p i i P A R
'iem-.es de l'cquaiion, &c. bit reifipîit par des 8 tes
S u
e x ‘
■ *
b x n x y *
H ' cy f t p ' - - myt &c.
termes qui devraient fe trouver dans 1 équation &
qui ne s’ÿ trouvent pas ; & p a r le moyen d’une règle
qu’on applique à ce parallélogramme, ciilbrte qtvelle
paffe par-deux ou pluùeurs termes.qui.font en ligne
droite , & .qu’elle ftiffe tous Jes autres termes au-tlef-
lus ou au-deffous, Ou à gauche ou à droite , on trouve
la lolution du problème. Par. exemple,,,dans le cas
prclent, fi.t = a , les termes de deffoùs à, c y , l y ' ,
&c. tous couverts par la réglé, donnent la valeur de
y , en fiiiiant a + cty &c. = t>. Si le terme a
manquoit, on aurait à la fois b x -f- c y — <r, & cy
j , /y 1 '_p my ‘ — ô. Si x — ' oo, les termes lùpérieurs']
h x ' q- tn y ’ e , couverts par la réglé j & , au-def-.
fo is rieiquels tombent tous les autres, .donnent y ’
s* 1- p n peut voir dans lès tifages de Canjyfi de
Défiants de M, ï’aîtbe de-Gtia, & .dans ? infréduction
i l ’anatÿfè des lignes'courbes de M. Crammer , là dé-
monftration , lés différens ufages, & les: applications
de cette réglé, fuivant lés càs]qui peuvent le
préfenteï^ il iiifiît ici d’en donner l’eiprit. Il eft bon
d’obferver que MM. de’Güa & Crammer transforment
le par.illibgammù en un triangle qu’ils appellent
anàlyrlqile, ce qui ne change rien au fond.
En général, la l'elfe appliquée dans les parties
fupérieures donne les valeurs dey, qui répondent à *
infime, & la réglé appliquée aux parties inférieures
donne lés valeurs de .yqm répondent à i = c. Cela
ed fondé i°. fur ce que fous les termes inférieurs à la
réglé font en général d’un ordre moins élevé que
ceux par où la réglé paffe ; S i qu’au' contraire tous
les termes fupérieurs à la réglé font en général d’un
ordre moins élevé. i° . Surcç que dans tous les termes
par où paffe la réglé,les expofansde ,v & ceux- de y
font en progreffion arithmétique.
Povirfefervir commodéinent de cette réglé , ilfeut
i° . fuppofer toutes les cafés fembtahjes & d’tme
égale furface, foit quarrées , foit reûangles. x».
Imaginer que chaque terme de l’équation foit au centre
de la cale, & remplir ces centres par des- étoilés ,
ou par quelque autre marque, & les termes raides
par des points. C ’éft aitift qu’en au féM . Crammer,
c ïïé v ij. de fon oùvvage , auquel nous renvoyons.
Si oh voüloit favouries valeurs de * qui répondent
à y ~ o 7 qu à y — co , il faudrait'-coursier le- triangle
fur ia> bande faits y , c’eft-à-dire, fuppofer fa
bande a fi-b x q-c , &c. horifontale, Sc fuivre 1a
même méthode*. ,
Ainft on n’a q;:'à faire palier autant de règles qu'il
fera pôffible par deux ou plufielirs termes qui foient
eh ligne droite , & fuppofer que tous les termes
foierit Renfermes àUrdêdans de ces réglés , ïbüs iè§
fermes enfilés par chaque réglé donneront une équation
leparée ; & fi le triangle eft fuppofé; eôüché fur
la bande d e s y , les réglés lupërieures donneront les
Valeurs de y répondantes à * = oo , & lés inférieures
les valeurs de^y répondantes à x = o : mais fi le
triangle eft couché fur la bande des a:,- alors les règles
fupérietires .donneront les valeurs. d.e x qui répondent
à j = ôo, & les réglés inférieures donneront
les valeurs de * qui répondent à y -2 .0 . Vy e ç
les articles Sérié & Suite. (O )
- P A R A L L O G ISM E , f.m. en L'orque ; e’eft un
faifonnement faux , ou une erreur commife dans la
démonftration, quand la confequence eft tiree de
principes qui font faux ou qui ne font pas prouves ;
bu bien quand on gliffe fur une propofition qu’oh
àuroit dû prouver. Voyc£ E r r e u r , R a i s © N N E-
MENT, D É MO N ST R ATION, &U
Le parallogifme différé du fophifmev en:êe que lé
fophifme fe fait à deffein & par fubtilité , 6c le parai*
logifme par erreur & par défaut de lumière fuffifante
& d’application, f^oye^ S o p h i sMe .
