OLDENBOURG , ( Géog. ) ville forte cl’Allemagne
en Weftphalie, capitale du comté de même
nom , avec un château qui fert de citadelle. Cette
ville & le comté appartiennent au roi de Dane-
marck , qui delcend de la maifon d'Oldembourg.
Elle eft fur le Hunte dans un pays abondant en chevaux
, à 9 lieues N. E. de B rêmë, 18 S. E. d’Ebm-
den , 19 N. E. de Munfter. Longit. x3 . 42. latit.
3g . ' 12.
Je ne dois pas oublier de nommer deux fa vans ,
Lubin 6c Mcncke dont Oldenbourg eft la patrie.
Lubin ( Eilhard ) étoit un homme de beaucoup
d’érudition. On a de lui des notes fur Anacréon ,
Juvenal , Perlé & d’autres ouvrages qui prouvent
fon favoir ; mais celui qui fit le plus de bruit eft un
traité fur la nature & l’origine du mal, intitulépkof-
pkorus de causa prima & naturâ rriàii. Il y foutient
qu’il faut admettre deux principes co-éternels ; fav
o ir , Dieu & le néant : Opinion monftrueufe qui
fut refutée folidement quand l’ouvrage dont nous
parlons fut mis au jour. Son auteur mourut en i 6z i ,
âgé de 56 ans.
Menckc ( Louis O thon) eft le premier auteur du
journal de Lei plie , dont il avoit déjà publié trente
volumes , lorfqu’il finit fa carrière en 1707, âgé de
63 ans. (D . J.)
OLDENDORP, ( Géog. ) petite ville d’Allemagne
dans le cercle de la balfe-Saxe , au duché de Lu-
neboürg , fur les rivières de Wenaw 6c d’Efca. Elle
eft fameufe par la bataille de 1633. Long. 28. iO.
lat. 3g. iG.
OLDENLANDIE , f. f. ( Hiß. nat. Botan. ) ol-
denlandia , genre de plante à fleur en rofe, compo-
fée de quatre pétales difpufés en rond, &foutenus
par un calice qui devient dans la fuite un fruit pref-
que rond, fec , divifé en deux capfules , & rempli
de petites femences. Plumier , novaplant, amer. gen.
Foye{ PLANtE. ( I )
OLDENSEL, ( Géog. ) en latin Saliavttus, petite
ville dés Provinces-Unies, dans l’OvérilTel, à 3
lieues d’GEtmarfcn, 10 de De venter. Long. 2 4 .3 3 ,
lat. 62. 22.
OLDESLO , ( Giog.) petite ville fortifiée d’Allemagne
, dans la Wagrie. Elle appartient au roi de
Danemarck , & eft fur la T r a v e , à 7 lieues O. de
Lubeck, 10 N. E. de Hambourg. Longit. 28. 1. latit.
OLEA , ( Hiß. nat. ) nom d une pierre jaune ,
noire, blanche 6c verte. Foyei Boece de Boot, de
lapid. & gemmis.
O l e a i ( Géog. anc. ) en grec iXala, mot qui veut
dire Volivier 6c Votive. Plutarque parle de deux fontaines
de la Béotie auprès de la montagne deDélos ,
dont l’une s’appelloit ainfi , & l’autre la palme ou le
palmier. C ’étoit près de ces deux fontaines qu’on di-
foit qu’Apollon étoit né.
OLÉAGINEUX , adj. (Méd. ) ce qui tient de la
nature de l’huile , ou dont on peut tirer de l’huile.
Foye^ Huile.
Dans ce fens les olives , les noix, les amandes ,
&c. font des fruits oléagineux, ou des fruits dont on
peut exprimer l’huile. Voye{ Fr u i t .
Les pins , fapins , &c. font des bois oléagineux,
parce qu’on en tire de la réfine , de la térébenthine,
<S-c. F o y e r RÉSINE.
Les bois oléagineux font de tous les bois ceux qui
brûlent le mieux,Sc le plus aifément. V>ye{ C hauff
a g e .
Une urine oléagineufe dans les fievres malignes ,
eft un figne de mort. Foye{ Urine.
