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(le grains blancs, li-aiislucides, brillant d'un vif éclat: le
tracliyte de Kayadjik peut donc être considéré comme constituant
une transition aux porphyres quartzifèi'es. Or, le
pophyre quarizifère proprement dit se monti'e en elïet dans
des lieux assez limitroplies de Kayadj ik, et notamment d'abord
près d'Atlar, situé à environ 9 lieues à l'est de Kayadjik,
ensuite au nord d'Atlar, dans les parages du lac de Simav,
ainsi Viue tout aulour de Bolat, et enfin dans les environs
d'F.rigeuz. Nous allons passer rapidement en revue ces
gi-oupes de porphyre quartzifère, en leur consacrant les
deux paragraphes suivants.
VT.
Tout près du petit village Atlar (à 6 lieues à l'est-sudest
deGeurdiz), on voit des blocs d'un porphyre quartzifère
bleuâtre qui paraissent être descendus des embranchements
du massif de l'Altyn Dagh , où la roche se trouve probablement
in situ. 11 est vrai que tout autour d'Atlar, le micaschiste
affleure très-distinctement; cependant, à une lieue
au nord-nord-est de ce village, les montagnes sont composées
d'un porphyre quartzifère, à structure porphyroïde
très-peu développée; la roche se dresse en colonnes sur
les sommets des hauteurs, et souvent descend le long de
leurs flancs en véritables coulées quelquefois d'une longueur
considérable. A cause de sa structure presque homogène,
il rappelle certains calcaires bleuâtres des terrains de
transition; mais il est poreux, ridé, et offre tous les caractères
d'une roche éruptive. .Sa surface est fréquemment
revêtue d'une croûte ferrugineuse qui, lorsqu'elle pénètre
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bien avant dans l'intérieur de la roche, la conveitit eu une
substance friable, de teinte jaune ou rouge de brique. Au
milieu de toutes ces masses à apparence amorphe, on voit
des blocs de la même roche à texture parfaitement porphyroïde,
blocs qui évidemment ont été fournis par la montagne
qui se trouve à peu de dislance au sud de Demirdji Koï et
qu'on franchit en allant d'Atlar à ce dernier village. Or, on
aperçoit en effet sur cette montagne aflleurer la roche dont
proviennent les blocs. Elle est également recouverte d'une
épaisse croilte d'hématite brune ou jaune, bien que l'intérieur
de la roche soit généralement intact.
L'espace d'environ 2 lieues, compris entre la montagne
susmentionnée et le village de Ueitiirdji, est occupé alternativement
par les porphyres quartzifères, les calcaires et les
micaschistes. A deux lieues et demie au nord-est-nord de
Demirdji Koï, le porphyre quartzifère reparait, et sur un
espace d'une demi-lieue du sud-ouest-sud au nord-est-nord,
la contrée est tellement encombrée d'énormes blocs de
cette roche que les chevaux de bât ont de la peine à arriver
de Demirdji Koï à Assar Koï. A 3 lieues environ au nordest
nord de Demirdji Koï, les porphyres quartzifères sont
interrompus par quelques masses de calcaire, mais elles ne
jouent qu'un rôle subordonné au milieu des premiers
associés çà et là à des dolérifes et des basaltes, en sorte
que les roches éruptives deviennent de plus en plus dominantes
à mesure que l'on approche d'Assar Koï, village adossé
au pied septentrional de la longue chaîne de Demirdji Dagh
que traverse le sentier {[ui conduit d'Atlar à Simav. A l'endroit
oil ce passage a lieu, à peu do distance au sud-ouestsud
d'Assar Koï, la chaîne subit une dépression considérable,
ce qui permet de franchir la montagne avec la plus