Cependant MM. de Port-Royal fèmblent ne mettre,
aucune différence entre l’un & l’autré. TouS
Ce'iiW qui ont cherché la quadrature du cercle Ont
fait des par allôgifmes. Vôye{ Q uadrature.
P A R AL C PH I E , f. f. {Anat. ) terme énergique
employé par Keill & autres Anatomiftès, pour défi-
gner en un feul mot la partie latérale la plus baffe du
col ; ce mot eft compofé de «wap*, proche, & de xc<pia,9
éminence du dos ; c’eft, félon K e ill, la partie latérale
m m us baffe du col. (D . J .) ;
PARALOURGE, f. m. (.Antiq.grecq.) «jrstpaXèvpyoç ,
c’étoit chez lès anciens Grecs une elpece de^ vêtement,
avec une bande pourpre de chaque cote/
PARALYSIE, f. f. ou PARALYTIQUE, f. m. ( Médecine.
) la paralyfte eft une maladie cara&érifée pat-
une privation plus ou moins complette , plus ou
moins générale du mouvement & dufentiment, ou
de l’un des deux. Son nom lui vient du grec 7rapa.xva9
refolvo, je réfous; les Latins traduifent quelquefois
le mot grec de Trapaxénc par refolutioy 6c meme en
françois celui de réfolution n’eft point , abfolument
inufité dans cette fxgnification. •
L’idée générale de paralyfit en comprend deuxe-
efpeces que l’obfervation a fait diftinguer ; favoir,
la paralyjie du mouvement que les Grecs appellent
«k/w /*; & la paralyjie du fentiment, qu’ils nom-,
ment ; il eft affez rare -qu’elles fe rencon-
. trent enfemble , plus fouvent le mouvement eft
aboli & le fentiment perfifte ; il n’y a que quelques
exemples de privation de fentiment dans des
parties qui confervoient le libre exercice des mou-
vemens ; on en trouve deux rapportes dans 1 Hift* de
Vacad. royale des Sciences , l’une & l’autre èipece
peut-être univerfelle ou particulière , occuper tout
le corps , ou feulement une partie plus ou moins
étendue; on lui a donné le nom dzparaplégie , lorf-
que toutes les parties au-deffous du col font affectées
; & elle a été appellée hemiplegie, lorfque, comme
le nom l’indique, la moitié du corps divifé en
deux parties latérales étoit paralyjie; cette efpece eft
celle qui fe rencontre le plus communément dans la
pratique. On n’a defigne fous aucun nom particulier
la paralyjie qui occupe le vifage , les paupières , lë
co l, le gofier, la langue, les bras, les jambes, les
inteftins, la veflie, la verge, &c. celle qui a fon fie-
ge dans l’iris eft plus connue & traitée fpécialement
lous le nom de goutte feraine. Viye{ ce mot.
