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iea UOCITES filiOl'TIVES.
des Iransitions imperceplibles aux Irachytes et aux dolérites
(uiont Argée, p. 106, vallée de Ivirml/.i Tchaï, p. 98,
entre Aliiious et You-soufogiou, p. 2/ii), ne paraissent
guère y avoir joué un rôle important, antérieurement au
terrain tertiaire moyen ; les éruptions basalliques ontlanlùt
suivi les dépôts tertiaires supérieurs, comme dans les parages
d'Eschen-Revi (p. 219) et <le Gediz (p. 70), tantôt
précédé ces dépôts, comme à Gurun (p. 310), à llandjoulik
(p.31'1), dans la région de la Catacécaumène (p. 213) , etc.
Yl. Les Euriles de l'Asie Jlineure, et notamment les
porphyres quartzifères, se trouvent égalemenl en relations
souvent très-inlimes avec les trachytes et les basaltes (karamegara,
p. - I l l ) ; dans les parages d'iskelib le porphyre non
quartzifère parait être plus récent que le terrain terliaire
inférieur (p. 101), en supposant toutefois cjue c'est à ce dernier
terrain qu'appartiennent eirectivement les dépôts de la
contrée d'iskelib. Or, malheureusement leseuritesde l'Asie
Mineure se trouvant toules situées au milieu des terj-ains dont
l'âge ne saurait être déterminé avec précision, il en résulte
que, dans l'état actuel de nos connaissances de cette conirée,
il est impossible de rien dire de positif sur l'époque à laquelle
ces roches y ont opéré leur éruption. D'aillein-s, il
serait d'autant plus hasardé de se prévaloir des relations
intimes qui sur quelques points isolés de l'Asie Mineure existent
entre ces roches et les trachytes et les basaltes, pour
les considérer toutes comme conlemporaines de ces derniers,
que dans plusieurs pays de l'Europe, notamment en Angleterre,
en France et en Allemagne, les eurites en général et
les porphyres quartzifères en particulier se rapportent le
plus souvent aux terrains paléozoïques (permien, carbonifère,
etc.).
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RIIAPITUE XVir. 463
VU. Les trachytes, les doléi'ites, les porphyres pyroxéniques,
les basaltes et les eurites de l'Asie Mineure, ont surgi
tantôt à l'état pâteux ou même solide, tantôt à l'état plus
ou moins fluide. C'est dans les conditions d'une l'oche soit
pâteuse, soit solide, que paraît être sortie la majeure partie
des masses trachytiques et doléritiques qui constituent les
deux montagnes ériiptives les pins considérables de l'Asie
Mineure, toutes deux munies de cratères, savoir : le mont
Argée (p. 118-142) et le Bingueul Dagh (p. 279-28â).
Les agglomérations de blocs trachytiques et doléritiques,
tantôt sous forme de cônes réguliers (p. l/i9), tantôt sous
celle de traînées, que présentent ces montagnes aussi bien
que plusieurs autres points de l'Asie Mineure, se rattacheraient
donc à ce type éruptif particulier qui, selon M. ,Iunghuhn,
caractérise les montagnes éruptives de .lava, dont les
produits consistent particulièrement en blocs ou substances
fragmentaires accumulées sous forme de coulée, ce qui leur
a fait donner par M. Junghuhn le nom de l.acainimmcr
strome ou torrent de lave détritique.
l ' a r contre, un degré plus ou moins prononcé de lluidité
accompagnée de plusieui's phénomènes qui rappellent
nos volcans actifs actuels caractérise un grand nombre
de roches éruptives de l'Asie Mineure. Ainsi, de véritables
coulées, souvent avec d'énormes amoncellements de scories,
ont été fournies par les Irachytes : entre Yapouldak et Baldjilar
(p. 17), dans les parages de Bazar Koï (p. 32), entre
Bakadjak et Balikesri (p. 37), entre Baba Koï et Baschgelembé
(p. i|/l), entre Sitchanlu et Sandouklu (p. 81), etc.;
par les dolériles : dans la plaine de Soulou Ova (p. 238),
entre Almous et Yousoufoglou associées aux basaltes
(p. 24/i), entre Enderes et le Deirmen Sou (p. 303), etc. ;
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