I isl' ! S
l i If' I
i't-' ••r^!': •
mm ^
mmi
300 li O C H E S ÊRUPTIVES.
Ucrekoj'oun est creusée dans cetle roche (lui l'orme des deuxcôtés
des remparts élevés. Cependant les rives mêmes du
Derekoyoun sont occupées par des collines de calcaire jaun
â t r e appartenant au terrain tertiaire moyen.
Les montagnes qui bordent la vallée du Oerckoyoun
Sou entre Maïmy et Gumcnek sont composées d'une roche
p o r p h y r o ï d e plus ou moins désagrégée; sa pâte d'un vert
r o u g e â t r e renferme des cristaux de la même leinte, mais
dont il serait difficile' de déterminer la nature sans une analyse
chimique. Cette espèce de porphyre, qui n'est peutêtre
qu'une variété fortement décomposée du jiorphyre
dolériticiue susmentionné, est intimement liée à une aulre
roche également' presque toujours dans un état do décomposition
plus ou moins avancée, mais à structure homogène,
compacte, grenue et à surface grasse', luisante, rappelant
c e r t a i n e s variétés de Ihonschiefer.
Le porphyre désagrégé forme des collines le long du
Derekoyoun Sou jusqu'aux parages de Gumenek, situé près
des ruiiies de l'antique et célèbie Cornami ponlica\ oii la
roche porphyro'ide se trouve remplacée par les thonscliiefer
schistes chlorités et calcaires qui s'étendent jusqu'à Tokat.
Entre Tokat et Amasia, la vallée de l ' iris' n'oll're guère
de roches éruptives d'une certaine importance; elles ne se
1. J'ai donné quelques détails sur ces niliies malheureusemonL trop
mutilées, d;uis le Zeilschrift fur allgmieine Erdiiimde, '1859, t. Y[.
2. De même que le cours supérieur de t'ti-is porte un nom piu-ficnlicr,
celui de Derekoyoun Sou, de mime la panie du [Icuve comprise entre
Gumeneli et Sounniza est désignée par !c nom de Tozanlu Sou; celui de
Yescliil irmak n'est applicaljie qu'à la portion tout à fait inférieure de la
rivière. Au reste, tous les cours d'eau tant.soit peu considérables de l'Asie
Mineure sont surchargés do noms locaux, qui souvent causent à l'étranger
autant d'embarras que de confusion.
C H A I ' l T R E X. 307
présentent que dans la proximité immédiate d'Amasia où
j ' a i signalé (p. 237) le remarquable domaine doléritique
de la plaine de Soulou Ova, domaine qui, du côté
d u sud, n'est séparé que par quelques massifs calcaires d'un
a u t r e domaine doléritique assez considérable, situé à 6 lieues
environ au nord-ouest-nord de la petite ville Zilé. Dans ces
p a r a g e s , la dolérite compose le revers nord-ouest-nord du
groupemontagneux désigné p a r le nom collectif d'Alti-Agatch
Dagh et s 'étend del à jusqu' à la vallée très-accidentée dans
laquelle se trouve le village Missak, vallée dont les roches
doléritiques (le plus souvent caractérisées par le labrador
et le pyroxene) constituent en grande partie le bord nieridional.
V I L
'' fe',;
'iré'i'i
i i
Nous terminerons notre revue des dolérites par l'examen
d e trois localités, qui, à cause de leur position complètement
en detiors des zones que nous avons traversées à la recherche
des diverses roches éruptives, n'ont pu être mentionnées
j u s q u ' à ce motnent, savoir : la montagne basaltique du
Tauschan Dagh, près du grand lac salé do la t^ycaonie, les
groupes doléritiques situés sur la limite orientale de cette
d e r n i è r e contrée, et enfin les éruptions basaltiques du vaste
p l a t e a u lacustre de l'Ouzoun Ya'ila, entre Mandjoulik et
Gurun.
A environ il lieues à l'ouest du bord occidental du
g r a n d lac salé et à 1 lieue à peu près au nord du village
Inevi, se dresse au milieu de la plaine lacustre, qui a ici
plus de 900 mètres d'altitude, un niassif isolé dont les
,1 I-
'T'îiJ