Les fymptomes qui conftituent la paralyjie font
fimples, en petit nombre & nullement équivoques ;
le mouvement & le fentiment étant des fondtions
qui tombent fous les fens; on s’apperçoit d’abord de
leur inexercice, & on juge furement qu’une partie
■ ^ft pàralyfée , par fon infenfibilité & Ton inaptitude
ian mouvement ;• on en eft plus affüré dans les parties
internes-par le dérangement total des fondions
auquel le mouvement & le .fentiment font néceffai-
res. Lorfque la paralyjie eft univerfelle', locfqu’elie
-ftiérïte les noms de paraplégie & d’hémiplégie ; Ibrf-
.mi’elle attaqvre; les organes- extérieurs des mouve-
-mens mufculaires, elle s’annonce; clairement au pre-
-miér èoiip d’oéil par l’impoffibilité où eft le malade
-d’exécuter aucun mouvement., par la flaccidité des
^parties parulyfèes-, .par la coiivulfion des mufdlès an-
rtagoniftes , & c . Dans l’hémiplégie qui s’étend fur' le
•vilage, la paupière du côté affecté eft abaifl.ee , les
-levres font tiraillées par les mufcles de l’autre côté ,
elles obéiffent à leur effort qui n’eft point contre-ba-
• lancé par celui des antagohi’ftes, privés de leur act
io n , la bouche eft tournéè:,: en.le portant davantage
du côté fain , elle défigure, le vifage & -fait un
■ petit gonflement de ce côté ; il y a beaucoup de pa-
-Yalyjîes qui n’ont d’autre fymptame que cette diftorfion
de la bouche , & qui n’en font, pas moins bien
caraélérifées; j’ai vu cependant un médecin qui joüit
de quelque réputation, un de ceux, qui trouvent le
feorbut partout , prendre, cette diftorfion pour une
fluxion Icorbutique:, quoiqu’à ce figne fe joignît encore
l’abaiflement involontaire. de la paupière du
• côté oppofé qui décidoit bien la m a la d ie& donner
en conféquence pendant très-long-tems, fort
inutilement,comme on croira fans peine,du petit-lait
avec du fyrop anti-feorbutique ; tant le préjugé péut
1 aveugler les hommes & leur faire prendre le change.
La paralyjie des nerfs optiques fe connoît par la
cécité; des nerfs acouftiques, par la furdité; des nerfs
olfaftifs & guftatifs, par la perte de l’odorat & du
goût ; des nerfs qui fervent au taft, par la privation
; de ce fens. La paralyjie des mufcles.de la langue produit
l’aphonie ; celle des mufcles du c o l,. fà flaccidité
& .fon abaiflèment continuel, de.côté ou d’autre
, ou fa rétraction d’un côté fi la paralyjie n’occu-
- pe que les mufcles de l’autre côté ; le fphin&er de l’anus
& de la veflie paralijés laiffent échapper conti-
nuèllement les excrémens & l’urine, & le défaut d’é-
re&ion annonce la paralyjie de la verge, &c.
La paralyfte. ne fe décide pas pour l’ordinaire tout
de fuite dans une perfonne qui fe porte bien, les at-
taques de paralyfie primaires ou protopathiques font
très-rares, plus fouvent elles font une fuite de l’apo-
pléxie incomplettement guérie, lorfqu’elles n’en ont
point été précédées & qu’elles dépendent d’une autre
caufe ; elles s’annoncent lentement par des en-
gourdiffemens, des ftupeursdes tremblemens dans
les parties qui doivent être le fiége de la paralyfie ,
par des convulfions plus ou moins générales, par
: des vertiges , des maux de tête opiniâtres , &c. on
voit quelquefois des pèrfonnes fe coucher en bonne
fanté , & fe réveiller paralytiques ; il eft alors très-
probable qu’il y a eu une efpece d’apopléxie pendant
le fommeil, dont la paralyjie a été la fuite, l’effet
, le dépôt, & peut-être, la crife..