OLÉANDRE , f. m. ( Anat. ) éminence fituée
derrière le pli du coude, fur laquelle on s’appuie :
c’ert l’apopbyfe poftérieure de l’os du coude , qui
empêche que cet os ne puiffe fe fléchir en arriéré ,
& q u i fo rm e un a n g le a ig u q u an d o n p lie le b ras.'
OLÉCRANE, f. m. (Anat.) àpophyfe poftérieure
du cubitus , qui eft reçue dans la foffe poftérieure
de l’extrémité de l’humérus. On fait que l’os du
bras, qu’on nomme cubitus, a deux apophy fes à fon
extrémité fupérieure ; l’une antérieure, petite 6c
courte, nommée coronoïde ; l’autre poftérieure, plus
groffe 6c plus longue. C ’eft cette derniere qu’on
appelle olécrane. Elle arrête l’avant-bras, lorfqu’ii
eft en droite ligne avec le bras, 6c empêche l’avant-
bras de fë plier en arriéré. Volécrane fert encore à
affermir l’articulation du cubitus avec rhiimérus.
C’eft pour ces ufages différens que l'olécrane rie fait
qu’une feule 6c même piece avec l’os du coude. ( D . J.)
OLÉNUS, (Géog. anc.) nom, 16. d’une ville du
Pélopohnèfe en Achaïe , z°. d’une ville de Grece
dans l’Etolie, 30. d’une ville d’Afiedans laGalatie.
OLERIES, f. f. plur. (Antiq. grecq.) fêtes qui fe
célébroient à l’honneur de Minerve à Olère ville
de Crete.
OLERON, (Géog.) île de France fur la côte
d’Aunis 6c de Saintonge, à z lieues du continent.
Elle a 5 Iièues de long, z dé large, & i z de circuit.
Elle eft fertile en b lé , en v in , & en fel. On
y compte environ 8 mille habitans.
Les anciens l’ont connue fous le nom d'Uliarus*
comme on le voit dans Pline, liv. IF . c. xix. Sido-
n'ius Apollinaris l’appelle Olario. Ses habitans ont
long-tems paffé pour bons hommes de mer ; & c ’eft
d’eux que viennent les lois de la marine appellées
les lois d’Oleron. Ils a voient autrefois un gouverneur
particulier, &: s’attachèrent enfuite aux Ro-
chellois jufqu’à l’an iô z } que Louis XIII. fubju-
gùa cette île avec cèllé de Rhé, & y fit bâtir une
ïbrtereffe.
O l é r o n , (Géog.) ville de France eri Béarn fu r
le G a v e , avec un évêché fuffragant d’Auch. Elle eft
à 4 lieues de Pau, 185 S. O. de Paris. Long. iG. 38.
: lat. 4 g . 10.
Cette ville eft dans le territoire des anciens peu-
! pjles Tarbelliens, 6c n’a point été connue avant
le v. fiecle, où on là trouve marquée dans l’itinéraire
d’Antonin, fous le nom latin d’Iluro, corrompu
dans la fuite en Eloro, & depuis en Oloro. On ne
voit point aufli qu’il y ait d’êvêque en cette ville
avant l’évêque Gratus, qui aflifta l’an 506 au concile
d’Agde, 6c qui eft appelle dans les fignatures
epifcopus oloronenjîs.
Oléron fut ruiné avec la ville de Béarn par les
ravages des Normands S1 dés Sarrafins, & fon évêché
fut long-tems tenu par les évêques de Gafcogne,
c’eft-à-dire, par des prélats qui poffédoient feuls
tous les évêchés de Gafcogne. Mais vers l’an 1058,
on nomma à ce fiege un évêque particulier nommé
Etienne. Ce fut alors que la cathédrale d’ Oléron fut
rebâtie ; la ville le fut enfuite par Centule vicomte
de Béarn ; elle s’adonna au Commerce qui y eft aujourd’hui
fort languiffant. L’évêché d’Oléron a Z09
paroiffes, 6c s’étend encore dans tout le pays de
Soûle qui en à 64. Le chapitre de la cathédrale eft
l’unique qu’il y ait dans ce diocèfe ; il eft compofé
d’un archidiacre 6c de douze chanoines. (D . J.)
