
 
        
         
		fe réunîffe'fit en ufie feule  petite  maffe.  Ce  changement  
 de  fi«ure arrive principalement lorfque les molécules  
 fluides  n’étant  plus  également  ni  en même  
 tems  preffées  de  toutes parts,  font  abandonnées  à  
 leur propre -reflbrt,  c’eil-à-dire  ,  lorfque  le mouvement  
 languit,  ou  que  le tiffu du  vaiffeau  eft  relâché  
 , ou que la quantité du fluide  eft diminuée. 
 L’union des molécules  vient du  repos, du froid ,  
 -delà  gelée ,  du  defléchement,  de la chaleur,  de  la  
 violence de  la  circulation, & d e  la  forte preffiondu  
 Vaiffeau-, de-coagulans acides, aufteres, fpiritueux,  
 abforbans ,  de matières  vifqueufes, huileufes» 
 Les parties  d’un fluide deviennent imméablcs par  
 le vice du lieu oii il coule ,  lorfqu’elles ont été pouf-  
 fées avec  force  dans  un vaiffeau dilaté vers la bafe  
 &   trop étroit versfon extrémité, dans laquelle elles  
 ne  peuvent finir leur circulation. La pléthore,  l’aiig-  
 mentation  du  mouvement,  la  raréfaction  des  liqueurs, 
   le  relâchement du  vaifléau  font  les  principales  
 caufes  de  cette dilatation, fur-tout lorfqu’el-  
 ïes  font  immédiatement  fui vies  des  caufes  contraires. 
 On connoît par-là  les  caufes &  la  nature  de  toutes  
 fortes d’obfiructions. 
 Quand  elles  fe  trouvent  formées  dans  un  corps  
 v iv an t ,  elles s’oppofent au paffage des humeurs qui  
 y   doivent  couler,  elles  arrêtent  tout  ce qui  vient  
 heurter  contre  elles,  elles  en  reçoivent  l’effort,  
 expriment  les  parties  les  plus  fubtiles  ,  réunifient  
 les. plus  épaiffesj  diftendent  les  vaiffeaux,  lesdila*  
 tent,  les atténuent, les  brifent,  condenfent le fluide  
 dont  elles  caufent  la  ftagnation.,  fuppriment  les  
 fonctions  qui dépendent  de  l’intégrité de  la circulation  
 ,  défempliffent 6c defféchent les  vaiffeaux  qui  
 en  doivent être  arrofés ,  diminuent  la capacité  qui  
 leur  eft  néceffaire  pour  tranfmettre  les  liqueurs,  
 augmentent  la quantité  6c  la  vélocité  des  liqueurs  
 dans les vaiffeaux  libres,  &   produifent  enfin  tous  
 les maux qui en peuvent dépendre. 
 Ces  effets  fe  manifeftcnt  différemment  félon  la  
 différente nature du vaiffeau obftrué  ,  6c de  la matière  
 de V objlruçtion.- 
 Ellc produit  une  inflammation  du  premier genre  
 dans  les  arteres  fanguines  ,  une  autre  du  fécond  
 genre  dans  les  arteres  lymphatiques  ,  un  oedeme  
 dans  les  grands  vaiffeaux lymphatiques,  des  douleurs  
 fans tumeur apparente dans les petits; d’autresi  
 effets dans  les  conduits adipeux ,  offeux, médullaires  
 ,  nerveux,  biliaires. 
 Celui qui  connoîtra  bien  le  fiege,  la  nature ,  la  
 matière  ,  les  caufes,  les  effets  des  différentes  obf-  
 truclions,  ne fe trompera point aux  Agnes  qui mani-  
 feftent Yobftruclion,  à  ceux  qui  font  prévoir  celle  
 qui doit arriver, 6c fes effets.  Toutes les efpeces  de  
 ce mal étant connues, il ne fera  pas difficile  de trouver  
 la  cure propre à chacune. 
 En  effet,  celle  qui  vient  d’une  compreffion  externe  
 , indique la néceffité  d’ôter  la  caufe  de  cette  
 compreffion ;  &  ,  fi  la  chofe  eft  poffible,  on  emploiera  
 la  maniéré  d’y   parvenir  qui  fera  indiquée  
 dans la fuite. 
