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TERRAINS DE TRANSITION.
cet affluent est bortlée des deux côtés par des monlagnes
exclusivemenl composées de calcaires schisteux à l'roduciiis
c a r b o n i f è r e s .
IV.
M a i n t e n a n t , si de Belen Koï nous nous dirigeons au
n o r d - e s l - n o r d , en remontant le Saïlioun, nous vcri-ons le
calcaire ca,rbonifèi'e disparaître ;i son tour, et le terrain
dévonien se montrer de nouveau, ainsi que le fait voir la
coupe suivante que nous allons analyser.
I. Calcuire schistcui noir avec fossiles carlonifères. — Ì. Thonscliiofor, quamltc
et calcaifc bleu foncé saos fossiles. — :). Calcaire bien foiice^ et gris avec fossiles
dévoniens supérieurs.
En quittant Belen Koï, on suit, pendant environ une
heure et un quart, la rive droite de l'afthient ' du Saïhoun
qui coule ici avec rapidité, mais dont la profondenr est
peu considérable en été, car on le traverse alors trè.saisément
à gué. Des deux côtés de la rivière, on voit
I. Cet aniuenl esl prodiiil par In jonction dc.s deux |)clils rmirs d'eau
t'Aleous et l'Ouroumlu, que noiis avons déjà ti-avorsés ([). GS7).'
CHAPITRE IV. 698
dominer les calcaires schisteux à l'roducliis carbonifères;
mais à environ une lieue au nord-ouest-nord de Belen Koï,
les fossiles disparaissent, et les calcaires noirs qui les
renferment se trouvent remplacés par des thonschiefer,
des micaschistes, des quarlzites et un calcaire bleu non
fossilifère. Bien que ces roches qui constituent des montagnes
considérables, toujours plus ou moins boisées,
offrent un plongement le plus souvent conforme à celui des
calcaires carbonifères, il devient impossible, à cause des
failles nombreuses et surtout de la riche végétation arbor
e s c e n t e qui revêt toutes les surfaces, de découvrir les relations,
non-seulement entre ces roches el les-mêmes, mais, ce
qui serait plus important, entre ces dernières et les calcaires
c a r b o n i f è r e s .
Ce n'est qu' à environ une lieue J / 2 de Beleii Koï, et déjà
tout près de Feké, que le calcaire bleu foncé renferme des
fossiles, parmi lesquels j e recueillis les suivants :
ALrypa aspera, Daliini.
Spirifer Vemeuili, .^lurcti.
Cyalophyllum Marmini, ftl. Edw. et J. H.
A i n s i , h moins de 2 lieues de distance du calcaire carbonifèi
c de Belen Koï, nous voilà en i)lein dans le terrain
dévonien, sans que ce|)endant je puisse dire rien de positif
sur l'âge et les relations des l'oches (thonschiefer, micas
c h i s t e s , quarlzites et calcaire bleu non fossilifère) qui .sont
i n t e r m é d i a i r e s , et occupent un espace, à la vérité trèsr
e s t r e i n t , entre ces deux terrains. Cependant, je dois faire
observer que ces roches intermédiaires présentent un plongement
assez conforme à celui des couches dévoniennes
fossilifères de Feké. Au reste, ces dernièi-es offrent de
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