O l é r o n , Lois d ’ (Junfpr.) Foye{ a u mot L o i ,
\article L o is d e L a y r o n , & L ois d ’O l è r o n . (A )
OLESKO, (Géog. rnod.) petite ville de la Pologne
au palatinat deWolhinie, fui* les confins des
palatinats de Belz 6c de Ruflie, à l’orient de Busk,
& au nord de Soloczow, affez près des fources du
Bogh qui tombe dans la Viftule, 6c de celle de la
riviere de Ster qui fe perd dans le Boryfthcne, au
levant d’é té, & à 10 milles géographiques de Léo-
pol. Long. 42. 4 j . lat. 49.
C ’eft dans le château d'Olesko que naquit en 1619
Jean Sobiesky roi de Pologne, & l’un des plus grands
.guerriers .du xvij. fiecle. Il battit les Turcs en di-
verfes occafions ; gagna fur eux la bataille de
Choczin en 1673; fut élu roi de Pologne l’année
fuivanre; fit lever le fiege de Vienne en 1683 , &
mourut à. Varfovie. M. l’abbé Coyer nous a donné
fa v ie , & elle eft très-bien écrite.
OLFACTIF ou OLFACTOIRE, adjeft. terme
d'Anatomie, fe dit de la première paire de nerfs,
qui tirent leur origine de la moelle alongée. On
les appelle ainfi, parce qu’ils font les inftrumens
immédiats de l’odorat. Foye^ nos PI. anat. & leur
explic. Foye{ aujß O D O R A T .
Les anciens les appelloient productions maxillaires
; nom qui, félon le doéteur Drake, leur convient
mieux jufqu’à leur arrivée à l’os cribleux, attendu
que ce font plutôt des productions de la moelle alongée
que des nerfs diftin&s : mais leurs cavités mani-
feftes, & leur communication avec les ventricules
prouvent le contraire. Foye{ Mo e l l e a l o n g é e .
Les nerfs olfactifs naiffent de la partie inférieure
dès corps cannelés ; ilsfe portent en-devant vers l’os
ethmoïde, &c fe diftribuent à travers les trous de la
lame cribleufe de-cet os, à toute la membrane pituitaire
, & communiquent chacun par des filets particuliers
avec quelques rameaux du nerf ophthal-
mique & du nerf maxillaire fupérieur. Foye{ E t h -
m o ïd e , O p h t h a l m iq u e , &c. (L)
OLHADE, voyei N ig r o i l .
OLIBAN. Foyeç En CENS, Hiß. nat. des Drogues,
& ENCENS , Pharmac. & Mae. mèdic. (b )
OLICANA, (Géog. anc.) ville de l’île d’Albion,
au pays des Brigantes félon Ptolomée, l. IL c. ij.
Baxter croit que c’eft aujourd’hui llkley fur la petite
riviere de MEerf; & Cambden penfe que c’eft
Oteley. (D .J .)
OLIERGVES, (Géog.) petite ville de France
dans la baffe Auvergne, au diocèfe de Clermont-fur-
la-Dore, à f'ept lieues de Montbrifon, & à 5 au-def-
fus de Thiers. Long. 21. 18. Lat. 46. 40.
OLIGARCHIE, f. f. OLIGARCHIQUE, adj.
f Politique.) C ’eft ainfi qu’on nomme la puiffance
îifurpée d’un petit nombre de citoyens qui fe font
emparés du pouvoir, qui fuivant la conftitutiou d’un
état devoit réfider foit dans le peuple, foit dans un
confeil ou fénat. Il eft bien difficile qu’un peuple
foit bien gouverné, lorfque fon fort eft entre les
mains d’un petit nombre d’hommes, dont les intérêts
diffèrent, & dont la puiffance eft fondée fur
Tufurpation. Chez les Romains le gouvernement a
plufieurs fois dégénéré en oligarchie ; il étoit tel fous
les décemvirs, lorfqu’ils parvinrent à fe rendre les
ieuls maîtres de la république. Cet odieux gouvernement
fe fit encore lèntir d’une façon plus cruelle
aux Romains fous les triumvirs, qui après avoir ty^
rannilé leurs concitoyens, avoir abattu leur courage
& éteint leur amour pour la liberté, préparèrent
la voie au gouvernement defpotique Sc arbitraire
des empereurs.
