f i t ? !
r . '
i i i f
C H A P I T R E VII.
DOLÉRITES ET BASALTES DE 1.'OUEST DE L'ASIE MINE ÜBE.
DoMrites et 6.13.11165 du Bosphore. — Basaltes et cOûglomiSrats basaltiques du
littoral méridional du golfe de Moudania. — Affleurements basaltiques entre
Demetoca et Guredjé. — Basaltes des par.iges de Kiresen. — Basaltes de la vallée
d e Geurduk Tchai. — Basalles de la Calacécauméne. — Aspect de cette région,
vue de Koula. — Trois périodes éruptives. — Prolongation orientale du domaine
b a s a l t i q u e de la Catacècauméììe. ~ Basaltes entre Oucliak et Geiliz. — Basaltes
d u lac de Simav. — Basaltes entre Davala et Yenichehr couronnant les montagnes
de micaschiste. — Basaltes de Taouschanlu et d'Eseben. — Roche énigm
a t i q u e des parages de Mongbla. — Cette roche constituant une nouvelle
espèce sous le nom de MuglaUle. — Extension de la muglalite, — Incrustations
curieuses dont elle est revêtue an contact avec l'eau du lac de Salda. — MwjlaXile
des parages de Bouldour infraposée à des siibles et marnes redressés. — Conglomérats
quaternaires s'appuyant sur des rochers de muglalite.
Les dolérites et les basaltes se présentent tout d'abord
dans le voisinage de Constantinople où ils se trouvent si
intimement liés les uns au.f autres, qu'il devient souvent
impossible d'en déterminer les limites respectives, ainsi qu'on
le verra par l'examen que nous allons faire des roches éruptives
du Bosphore. A cet effet, je résumerai le travail que
j'avais déjà publié sur ce sujet', tout en lui laissant cependant
un certain degré de développement, ce qui, eu égard à
la multitude de localités non indiquées dans ma carte géolo-
1 . tx Ho^phorc et Comianiinopk, p. 409-426.
C I I A P I T R I Ï VU.
gique de l'Asie Mineure, m'a déterminé à reproduire avec
quelques changements ma carie spéciale du Bosphore que
j'ai jointe au présent ouvrage.
Le groupe de roches éruptives qui entourent l'embouchure
septentrionale du Bosphore est divisé par le détroit en
deux parties que nous allons étudier successivement.
La partie qui occupe la rive européenne s'étend tout
le long du littoral compris entre Kilia et le village de Yenimahalla
situé à i kilomètre au nord-est de Buyukdéré, et
qui n'est que la continuation septentrionale de Saryari; elle
s'avance ensuite en ligne presque droite, depuis ce dernier
point jusqu'au village Skombre Koï, où elle se recourbe
à l'est jusqu'aux parages de Yerlu K.oï ; puis elle tourne de
nouveau au nord-ouest-nord en dépassant un peu Demirdji
K.OÏ, et enfin, à une distance peu considérable au nord de
ce deniier village, elle redescend au sud et vient, par des
contours ondulés, rejoindre les parages de Yenimahalla. L'espace
ainsi délimité rappelle la forme d'un coin irrégulier dont
la pointe se trouve à Y'enimahalla, et dont le côté occidental
est traversé par une bande étroite de dépôts dévoniens qui,
comme un golfe allongé, pénètre dans le domaine éruptif
jusqu'au delà de Demirdji Koi. Nous allons maintenant parcourir
ce domaine pour apprécier la nature des roches qui
le composent.
Ce sont les dolérites et les basaltes qui paraissent y
jouer te rôle le plus important, du moins là oil les roches se
présentent dans un état qui comporte la détermination de
leurs éléments constitutifs. Malheureusement tel n'est pas
toujours le cas, car très-souvent elles se réduisent soit à des
masses plus ou moins désagrégées, soit à des conglomérats
grossiers ou tufs à grain très-menu, formés à la vérité sur
i« :
' «I
<i l