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882 TEUliAliNS Dl! TRANSITION.
de nouveau Enfin, après êti-o descendu par le versant méridional
du Kazyk Belli dans la vaste plaine de Kai-ayuk
Bazar, les calcaires foncés cèdent à leur tour la place à des
calcaii'es jaunâtres-empreints d'un cachet des terrains secondaires
ou tertiaires. C'est ce calcaire d'âge problématique
qui compose les rentlemenls arrondis par lesquels le
Boz Dagh se termine du côté de la vallée de Karayuk Bazai',
et qui forment le boi'd occidental de cette derniore. Karayuk
Bazar est situé sur une de ces collines de calcaire jaunâtre,
à une altitude de 878 mètres.
Ainsi que l'on vient de le voir, cette série de roches
rappelant tour à tour les terrains de transition et les terrains
secondaires et tertiaires, lesquelles se succèdent depuis
les parages limitrophes de Deniziy jusqu'à ceux de Rarayuk
Bazar, ne présentent que des bases bien fragiles à une
détermination quelconque de l'âge des massifs montagneux
du Baba Dagh, du Khonas Dagh et du Boz Dagh. Malheureusement
une incertitude plus gi'ande encore règne à
l'égard de la contrée fort accidentée qui se rattache directement
aux extrémités orientales des massifs susmenlionnés,
et notamment à la contrée comprise d'un côté ejitre
le groupe du Khonas Dagh et la ville d'ischikiu, et de
l'autre entre Ischikhi et Cuné, car je ne connais de cette
région que la zone comparativement étroite que j'ai part.
C'esl environ ilans les parages <lo Tchoiikmir Koï, à une alLilude iln
t,000 à '1,200 nièlrcs, qu'en venant de Di-nul; on voil les coniières romplacertoiilc
autre vésétalion ailMreseenle, à Fexceplion de quelques l'ùms
amagdahiomm, Vill., isolés qui, sur le Messogis, s'élèvent plus haut. A
une altitude d'environ ),2S0 mètres (au su.l de Tel.oukour Koï), les pins
disparai.^sent ou deviennent très-rares et sorjt remplacés par des buissons do
Junipems oxycedrus.
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courue en me rendant d'ischikiu à Alaschehr; toutefois,
comme mon itinéraire géologique représente une ligne ininterrompue
d'environ 30 lieues de longueur, juiisqu'il traverse
la contrée successiveiTient du nord-est au sud-ouest, de l'est
-h l'ouest, et du sud-est au nord-ouest, je crois devoir en
reproduire ici le résumé.
Sur l'espace de /| lieues qui sépare Ischiklu (situé à
une altitude de 717 mètres) du village Ebdjilar (altitude de
090 mètres), on traverse une plaine oit toute roche sl¿r pied
se trouve masquée par des dépôts détritiques. Ce n'est que
dans la jiroxinn'lé immédiate d'Ebdjilar que perce un calcaire
blanc, friable, ayant lout l'aspect d'un calcaire terliaire, ce
qui poin-rait faire croire qu'il se ratlache aux dépôts de cet
Age posilivement constatés par ses fossiles dans les environs
de Diner ; or, comme à en juger par les fragments et galels
répandus dans la plaine, un calcaire de même nature compose
également les montagnes qui bordent des deux côtés
cette partie de la plaine de Diner (Diner Ovassi), on pouirait
adinettre provisoirement que, du côté de l'ouest, le terrain
tertiaire inférieur de Diner s'étend jusqu'aux parages
litnitrophes d'Ebdjilar.
Immédiatement au sud-ouest de ce village, on franchit,
pour se rendre à Surler, un massif montueux également
composé de calcaire, mais très-difi'érent de celui qui affleure
dans les environs d'Ebdjilar, car le calcaire dont il s'agit
ici est de structure scliisteuse et d'une teinte bleuâtre; d'ailleurs,
ce qui le caractérise particulièrement, c'est qu'il alterne
non-seulement avec des variétés calcaires cristallines, mais
encore avec des Ihonschiefer, ce qui semblerait indiquer qu'il
fait partie des terrains de transition. La hauteur sur laquelle
esl situé Surler, à une altitude de 700 mètres, n'est qu'une
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