 Vobjîruclion qui  vient  de  l’augmentation  de  la  
 eontraélion des fibres  fe  connoît non-feulement par  
 les fignes de la rigidité des fibres des  vaiffeaux,  des  
 vifceres,  mais  encore  par  les  fignes  clairs  de  fa  
 caufe. 
 Cette objlruclion fe diffipe i° . par les remedes propres  
 à corriger la trop  grande rigidité des fibres , des  
 vaiffeaux:  i°.principalement, li on  peut  les  appliquer  
 à  la partie même affeôée fous  la  forme de vapeurs  
 ,  de fomentations, de bains, de linimens,  de  
 clyfteres  :  30.  en  défempliffant  les  vaiffeaux  trop  
 pleins par  des évacuans  en  général,  mais fur-tout  
 par des laxatifs  ,  des délayans, des diffolvans,  des 
 à’îtéhuâns  ,  des  déterfifs,  des  purgatifs:40.  pat-  des  
 médicamens qui ont la vertu de fondre les callofitési  
 Mais il eft bien rare que  l’on guériffe,  fi on le fait jamais  
 , Yobftruclion  qui  naît  de  cette  caufe  dans  la  
 vieilleflé.  Les meilleurs  remedes  font  les  émolliens  
 6c les  relâchans. Tant il eft vrai  que la mort eft  inévitable, 
   &  qu’il eft très-difficile de  fe  procurer  une  
 vie longue  par le fecours  de  la Médecine. 
 La difficulté qu’ont les fluides à  paffer par les vaiffeaux  
 ,  laquelle  vient de  ce qu’ils ont perdu  leur  figure  
 fphérique,  fe  faitaifément connoître par  l’exa*  
 men de  fes caufes  ;  car elles font ordinairement fen-  
 fibles.  L’on y  remédie  en  rétabliffant  cette  figure 9  
 c’eft-à-dire, en  augmentant  le  mouvement  des  liqueurs  
 dans les vaiffeaux 6c dans les  vifceres par les  
 irritans-,  les  fortifians  ,  l’exercice-. 
 Quant aux concrétions  du  fang,  elles  fe  forment  
 par tant de  caufes différentes quelles  exigent  divers  
 remedes-,  ou  diverfes  méthodes  félon  lacirconf-  
 tance. C ’eft cette  variété  foigneufement recherchée  
 en chaque maladie , qui indique les  fecours néceflai-  
 res 6c la maniéré de s’en fervir. Cependant on les gué_  
 rit  en général par  le mouvement réciproque du vaif  
 feau ;  20. par  les  délayans ;  30. en y  portant une li_  
 queur fluide  qui atténue la matière par  fon  mélange  
 6c fon mouvement ;  40.  en  faifant  cefler  la  caufe  
 coagulante. 
 On  donne du. reffort  aux  vaiffeaux  i°.  en diminuant  
 leur tenfion  par  la faignée ;  20. par  les fortifians  
 ;  30. par le frottement 6c  i’aélion  des mufcies ;■   
 4°.  par les irritans» 
 L’eau  délaye fur-tout  fi  on  la  prend  chaude  en  
 hoiffon,  en  injeétion,  fous  la  forme  de  fomentations  
 ou de vapeurs déterminées  vers  le  fiege  de la  
 concrétion ;  les attraélifs, dérivatifs, propulfifs font  
 bons  auffi  à  cet ufage. 
 Les  atténuans  font  i° .  l’eau ;  2°. le fel marin  ,  lef  
 fel  gemme, le  fel  ammoniac, le fel de nitre, le borax  
 ,  le fel fixe a ikali,  vola til;  30.  les  favons  faits  
 d’alkali &  d’huile, naturels, compôfés ,  fuligineux,  
 volatils,  fixes ,  labiles  ;  40.  les  préparations mercurielles  
 qu’on  détermine vers  la  partie affeûée par  
 des dérivatifs ,   desattraûifs ,  des propulfifs. On-dé-  
 truit la caufe coagulante en la faifant paffer dans une.  
 autre qui l’attire. C ’eft ainfi que les alkalis abforbent  
 les acides,  les  huiles,  &c.  6c  c’eft  principalement  
 par des expériences chimiques qu’on fait  ces découvertes. 
