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""s TEl l l iAlNS ni; TIIANSITION.
. Spirißr subspocioms. Ve™. - R,,virons de Tl.arapia, Je Kalender
cl de Venikcvi.
Slrophomena rhomlioirlalis. Walil.— Tharapia.
Lepioena laticosla, Conr. — Kniender.
— DiUerlrii, Jliircli. — Rnlro Tlulrapia ol Venikcvi.
Clwneles sarciimlala. Sdii. — Kalender.
— BoUai/ei, Vern. — Tharapia.
Slromalopora poUpmrphn, Goldf— Tharapia.
Ces fossiles suffisent déjà pour prouver que les caraclères
paléonlologiques, si distinclemeiil prononcés dans les para-
S e s d ' A r a a o u t Kevi, s'appliquent à l'ensemble de la côte euroircenne
comprise enire Péra et liuyukdéré, et que par conséquent
cette còle ajìpartient tout entière, non-.seulement
au même terrain, niais encore au même étage. ¡Nous verrons
qu'il en est ainsi également de la còte opposée, sur
laquelle nous allons passer.
XI.
L a délimitation du domaine dévonien de la côte asialique
est bien plus difficile que celle de la côte européenne,
en raison de la manière dillérente dont l'un et l'aulre de ces
domaines se comportent à leurs points de contact avec les
dépôts plus récents. En effet, dans la portion européenne,
.Jes terrains dévoniens se déiachent plus ou moins nettement
des dépôts tertiaires limitrophes, dont les caractères
minéralogiques et stratigraphiques suffi.sent déjà à eu.K seuls
pour les faii-e distinguer des premiers, parce que les roches
qni composent les dépôts lertiaires n'ont aiicune analogie
o.xlérieure avec celles des lorrains dévoniens, et conirasieni
C l l A I - r m E l'ItEillEU. 803
par leur siralification horizontale avec le redre.s.senieiit des
couches paléozo'iques. il n'en est pas de même du leriuin
dévonien de la còle d'Asie, oii il se Irouve en contact
immédiat avec le len-ain crétacé dont les caraclères minéralogiques
et sti'atigraphiques souvent se rapprochent tellenienl
de ceux du lerrain dévonien, qu'à défaut de fossiles,
les considérations puisées dans ces deux caraclères ne suITisenl
point pour faire distinguer les deux terrains l'un de
l ' a u t r e . C'est donc à des études futures qu'est réservée la
tâche de tracer d'utie manière définitive la ligne de démarcation
qui sépare, au nord-est et à l'est, le terrain dévonien
du terrain crétacé ; en conséc|uence, je ue puis assigner
qu'un caractère provisoire à cette limite telle que j e la donne
aujourd'hui, en la représentant par une ligne <iui se dii'igerait
d'abord au sud du cap Karabouroun et passerait entre
les villages Kalischli et Karakerès, puis décrirait une coiu-be
successivement dans les directions du sud-est et du sudouest
pour longer les ramifications de l'Aidas Dagh, et enlin
aboutirait au littoral de la mer de Marmara, à peu de distance
à l'ouest du bourg Guebizé, mais en cmbrassanl le
bord oriental de la baie de Touzia.
X l t .
L e s roches qui composent le système dévonien de la
côte asiaticiue du Bospliore ont la plus gi-ande analogie
avec celles que j'ai signalées sur la côte opposée; seulement.
dans la partie asiatique de ce domaine, les quartz
acquièrent un développement et une importance qu'ils n'ont
point dans la partie européenne. Quant aux condilions stra-
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