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4(0 TiOCllES ÉlirPTIVES.
environ an nord-ouest de Raraman) sur le sentier cjui
conduit de ce village h. Aïdjilar. Ici encore, selon le savant
anglais, cette roche jìaraìt avoir causé une grande perturbation
dans les dépôts sédimentaii'es limiirophes Les deux
localités dioritiques signalées par W. Hamilton dans la
l'isidie et dans l'isaurie sont séparées du côlé du sud et
du sud-est par une région assez vaste, des groupes dioriliques
de la Gatatie el de la Cappadoce que nous allons
étudier maintenant.
Dans la Galatie et notamment dans la région désignée
aujourd'hui par le nom de Bozok, les diorites se présentent
moins en masses continues qu'en lambeaux sporadiquement
disséminés. Ainsi, dans les parages de Topdji (à environ
Il lieues au sud de Yuzgal), le dioiite l'orme plusieurs
alTIourements considérables qui occupent presque exclusivement
un espace de 1 lieue 1/5 du sud au nord. Il est plus
ou moins foncé, d'un grain fin et passe tantôt à une roche
schisto'ide rappelant certainsthouschiefer, tantôt à une roclie
distinctement cristalline, composée d'amphibole Irès-luisante
et d'un feldspath également d'iui éclat vif el d'une parfaite
limpidité, ainsi que do grains à peine appréciables de fer
m a g n é t i q u e ' .
I. nenearches in A^iti iVinor, voL 1, p.
i. Il csl possible (|iie lo dlorlle ilc To|iilji se raUaciic ii celui i|ue j'ai
sienalô (p. 347) dans le donuiinc ijranitiqim enlre Alizy el VuzgaL. En éludiant
le lerraiii terliaiie iiilëiii ur, nous verrons (|u'cnlre 'topdji cl Vuzgal,
les calcaires noii-s sonl caraclerisés par des fossiles eocèiies rcnlermcnl des
fragraeiils de dioi'ile, fail <pii prouve tjue dans celle région les dépôls
éocènes se sonl foijnés ¡loiidrieurfniteitt ii l'értiplion des diorites.
CHAPITRE XV 4M
[)e même que dans la Galatie, le diorite ne se présente
dans la Cappadoce que d'une manière tout à fait locale, et
sur une échelle peu considérable, car on n'y connaît encore,
que je sache, (pie deux petits lambeaiix de cette roche,
situés : l'un dans les ])arages d'Akseraï, et l'autre dans ceux
de Soanli.
Le premier de ces lambeaux se trouve à environ 2 lieues
à l'est de la ville d'Akseraï, oii les dépôts de grès rouge
(probablement éocènes) sont brusquement remplacés par un
très-beau diorite grenu, composé d'oligoclase translucide,
d'une teinte blanc-verdâtre, d'amphibole noire et de mica
très-largement développé en tablettes hexagonales. Ces minéraux
sont associés à, un peu d'orthose blanche, mais sans
qu'on puisse constater une trace quelconque de quartz, ce
qui imprime à la roche un caractère intermédiaire entre le
diorite proprement dit et la diabase, tandis que d'un autre
côté la présence de l'orthose constitue pour les diorites
d'Akseraï une sorte d'anomalie, puisque la composition
normale des diorites exclut le feldspath orthotoine et n'admet
que les espèces klinotomes de la famille feldspatliique, distinction
qui au reste n' a été ctalilie que de nos jours, grâce
particulièrement aux travaux de G. lîiscliof, G. Rose et
Dolesse '.
Cette curieuse variété de diorite constitue des cônes
aplatis ou des rangées de petits plateaux, dont les contours
doucement ondulés ou linéaires impriment à la région un
cachet particulier qui adire l'attention de loin, lorsqu'on
s'avance vers Akseraï du côté de l'ouest. Souvent la roche
1. Même le sagace Hauy prenait encore pour de i'oritiose te feldspath
qui figure dans les diorites.
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