 Lorfqu’un  fluide  qui  a  été  pouffé  dans  des  lieux  
 étrangers  y   devient  impénétrable,  6c  forme par-là  
 des obftructions,   plufieurs maladies malignes s’enfui-  
 vent ;  c’eft  pourquoi  ce  genre de mal mérite  d’être  
 examiné attentivement. 
 On le connoît,  lorfqu’on fait  i° .  qu’ il  a  été précédé  
 de fes caufes  qu’il  eft ordinairement affez aifé  
 d’obferver ;  20. que des  caufes  contraires  leur  ont  
 enfuite  fuccédé  ;  30.  enfin,  quand  on  voit  clairement  
 fes effets,il  eft  allez  facile  d’en  prévoir  les.  
 fuites.. 
 La cure confifte  i ° . à faire  rétrograder la matière  
 de Vobjîruclion dans de  plus grands  vaiffeaux;  z°.  à  
 la  réfoudre ;  30.  à  relâcher les  vaiffeaux  ;  40.  à  la  
 faire  fuppurer. 
 Ce mouvement de  rétrogradation  fe  procure i ° .  
 en évacuant  par de grandes  &   fubites  faignées  les  
 liqueurs  q u i,  par  leurs  mouvemens,,  forçoient  la  
 matière de s’engager davantage , & , par ce moyen  ,  
 le vaiffeau à  force  de  fe  contrarier, la fait rétrograder; 
   20.  par  des  friûions  faites  de  l’extrémité  du  
 vaiffeau vers fa  bafe. 
 T el  eft le  fyftème deBoerhaave  fur Yobftruclion;.  
 il  eft le premier médecin qui ait donné des idées clai-,  
 res &  de vrais principes .fur cette maladie.  ( D . J. ) 
 OBTEMPÉRER,  v . n.  ( Gramm.  &  Jurifprud. ) 
 Ceft lâ ftieffïè chofe qu'obéir ;  on dit  'obtempérer à tift  
 commandement ;  obtempérer à  un ordre ,   à  une loi; 
 OBTENIR, v. aél.  ( Grammy )  eft  relatif à follici-  
 ■'ter. J’ai obtenu du roi la grâce que je follicitois. Il  y   a  
 des occafions où l’importunité fupplée au mérite  &   
 où l’on  obtient  prefqu’auffi  sûrement  de  la  laffitude  
 des  grands que de leur bienveillance  6c  de  feurjuf-  
 tice. Et puis  ,  le moyen de ne pas imaginer que  celui  
 quis’obftine à demander, n’ait quelque droit d’o^-  
 tenir? 
 Obtenird’un cheval,   ( Maréchal. )  c’eft  venir  à  
 bout de lui faire faire ce qu’il refufoit auparavant. 
 ?  O B T R IN C E S IM Æ -O P P ID O ,  ( Géog.  anc. )  
 c’eft ainfi  qu’on lit  dans un paffage  d’Ammien-Mar-  
 eellin,  liv. X X . ch. viij. mais MM. de Valois ne doutent  
 point  qu’il  ne faille  lire  Tricejimat - Oppido  ,   &  
 que ce ne fou la meme ville que Colonia■ Trajana,  ainfi  
 nommée  du  féjour de la légion  tricejima. ( D .  J .) 
 OBTURATEUR, T R1CE ,  adj. en Anatomie ,  fe  
 dit de certaines parties relatives à l’ouverture du trou  
 ovalaire de l ’os des  îles ,  dont quelques-unes le ferment. 
 Le mufcle obturateur interne eft attaché  à  prefque  
 toute  la  circonférence  interne  du  trou  ovalaire :  
 toutes  lès fibres fe  réuhiffenten  un  fort  tendon qui  
 fe  gliflè dans une  finuofité,  fituée entre l’épine  &  la  
 tuberolite de 1 ifchium ,  6c va fe terminer en  paffant  
 entre  les deux  jumeaux  avec  lefquels  il  fe  confine  
 dans la cavité  du grand trochanter. 
