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236 UOCIllîS ÉlU'PTIVES.
t e u r s coniques de dulérite et de porphyre doléritique, donl
les flancs sont qiielquol'ois revêtus de bancs horizontaux de
dépôts quaternaires, composés de galets arrondis de doléi
iles, tractiytes et calcaires. A peu de distance à l'est-nordest
du village Hadjihasan, la plaine traversée par le cours
inférieur du kortchak Sou (dont le lit assez large ne renl'orme
en élé qu'un mince filet d ' e au) se renfle considérablement
et se trouve resseri'ée de toLites parts entre de beaux
rocliers calcaires qui font partie du Tauschan Dagli', et à
t r a v e r s lesquels le Kortchak Sou a creusé une jirofonde et
p i t t o r e s q u e vallée. En conséquence, c'est à o lieues environ
au nord-est d'Osmandjik que l'on peut placer la limite
approximative entre le domaine doléritique et celui des calcaires
du Tauschan Dagh. Cependant des porphyres dolérit
i q u e s analogues à ceux de lladji llamza et Osmandjik
r e p a r a i s s e n t dans les régions supérieures du massif du
Tauschan Dagh, lorsqu'on le travei'se de l'ouest à l'est pour
s e rendre d'Osmandjik à Vezirkeupru. Ils se présentent
e n t r e autres dans la proximité du village alpestre de
Schekhler, à une altitude de près de 1,900 mètres, que l'on
peut considérer comme le point culminant de cette partie
d u Tauschan Dagh. Les roches doléritiques n' y disparaissent
q u ' à environ 2 1/2 lieues au nord-est de Schekhler, et à
une altitude de il , / | 3 6 mètres, à l'endroit même où l'on commence
à descendre dans la vallée du Keupru Sou.
Une dolérite de teinte foncée et de structure compacte
p r e s q u e homogène reparaît dans l'extrémité méridionale de
la chaîne du Tauschan Dagh, extrémité dont cette dolérite
compose une bonne partie, aussi bien que la major i t é du rem-
I. Tauschan, lièvre. Dagh, monlapni?.
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part peu élevé formant la lisière nord-ouest de la plaine de
Soulou Ova, et au pied méridional duquel se trouve la misérable
bourgade turque de Mersivan, humble l'eprésentant
d e la célèbre Phazemon, jadis chef-lieu de la riche i-égion
d e Phazemonilù.
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C'est encore une dolérite analogue à la précédente, mais
à teinte plus foncée et à surface souvent luisante l'appelant
certaines variétés des roches serpentineuses, qui se manifeste
sur les deux bords de la vallée du Tersakan .Sou
(affluent gauche de l'Iris) aussilôt que l'on (|uitte Amasia
pour se diriger vers le petit village Yaliniz (situé à environ
7 lieues à l'ouest-nord-ouest de la ville), car déjà à 1 lieue
environ d'Amasia les montagnes calcaires se trouvent remplacées
par des massifs de dolérite. f.a roche s'y présente
fréquemment en véritables coulées, sortant des sommet s des
montagnes et descendant le long de leurs flancs jusqu e dans
le fond de la vallée.
A 2 1/2 lieues environ au nord-ouest d'Amasia la vallée
d e Tersakan Sou s'élargit en une surface plane désignée par
le nom de Soulou Ova. Les hauteurs peu élevées qui, à 2
lieues environ au nord du village Yaliniz conslituent le bord
occidental de la Soulou Ova, sont composées de dolérites qui,
m a l g r é leur texture uniforme et homogène, laissent cependant
distinguer des cristaux blancs d'oligoclase disséminés
clans la pâle noire. A ces dolérites est f r équemment associée
la roche métamorphique à fades de grauwacke si répandue
dans les parages d'Amasi a et de Tokat, et la liaison entre les
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