e  m a u x  tels qu’ils ont lieu dans lés pays de'  
 droit  écrit ; ce <^nl y^ù'Tëulëmènt de fingqjier'^ cfeft  
 qiié- cès CoutUirtès' qui  fon r^ h i' le réffotrclû pafle-*  
 ment; dé Pàris  ,: a'utorifeht fa’ femniê,'à  di’fpôfef déTèt'  
 p a r à p h è r t iu u x 'ïà n g  Taufont^tf^foh’ xhâriq  tandis que  
 dans les pa^s ,de droit  écrit ’dè'ëe'inême  parlement,  
 la femme né. pèitt'.pàs-  lë  faire !ïans: Ldutpriïaïiôfi de  
 fon inàtfiqtioiqijë ■ les Tçis ‘ rb'liiMn'és  lui  en Jorinal-'  
 fent la JibettéVV è y t ^ a ü   c:o d ê l e l î t r e d t p d ï ï i s  c d n v c n ït s 'y   
 l e r e c i t e i i  de Brëtdnniér, :&rTàtiteùr des m d x f a i i s f y i i r A   
 nàtieies âjtfirhqt pàtâpffièi‘’nâuè',"Sc ATgOut''titré dé la 
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