 L’obturateur externe  vient  de  la partie antérieure  
 &   inférieure  de  la  circonférence  externe  du  trou  
 ovale ,  6c  fe termine  à  la partie inférieure de  la cavité  
 du grand  trochanter. 
 Le nerf obturateur eft formé par des  rameaux de la  
 fécondé,  troifieme &  quatrième  paires  lombaires ;  
 il  fort  du  bas-ventre  par  la  partie  fupérieure  des  
 mufcies  obturateurs 6cdu trou  ovalaire  de  l’os innommés  
 ; il donne en fortant plufieurs filets à ces mufcies  
 & aux autres mufcies voifins.' 
 Le ligament obturateur eft un compofé de plufieurs  
 fibres  ligamenteufesqui fecroifentdifféremment, &   
 qui  ferment  le  trou  ovale  de  l’os des hanches,  en  
 laiffant des petits  intervalles,  fur-tout à la partie fupérieure, 
  pour le paffage de l’artere de la veine ôc du  
 nerf. 
 Obturateur,  inftrument de  chirurgie  deftiné  
 à boucher  un  trou  contre  nature à la voûte du palais. 
  Les plaies d’armes à feu ou d’autres caufes extérieures  
 jaeuventcaufer une déperdition de fiffiftance  
 à  la  voûte du palais : elle arrive plus communément  
 par la carie des os 6c les ulcères que caufent  le virus  
 vénérien ou le  fcorbut. 
 Lorfqu’une  ouverture  établit  contre  l’ordre  na-  j  
 turel une  communication entre  les foffes nafales &  
 la bouche,  les  perfonnes  ne  peuvent  prefque  plus  
 le faire entendre en parlant, parce que l’air qui doit  
 former  le fon de la voix  s’échappe par la breche de  
 •la voûte du palais, &  la déglutition eft fort difficile,  
 parce  que les alimens que le mouvement de la  langue  
 doit  porter  dans  l’arriere-bouche,  paffent  en  
 partie  par le nez. 
 Le  traitement le  plus  méthodique des  caufes virulentes  
 qui ont occafionné la maladie, l’exfoliation  
 parfaite  des  os  viciés  ou  l’extraélion  des  efquilles  
 dans  les  fracas de  la  voûte du palais par caufe extérieure, 
  laiffent un vice d’organifation  auquel il faut  
 fuppleer par une machine qui empêche  les inconvé-  
 mens  que  nous  venons de décrire. On y  réuffit par  
 application  d’une  plaque  d’argent  ou  d’or  affez  
 » ■<ïu3 a un  Peu plus d’étendue que l’ouverture  
 qu elle  doit boucher.  Cette  plaque  doit  être  légèrement  
 convexe du  côté de  la voûte  du palais,  &   
 un peu concave du côté qui regarde la langue. Toute  
 la difficulté eft de  contenir  cette  plaque.  Ambroife  
 Tome X I . 
 Paire  à  |ohné  la defcrïptiori  des  olturaieurs  du  pa-  
 C1J “  a imaginés &  appliqués  avec  fuccès. Du  
 milieu de  la  furface fupérieure de la plaqué ohtura-  ■   tiges d'argent iüB & é ia ftiques, 
   deftmées à  embraffer une petite éponge. Elle  
 eft porteedans le nez  par l’ouverture  du  palais:  &   
 les humidités du nez gonflant  l’éponge, l ’inftrumcnt  
 elt  retenu en fituation. 
 M  de Gârangeot  datts  fon  traité  des  inamhiens  
 de  chirurgie ,  donne la  defcription dhm  autre àhu.  
 ■ maur.  Voyez  PiamÈt  X X I I I . figures  46■   i   
 ■ rnlheu de la convexité  de  la plaque  s’élève une tige  
 haute de huit  lignes, &  d’iine ligne &   demie dé diamètre. 
