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94 l l O U I I K S KUUI'I'IVES.
par des masses de tut tracliyli(lLie. Ce dernier est ciael(iL.efois
disposé en couches redressées plongeant à Test sous
des angles de 30 à kO degrés. A 3 lieues environ au nord
du village Eulbel., les deux bandes tracbytiques qui s'appuient
sur le revers septentrional du Karadja Uagli sont
j-emplacées par les dépôts tertiaires, qui paraissent continuer
j u s q u ' à Angora.
La portion trachylique de la grande vallée qui s'étend
au nord de la chaîne transversale du Karadja Dagh est
une surface presque complètement déboisée, mais, en
revanche, revêtue d'un beau tapis végétal, qui çà et là forme
de gras pâturages et se trouve cmaillé de teintes les plus
variées
Au sud-ouest d'Angora l'extension du noyau trachylique
est encoi'e plus restreinte qu'au sud et au sud-est de cette
ville, car déjà, à moins d'une lieue à l'ouest et au sud-ouest
d'Angora, les calcaires tertiaires i-emplacent les trachytes.
Cependant ceux-ci se manifestent de nouveau dans les
parages de Batilloyoundji, où à peu de distance, au nord, à
l'est et à l'ouest de ce village, se dressent plusieurs séries
de rochers trachytiques; celles situées dans la direction de
l'est forment une succession de hauteurs échelonnées sur
une ligne ayant environ une lieue de longueur du nord-est
au sud-ouest, tandis que la série (lui s'allonge du côté de
I l'armi les GramiiKH's qui consliUu-nl le foml (le ces pàUiragos <lomi-
„o.nl . ici était le cas au mois de juin) : Bromus m-oclns T... I'm Imlliosa
I avec les deux variétés « et Ij ivimpiira), Agropyriim dtmjmUhemim
S,.i- Stipa aipiUiila l- l'hloum tummun 1.., et lùbpnus criuUus Selireb.
Ces Graminées se trouvent associées à plusieurs plantes rares ou nouvelles
romme Cenlaurea Tchihalche.ri l'isch. (dérrite dans ma Hwt rf» tAtt»
V i n e a r e , vol. II. |i. 311). Oiiofma f/iV/nii/pa l.mk., .-Isirat/nte rmiesrrns,
DC.
C H . M ' I T I Î F 111.
l'ouest n'a que peu d'extension et ,se Irotive, à peu de distance
(au sud-ouest) de Batilloyoundji, remplacée par des
dépôts calcaires probablement jurassiques. A 1 1/2 lieue
au sud-ouest de Baba Eyub, ces calcaires sont percés par
quelques éruptions trachytiques locales.
1! paraît que, de concert avec d'autres roches éruptives,
le trachyte se manifeste fréquemment dans la région com-
|)rise entre Batilloyoundji et Scvrihissar; du moins c'est ce
qui semble résulter des renseignements fournis sur cette
région par W. Hamilton, qui s'est rendu d'Angora à Sevrjhissar
par Batilloyoundji, Begesch et Mulk, itinéraire que
je n'ai pas été dans le cas de suivre. Or, selon ce savant,
à quelque distance de Batilloyoundji, se présentent des hauteurs
peu élevées composées de trachyte à disposition colonnaire
faiblement prononcée. L'éruption de la l'oche ¡jaraît
avoir eu lieu à travers les dépôts calcaires qui se trouvent
soulevés en forme de coupole, de manière que les couches
plongent en rayonnant autour du centre de soulèvement.
Ces trachytes paraissent continuer sur l'espace d'une lieue
à l'ouest de Batilloyoïnidji et composer la hauteur conique
nommée Assarli Kaya'. En quittant Batilloyoundji pour se
rendre à Begesch, W. lEainilton franchit tout d'abord une
chaîne oii les Irachytes percent à travers les calcaires ; souvent
ils surgissent au-dessus de ces derniers, eu masses de
deux à trois pieds d'élévation, et revêtent les formes les plus
variées qui à une certaine dislance les font apparaître comme
autant de châteaux ruinés. De cette chaîne trachylique on
descend dans une contrée ondulée et aride, composée de
calcaires marneux et de marnes rouges et blanches qui, à
l , Rpsearehes hi Aria Mincir, etc., vol. I, p. .iSS.