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uis KOCllliS ÊUUl'TIVliS.
sidcration qui m' a décidé à colorier (provisoirement) sur ma
carte cette région, comme formant la prolongation occidentale
du massif trachyto-doléritique de l'ancien Olympus
galaticus.
V i l i .
Les régions de l'Ala Dagli et d'Angora forment les derniers
grands domaines que constituent les trachytes dans
la partie occidentale de l'Asie Mineure, car ii l'est de ces
groupes trachytiques ce sont les dolérites, basaltes et porphyres
pyroxéniqnes qui dominent, tandis que les trachytes
ne reparaissent sur une grande échelle que dans la
J.ycaonie, et surtout dans la Cappadoce, où ils acquièrent
un développement qu'aucune autre roche éruptive ne
possède en Asie Mineure. Avant donc d'aborder les grands
domaines Irachytiques des régions centrales et orientales de
la Péninsule, nous allons passeï' en revue les groupes trachytiques
isolés qui se mani festent entre ces grands domaines
el le méridien d'Angora. Nous commencerons par les localilés
trachytiques (ou probablement lelles), que W. Hamilton
signale entre Angora, Yuzgat et Tchoroum, et notammenl
: Karahissar (au sud-ouest de Tchoroum), Beuyuk
kevi (à l'est de Kaledjik). Kaledjik (au nord-est d'Angora),
ISogaz Koï (au nord-ouest de Yuzgat). Kaït Ivoï (ibid.), el
enfin Nefes Koï (¡bld.).
A six lieues environ au sud-ouest de Tchoroum, le savant
voyageur anglais signale une masse tracliytique isolée,
au milieu d'une plaine (ju'entourent des collines de roches
schisienses ^Ihonschiefer. lalcschisie?). A son sommet, celle
CMAl'ITIIli III. los
masse se termine par deux pics éloignés l'un de l'autre de
."ÎO à 100 pieds, et dont l'un est tout à fait inaccessible, tandis
que l'autre est couronné de ruines d'un ancien édifice.
Le même trachyte parait composer les parages d'Uyuk, situé
à une lieue au sud-est du massif de Karahissar'.
A sept lieues environ, ii, l'est de Kaledjik, des roches
éruptives, que W. JTamiUon ne désigne malheureusement
que par le nom vague de Irapp composent toules les
collines limitrophes du village Beuyuk Kevi, et s'élendent
jusqu'il Salami Kevi, après quoi surgissent des grès rouges
dont les couches fortement redressées attestent l'action
des trapp. 11 paraît que, localement interrompus par ces
dernières, les grès ainsi que les calcaires s'étendent jusq
u ' a u ravin de Barsek-déré, par lequel on descend (à deux
lieues environ à l'est de Kaledjik) vers le Kizil Irniak.
Dans ce ravin ou défilé, les grès rouges, verticalement redressés,
se trouvent remplacés par une grande variété de
roches éruptives, parmi lesquelles W. Hamilton signale
(mais toujours sans donner aucune diagnose minéralogique)
des domites, Irapp, trachytes et porphyres, accompagnés de
conglomérats trachytiques. Elles se dressent les unes à côte
des autres dans un désordre chaotique, et par leurs teintés
sombres contribuent à augmenter la physionomie sauvage
du remarquable défilé de Barsek-déré Parmi les masses
diverses qu'elles forment des deux côtés du Kezil Irmak,
W. Hamilton '' en signale une extrêmement insti'uctive : c'est
un rocher de quatre pieds de hauteur qui porte, soudés à
't. Researches in Asia Minor, etc., vol. I, p. 382.
2. Md., p. 410.
3. Ihid., p. .4M.
4. Iliitl. . \\