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110 RO C H E S ÉHUPTITES.
ses lianes, des lambeaux de mani e altérée, ayant plus d'un
pied d'épaisseur. Los liions (dykes) de Impp se montrent
encore plus nombreux sur la rive droite du ileuve où ils traversent
dans tous les sens les roches ignées ' : Celles-ci composent
la plaine ondulée qui sépare le fleuve du village
Kaledjik, au milieu duquel s'élève un pic isolé de tracliyle
rouge, couronné par les ruines d'un ancien château.
A deux lieues environ au nord-ouest de Yuzgat, une
grande variété de trachytes composent la vallée dans laquelle
est situé le village Kaït Koï; W. Hamilton y signale un filon
considérable de trapp dirigé de nord-est au sud-ouest, et
paraissant descendre de la montagne ITabak-Tepé (Ilalakdjé
Dagh?), située au nord du village. A l'ouest de Kaït
Koï, sur la route qui conduit à Nefes Koï, les trachytes sont
remplacés par des grès rouges; mais, à deux lieues au nord
du dernier village, s'élève une crête considérable qui, selon
W. Hamilton", est composée de roc/ies Irachyliques et porplmriques,
ainsi que des conglomérats. Ces roches continuent
jusqu'aux parages de Bogaz Kevi, oil, à peu de distance
de ce village, elles cèdent la place à des calcaires
q u e W . Hamilton désigne sous le nom de scaglia'.
Enfin, à 13 lieues environ à l'est de Yuzgat, à l'extrémité
méridionale de la vallée arrosée par un affluent droit du
Tchikrik Sou, j'ai observé plusieurs groupes de porphyre
quartzifère intimement associé à des roches trachytiqiies et
basaltiques. En ellet, dans les parages où le Tchikrik Sou
reçoit le Megara Sou et où la vallée, traversée parle premier
du nord-est au sud-ouest, continuo dans la direction du
•1. Rp.searches in Asia Minor^ vol. i. p. 4M.
2. Ihid., p. 391.
3. Und.
C l I A t ' I T K E m.
Uûi'd au sud, la vallée de Megara Sou est bordée de marnes
verticalement redressées (probablement crétacées), qui entre
Yengi et Izibouyouk sont percées par un porphyre quartzifère
dont la pâte gris rougeâtre distinctement striée renferme
des grains de quartz et de petits cristaux d'orthose.
A 3 lieues au sud du village Izibouyouk, situé près du bord
droit de la vallée de Megara Sou, celle-ci se termine en une
pointe qui aboutit à un plateau ondulé où le porphyre quartzifère
perce d'abord çà et là et finit ensuite par former une
montagne conique qui se dresse au milieu du plateau et
au pied méridional de laquelle est situé le village Karamegara,
aune altitude de 1,189 mètres. Le plateau, ainsi que
la contrée comprise enire Karamegara et Abdoun-ahman
Beï, village dont l'altitude n'est plus que de 995 mètres,
sont une vaste surface ondulée, parfaitement déboisée, et sillonnée
de ravins profonds ou de gorges dirigés en moyenne
de sud-ouest au nord-est, et dont les surfaces alignées
comme au cordeau sont composées soit de basalte soit de
conglomérats basaltiques ou tracliytiques. Ces roches éruptives
s'étendent jusqu' à une lieue environ au sud-est-sud d'Abdourrahman
Beï où elles se trouvent remplacées par des
calcaires, mais le porphyre quartzifère reparaît de nouveau
dans les parages de Sakalki et continue jusqu'à ceux
d'Oglou Ouzoun. Près de ce village on descend dans une
vallée peu profonde dirigée du sud-ouest-sud au nord-estnord;
elle peut être considérée comme la double ligne de
démarcation d'un côté, entre le domaine éruptif de Karamegara
et la zone des roches sédimentaires (appartenant probablement
au terrain de transition de l'Ak Dagh), et de
l'autre côté, entre la région des plaines et la région montagneu.
çe.