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rompu allongé du nord-oiiest au sud-est, se tei'minant (au
nord-ouesl) par le nioiU Olympe, qui inaniue le point le plus
élevé de cette longue chaîne olympi<|ue.
De même, l'absence ou du moins la rareté du granile
semblent caractériser iiou-seuleiiient la région qui sépare le
mont Olympe proprement dil, du littoral méridional de la
mer de .Mai-mara, mais encore la totalité de ce littoral,
car ni dans la pi-emière, ni sur le dernier, aucune localité
granitique d'ime imporlance quelconque n'a encore été
signalée, à l'exception d'un seul point isolé, savoir : la
presqu'île de Cyzicus' dont la portion sud-est, et entre
autres les parages occupés par les ruines de l'antique et
célèbre cité du même nom, est, d'après •\1\1. Jlamilton et
StricklandS composée d'un granite gris, à grain fin, contenant
beaucoup d'amphibole, et fréquemment traversée par
des veines feldspathiques. Ce granite (syenite?) paraît avoir
percé les schistes et marbres (dèvoniens i") qui constituent
la majorité de la i)resqu'île.
Quant au littoral occidental de l'Asie Mineure, la localité
granitique la plus limitroplie de ce littoral paraît être la
ville de Balikesri, dans la proximité de laquelle on voit en
contact immédiat avec des calcaires bJancs des hauteurs
Cette presqu'île, aujourd'Inii soutiré à la còlo par une lansiio fie terre
alluviale, était encore uno ile du leraps d'Alexandre lo Grand, qui, ainsi que
nous l'apprennent Slrabon (lib. X[l) et Pline lo naturaliste (/Ksi. «ai.,
III). V, 32), la rattacha provisoirement au littoral à l'aide tie deux ponls "
Tramaci, of Ihe geol. Soc., Ì- série, vol. Vt, pari Ihe fini, p. 23
CHAPITRE XIII. .,43
arrondies d'un granité à grain plus ou moins fin, composé
d'orthose blanche, de quartz gris-blanchâtre et de mica magnésien
noir; en plusieurs endroits la roche renferme une
ocre jaune qui ne paraît être que le produit de la décomposition
du fer oligiste. Dans tous les cas, les hauteurs graniliques
de Balikesri occupent un espace trop restreint pour
être indiquées sur ma carie.
A l'est du méridien de Balikesri, sur une ligne d'environ
143 lieues (d'ouest à l'est), je n'ai pas été dans le cas
d'observer un affleurement granitique quelconque, et ce
n'est que dans les régions riches en syénite, et notamment
dans cette partie centrale de la Galatie, désignée par le
nom de liosok, que le granité forme divers groupes plus ou
moins considérables que nous allons étudier successivement.
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Tout le long des pentes qui conduisent dans l'espèce
d'entonnoir très-évasé au fond duquel se trouve le village
Indjirlu à une altitude d'environ ;1J20 mètres, on voit de
nombreuses dénudations qui mettent en évidence un granite
gris, passant à des teintes de jjlus en plus rougeâtres à
mesure qu'on descend vers le village. Bien que dans cette
localité le granite ne constitue que des affleurements locaux,
élant masqué çà et là ptu- des dépôts sédimentaires, il sa
rattache probablement à la même roche qui, ii l'est d'indjirlu,
et notamment dans la proximité d'Alischelir, actiuiert
un lrè.s-granddéveloppement, car non-seulement elle occupe
toule la contrée comprise entre Alischehr et le voisinage
immédiat de la ville de Yuzgat, mais encore elle paraît
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