OL ICA , (Géog.) ville forte de Pologne dans la
Wolhinie, avec titre de duché. Long. 44. 22, lat.
3 o. 33. (D . J .)
OLIMACUM, ( Géog. anc. ) ville ancienne de
la haute Pannonie, félon Ptolomée, l. II. c. xv. On
croit que c’eft aujourd’hui Lymbaeh en Hongrie aux
confins de la Stirie.'
OLINA, (Géog. anc.) i° . riviere de la Gaule
celtique qui eft préfentement l'Orne; z°. ancienne
ville de l’Efpagne tarragonoile, qu’on croit être
aujourd’hui Molina.
. E OLINDE, f. f. terme de Fourbiffeur, forte de lame
dépée, qui eft des plus fines & des meilleures, 6c
qui a pour marque une corne.
O l in d e , (Géog.) ville de l’Amérique méridio-
nale au Brefil, dans la capitanie de Fernambouc.
Tome X I.
E l l e e t o i t f i t u e e f u r u n c o t e a u d ’ u n a g r é a b l e a f -
p e c i j & l a r i v i e r e q u i t o m b e d a n s l e p o r t , s ’ a p p e l l e
Bibiribe. L e s H o l l a n d o i s s ’ e n e m p a r e r e n t e n 1 6 3 0 ,
& l e s P o r t u g a i s n ’ o n t p a s r é p a r é f e s r u in e s . Longit.
f é l o n C a f l i n i , 342. 21. 30. Lat. 8. ,8. Long, f u i v a n t
H a r r i s , o 42- 3 '• /’4v lat. y. 48. (D . J .)
O L I O U L E S , (Géog.) p e t i t e v i l l e d e F r a n c e e n
P r o v e n c e , d a n s l a v i g u e r i e d ’ A i x , a u d i o c è f e d e
T o u l o n . L e s P P . d e 1 O r a t o i r e y o n t u n c o l l e g e .
Long. 2g. g o . lat. 4g. 10.
O L I S U M , (Géog. anc.) v i l l e d e G r e c e d a n s l a
T h e f i a l i e . P l u t a r q u e e n f a i t m e n t i o n d a n s l a v i e d e
T h é m i f t o c l e , & P l in e , ;A- IF . c. ix.
O L I T E , (Géog.) v i l l e d ’E f p a g n e d a n s l a N a v
a r r e , c a p i t a l e d u n e m e r in d a d e d e m ê m e n o m . L e s
r o i s d e N a v a r r e y f a i f o i e n t a u t r e f o i s l e u r r é f id e n c e .
E l l e e f t d a n s u n p a y s a g r é a b l e & f e r t i l e , f u r l à
r o u t e d e P a m p e lu n e à S a r r a g o c e , f u r l e C i d a ç o
à 8 l i e u e s N . d e T u d e l , 8 N . E . d e C a l a h o r r a . *
C e f u t d a n s c e t t e v i l l e q u e m o u r u t e n i 4 z s C h a r l
e s I I I . r o i d e N a v a r r e , d e l a m a i f o n d ’È v r e u x ,
& f i l s d e C h a r l e s I I . d i t le mauvais. Long. /G. 12.
lat. 42. 20. (D. J .) ,
O L I V A , (Géog. ) m o n a f t e r e d a n s l a P r u f f e p o -
l o n o i f e f u r l a c ô t e , à u n m i l l e d e D a n t z i c k . , I l e f t
r e m a r q u a b l e p a r l e i r a i t é d e p a i x q u i y f u t c o n c l u
e n 1 6 6 0 e n t r e l ’ e m p e r e u r & l e s r o i s d e S u e d e & d e
P o l o g n e . Long., g 6'. 32. lat. 3%. 2G.
O L I V A 1R E , a d j . terme d'Anatomie , q u i f e j o i n t
a u m o t corps : o r çe q u e l e s A n a t o m i f t e s a p p e l l e n t
corps olivaires, f o n t d e u x é m i n e n c e s d e l a p a r t i e i n f
é r i e u r e d u c e r v e a u , p l a c é e s d e c h a q u e c ô t é d e s
c o r p s p y r a m i d a u x v e r s l e u r e x t r é m i t é in f é r i e u r e .