La paralyfie fuccédant fréquemment à l’apOpléxie,
il s’enfuit qu’elle reConnoît pour caufes toutes celles
qui concourent à la production de cette maladie,
dont la claffe eft extrêmement vafte ; voye{ A p o p l e x
i e . Outre ces caufes , celles qui l’excitent immédiatement
font très-multipliées ; il n’y a peut-être
point d’erreur dans l’ùfage des fix chofes non naturelles
, point de caufes ordinaires de maladie , qui
dans des fujets difpofés ou dans certaines circonftan-
ces n’ayent déterminé la paralyjie. Les pallions d’ame,
fur-tout les chagrins vifs & durables , y difpofent
très-fouvent, comme je l’ai obfervé ;.les chûtes fur
la tête & le dos, les luxations ou fraCtures de l’épine
en'fdnt des caufes très-ordinaires , & dans ce cas la
paràlyjie a fon fiége principal dans les extrémités furtôul
inférieurés, dahs les inteftins & la veflie ; on
trouve plufieurs exemples de ces paralyjies dans les
mémoires des curieux de. la Raturé rapportés par
Scbiibartus j .HelwigiuS; &c. Foreftus fait mention
d’une paralyjie >, cauiee par un c'oup d.e pierre far le
cou , lib. Xvobferv-. C)S. Wdlfàflgus , Wedelius , dit
avoir vû furvenir une paralyjie des jambes à une
boflè ou diflocation lente des vertebres du dos , oc-
cafionnée. par tine cliûte -, ce qui eft extrêmement
rare. Lè froid violent & continuel, fur-tout joint à
l’humidité, produit fréquemment le même effet, telle
fut la caufe de la paralyfie des parties inférieures,
obfervée par Hermann Lummius dans deux ouvriers
qui avoient reftélong-tems au fond d’un puits,
occupes à le nettoyer ; de celle qui.furyint ay gofier
d’un apothicaire, pour avoir bû de la biere trop fraîche;
de celle qu’éprouva un jeune homme qui eut
l’imprudence de coucher pendant une miit d’hiver la
fenêtre de fa chambre ouverte ; de celle enfin qu’eut
aux parties inférieures & au bas-ventre un capucin j
qui après s’être purgé fe promena les piés nuds dans
un jardin humide, & pendant un tems froid & nébuleux
, fuivant les obfervations d’Helwigius ; Pim-
prelfion fubite d’un air trop froid occafionne les mêmes
aeçidens,lorfqu’on s’y expofe après s’être échauffé
par des débauches par des excès de,liqueurs fermentées,
&c. L’hiver.eft le tems le plus favorable
faux paralyjies, & les vieillards y font les plus fujets.
L’ufage immodéré des liqueurs vineufes -, ardentes 1,
fpiritueufes, fait aufli un grand nombre de vieillards
paralyiiqilesi \
La fuppreffion des évacuations fanguines ou féreu-
,fés, naturelles, ou excitées par Part, continuelles où
périodiques-ou même fortuites , a produit beaucoup
de paralyjies ; de ce nombre font, les paralyjies qui
.ont fuccedé à des réglés, des hémorrboïdes, des
.vuidanges , des dyffenteries, diarrhées, falivation ,
fucurs j &c. arrêtées fubitement parle froid, la crainte
, la frayeur -, l’ufage déplacé des narcotiques, des
aftringens, des répereuflifs, & ù des yieux ulcères i
■à des fiftules qu’on a imprudemment fait cicatrifer,
à des teignes, des croûtes laiteùfés,, des gales, des
dartres, des bouffiffures répercutibles ; des maladies
locales, même fans évacuation, peut-être aufli fans
matière, ont dégénéré en paralyjie, lorfqu’on les a
combattues par des topiques répereuflifs , ou par
d’autres remedès donnés mal-à-propos ou trop précipitamment
; telles font toutes les maladies arthritiques
, rhumatiques, qu’on a vû fi fouvent 'donner
naiffance aux aceidens les plus graves entre les mains
des charlatans effrontés qui voulaient les guérir. Les
évacuations trop abondantes ont quelquefois aufli
produit la paralyfie : Helwigius raconte, qu’un moine
Francifcain fut atteint d’une paralyfie univerfelle
à la fuite d’une fuperpurgation qui dura deux jours..
On en a vû furvenir à différentes maladies, foit par
l’effet même de la maladie, foit caufée par un traitement
peu convenable»
Ragger dit avoir obfervé une paralyfie univerfelle
à la fuite de la petite-vérole ; le même auteur rapporte
l’exemple d’une hémiplégie qu’avoit excité une
ifehurie. Schultzius fait mention d’une paralyfie fetn-
blable produite par une hydropifie ; Refinus Hémi-
lius a obfervé une paralyjie univerfelle fuccéder aux
fievres intermittentes ; de toutes les maladies non fo-
poreufes, celle qui fe termine le plus fouvent par
la paralyjie ; c’ eft la colique, & fur-tout la colique
minérale qu’on appelle aulfi colique des Peintres ou du
Poitou, & plus proprement rachialgie, & qui eft principalement
produite par i’ufage intérieur des préparations
du plomb.. Voye{ C o l i q u e . La paralyjie dans
ce cas affe&e les extrémités , & plus ordinairement
les extrémités fupérieures. Les obfervations de ces
fortes de paralyjies font très-nombreufes ; quelques