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Ô86 TERIiAlNS Dli Ï1ÎANSITI0N.
l'hypolhèse dont j'aurais été obligé de me contenlcr, n'ayant
pas examiné moi-même la région en question ; lieuronsement
W. Hamilton, qui l'a traversée en deux sens, nous
fournit à cet égard quelijucs renseignements qui donnent
à mon hypollièse beaucoup de probabilité. Ainsi W. TT,imilton
signale ' au sud-ouest du village Kran Ivoï (situe
à 5 lieues environ au sud-est de Koula) des hauteurs ondulées
composées de schistes qui, très-pi'obablement, ne sont
que la continuation des micaschistes et thonschiofer qnej'ai
constatés plus à l'ouest, enire Roula et Alaschehr. De même,
il indique des hauteurs de micaschiste au sud-est de Havanlar,
en faisant observer que ces hauteurs constituent le
prolongement des massifs montagneux du Tmolus. Ensuite,
l'éruption trachytique qu'il signale à l'est de Ilavanlar, près
du village Kayali, se trouve au milieu des roches schisteuses
et métamorphiques et ici encore le savant anglais traversa
des hauteurs composées de marbre blanc plongeant
au sud-est , et infraposé à un tiionschiefer, l'oclies qui forment
le bord septentrional de la vallée du Méandre occupée par
des dépôts lacustres horizontalement slratifiés. Enhn, à peu
de distance à l'est de Tchakmak, W. Hamilton mentionne
le nhcascliiste qui, par conséquent, se rattache à la même
roche qu'il indique à Kran Koï ; selon le savant anglais, ce
micaschiste continue entre Tchalcmak et Aklach, où il renferme
de beaux cristaux d'oxyde titanique et s'étend de là
j u s q u ' à Koula, interrompu localement par des éruptions
basaltiques.
1. Researdies bi Asta Minor, etc., vol. I. .55.
2. Wid., voi. I, p. (57.
3. im. , vol. 1, p. 136.
CIIAI'ITIIIÏ 11.
.XV.
Au nord du domaine volcanique de Koula, la contrée
montueuse comprise entre le Gediz Tchaï (Hermus) et la
chaîne du Uemirdji Dagh est en grande partie composée
des mêmes terrains de transition qui forment en quelque
sorte une ceinture autour de ce domaine volcanique. Quant
à la chaîne très-allongée dont la partie orientale poi'te le
nom de Demirdji Dagh et l'extrémité occidentale celui d'Ouzoun
Yaïla, je n'ai visité que cette dernière et n' y ai vu que
des dépôts évidemment postérieurs aux terrains de transition,
tandis que, d'après MM. W. Hamilton et Stricl<land ces terrains,
et notamment les micaschistes associés à des marbres
blancs, semblent jouer le rôle dominant dans la composition
de la charpenle solide du Demirdji Dagh proprement dil.
De plus, les nombreux fragments de gneiss, signalés par
les deux savants anglais dans les parages de Mamjik (cours
SLqiérieur du Simav Tchaï), proviennent vraisemblablement
des massifs gneissiques constatés par moi au nord-ouest
du lac Simav, notamment entre les villages Daredji et Sinekler,
et par conséquent il devient probable que ces massifs
s'étendent jusqu'aux parages limitrophes de Mamjik, ainsi
que je l'ai marqué (approximativement) sur ma carte, en
rattachant le gneiss de ces derniers parages à celui que j'ai
observé dans les contrées de Simav et de Gueurdiz. D'après
les mêmes auteurs, les rangées de Ijauteurs qui rattachent
'I. Tramaci, of the gaol. soc. of London, t' sòr., part the first
vol. VI, p. 7.
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