C e t t e d é n o m i n a t i o n l e u r a é t é d o n n é e à c a u f e d e
l e u r f i g u r e q u i r e f f e m b l e b e a u c o u p à c e l l e d ’ u n e o l i v
e . F o y e { C erveau.
. O L I V A I S O N , f . f . ( Econ. rufiiq. ) f a i f o n o h l ’ o n
f a i t l a r é c o l t e d e s o l i y e S i
O L I V A T R E , a d j . ( Gram.) q u i e f t d e l a c o u l e u r
v e r t e d e l ’ o l i v e .
O L I V E a f . f . ( Agriculture. ) f r u i t d e l ’ o l i v i e r ;
l e s olives d e V é r o n n e f o n t v e r t e s , d o u c e s , & m e n
u e s ; c e l l e s d ’E f p a g n e f o n t g r o l f e s , c h a r n u e s , &
a m e r e s ; c e l l e s d e P r o v e n c e t i e n n e n t l e m i l i e u e n t r e
l e s olives d ’ E l p a g n e & d e V é r o n n e . O n n e c u e i l l e
l e s olives q u e q u a n d e l l e s f o n t b i e n m u r e s , c e q u i
a r r i v e a u m o i s d e N o v e m b r e o u d e D é c e m b r e : i l
f a u t t o u j o u r s l e s c u e i l l i r a v e c l a m a i n , f i l ’o n v e u t
c o n f e r v e r l e s b r a n c h e s d e l ’ o l i v i e r . P o u r c u e i l l i r a i f
é m e n t l e s olives , o n f e f e r t d ’é c h e l i e s , & c e u x q u i
l e s c u e i l l e n t , l e s m e t t e n t d a n s d e s t a b l i e r s q u ’i l s o n t
d e v a n t e u x . E n f i n , o n f e f e r t d e p e t i t s c r o c h e t s p o u r
a m e n e r à f o i l e s b r a n c h e s é l o i g n é e s .
L e s olives n ’o n t p a s f u r l ’ a r b r e c e g o û t & c e d e g
r é d e b o n t é q u i l e u r a f a i t t r o u v e r p l a c e f u r l e s t a b
l e s l e s p lu s d é l i c a t e s . E l l e s n e l ’ a c q u i e r e n t , q u ’a -
p r è s a v o i r é t é c o n f i t e s d e l a m a n i é r é lu i v a n t e , a y a n t
a u p a r a v a n t u n e a m e r t u m e in f u p p o r t a b l e .
Q u a n d l e s o l iv e s f o n t e n é t a t d ’ ê t r e c o n f i t e s , c ’ e f t -
à - d i r e , d a n s l e s m o i s d e J u in & d e J u i l l e t , 6c b i e n
l o n g - t e m s a v a n t q u ’ e l l e s f o i e n t p r o p r e s à e n t i r e r
l ’h u i l e , o n l e s c u e i l l e , & o n l e s m e t t r e m p e r q u e l q
u e s j o u r s d a n s d e l ’ e a u f r a î c h e . A p r è s l e s e n a v o i r
t i r é e s , e l l e s f o n t r e m i f e s d a n s u n e a u t r e e a u p r é p a r
é e a v e c d e l a b a r i l l e o u f o n d e , 6c d e s c e n d r e s d e
n o y a u x d ’ o l iv e s b r û l é s , o u b i e n d e l a c h a u x ; e n -
f u i t e o n l e s f a i t p a f f e r e n c o r e d a n s u n e f é c o n d é f a u -
m u r e f a i t e d ’ e a u 6c d e f e l , a v e c l a q u e l l e o n l e s m e t
e n p e t i t s b a r i l s , d a n s l e f q u e l s o n l e s e n v o i e : m a is
p o u r l e u r d o n n e r c e t t e p o i n t e a g r é a b l e q u ’ e l l e s o n t ,
o n j e t t e p a r d e f fu s u n e e f f e n c e c o m p o l é e o r d in a i r
em e n t d e g i r o f l e , d e c a n e l l e , d e c o r i a n d r e , d e f e n
o u i l , &c.
L a c o m p o f i t i o n d e c e t t e e f f e n c e e f t u n e e f p e c e d e
. L J 1 ij