   EUe  fe  termine  à‘ fon foramet par une petite  
 VIS .hautiMe  deux  lignes  un  petit  écrou  quarré,  
 de  trois lignes  de  diamètre  en  tout  féns,  eft  la  fe-  
 «onde  'pièce  de  {’obturateur.  Polir  s’en  fervir  oti  
 prend  une éponge coupée de  façon quelle,  ait  une  
 uttace plate ,  avec  dés  cifeaux on donné  au  refte  
 la  hgiire d un demi globe, qu’on enfile pat le milieu  
 a a « |   la  tige  de  l’inftrutnent,  &  on  hxe  l’éponge  
 par le moyen  de l’écrou.  On  trempe l’éponge  dans  
 quelque liqueur;'on  l’exprime  bien  enfuite,  &   on  
 1 introduit avec  la  tige dans le trou de  la voûte  du  
 palais. 
 L expérience a  démontré  que  l’éponge,  par  fon  
 gonflement,  ne  retenoit pas  l’obturateur  avec  affez  
 de fiabilité,  &  qu’elle  avoit  en  outre un  inconvénient  
 très-défagréable ; c’eft de contrarier dès le premier  
 jour  une  odeur  infupportable.  On  doit  doné  
 les  conftruire  fans  épongé ;  Ambroife  Paré  même  
 en  a  fait  graver  qui  font  retenues  dans  le  nez au  
 moyen  dune  plaque qu’on  tourne avec  un  bec  de  
 corbin. Cette plaque eft comme une trâverfe ou un  
 verrou  dans  la  foffe  natale.  Fauchard,  dans  fon  
 traite  du  chirurgien  dentifte  ,  décrit  cinq  efpeces  
 d obturateurs ,  qui  font  des  machines plus ou  moins  
 compliquées,  &   qui,  dans  certains  cas,  peuveiît  
 avoir  leur  utilité  :  mais M.  Border,  dentifte  de  la  
 reine,  dans  un  traité qui a pour  titre : recherches &  
 observations fur  toutes les parties  de l ’art du  dentifte 9  
 •vient  de  donner de  très-bonnes  remarques  furl’u-  
 fage des obturateurs du palais,  il trouve, que  dans la  
 pjûpart  des  cas,  on  fait  très-mal  de fe fervir  d’un  
 obturateur avec une  tige qui  paffe  par le  trou de  la  
 voiite du palais,  parce  que cette tige  eft  un  corps  
 etranger  qui  empêche  la réunion  des  parties,  lesquelles  
 font  fufceptibles  de  fe  rapprocher  peu à-  
 peu,  6c de fermer  enfin à la longue le  trou qu’un inf-  
 trument mal  conftruit entretient  conftamment. On  
 a  vu en effet au bout  de  fix  mois  ou  d’un  an,  plufieurs  
 breches  de  palais  abfolument  fermées  par  
 l’extenfion  des  parties  molles.  Dans  cette  vue  il  
 faut  fe contenter d’une  plaque, avec deux branches  
 allez etendues pour être attachées avec des  fils  d’or  
 à une  dent  de chaque  côté.  Cette  efpece  d’obturateur  
 remplit parfaitement les intentions qu’on a dans  
 1 ufage de  cet inftrument, &  il ne  met aucun obfta-  
 cle  au  rapprochement  des  parties  qui  peuvent  diminuer  
 confiderablement  l’ouverture  &  même  la  
 boucher entièrement. 
 Dans  le ^ cas  où  la  partie  de Vos maxillaire détruite  
 avoit  des  alvéoles  &   portoit  des  dents  ,  
 il  faut que  l’obturateur foit  en  même  tems  dentier.  
 On trouve des machines  ingénieufement imaginées  
 pour ce cas dans le chirurgien dentifte de Fauchard.  
 y->yt{ auffi dans  le livre  cité de M. Bordet,  l ’article  
 des palais  artificiels ou  obturateurs.  ( T ) 
 OBTURATION ,   terme  de  Chirurgie,  qui  fe  dit  
 de  la maniéré dont les  ouvertures fe  bouchent.  La  
 voûte  du  palais  eft  fujette  à  être  trouée  contre  
 l’ordre  naturel : on y  remedie par l’application d’un  
 inftrument.  Voye{ Ob tu r a t eu r . 
 On a mis en queftion utile pour la pratique de  fà-  
 T  t  ij