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IM T E R B A I N S DE TRANSITION.
Oil voit (coupe faite d 'après la ligne FG) les strates de l'etage
inférieur (Aa) plonger m,-dessous de celles de l'étage supérieur
(Ah'), cela indiquerait seulement cpie dans l'endroit où
la coupe a été faite, l'étage .-la représente probablement le
terraiu carbonifère, et l'étage .46' le terrain permien, tandis
que sur d'autres points occupés par les dépôts qui, d'après
M. Schlehan, constituent l'étage ,™;jmeHr de son terrain de
transition et qu'il marque par les lettres Ab', Ab'- et Ab\
ces dépôts doivent nécessairement être infraposés à son
étage inférieur Aa, partout où ce dernier fait partie du
système permien, et que le ijremier (élage supérieur) appartient
au système carbonifère ; enfin la même chose auia lieu
là où les dépôts que ]\[. Sclileban classe dans son étage
supérieur appartiennent aux terrains silurien ou dévonien.
Quoi qu'il en puisse être, les fossiles recueillis par
J l . Schlehan (en en supposant la détermination complètement
irréprochable) prouvent que, malgré l'étendue trèsrestreinte
de la contrée qui les lui a fournis, cette contrée
doit olfrir une telle variété de terrains paléozoïques, qu'elle
constituerait une région vraiment privilégiée, puisque c'est
là, sur l'espace d'une vingtaine de kilomètres, que se seraient
concentrés non-seulement tous les membres du ten-aln de
transition connus dans le reste de l'Asie Mineure, mais
encore certains systèmes fort importants de ce terrain,
lesquels n'ont encore été nulle part positivement constatés
dans cette vaste péninsule, et notamment le système silurien
et le système permien, bien qu'à la vérité le premier n'y
soit représent é que par quatre espèces (Craplolithus serralus,
Criplolilhus lessellalus, 'Innucleus ornalus et Terebratula
plicalella), et le deuxième seulement par une seule espèce
(Produelus horridus).
• i l M I B fcMtiil
C H A P I T R E V. 7( 5
C'est donc aux futurs explorateurs qu'est réservée la
tâche de débrouiller ce mystérieux labyrinthe, en rangeant
les dépôts, très-complexes à ce qu'il paraît, qui le composent,
d'après la classification généralement admise aujourd'hui
depuis les importants travaux de Sir lioderick Jlurcliison,
travaux dont Schlehan ne lient malheureusemeni
aucun compte.
V.
î l a i n t e n a n t si, des terrains antérieui's ou postérieurs au
système carbonifère, nous passons à ce dernier, voici comment
il se présente dans la région d'Amasry, d'api'ès les
indications de M. Schlehan :
D'abord, il résulte de la carte géologique jointe au travail
de ce savant, que les dépôts de houille constituent dans
cette région trois lambeaux détachés, d'extension très-diverse
et dont la circonférence offre souvent des contours extrêmement
variés.
Le lambeau le plus oriental forme une bande étroite dirigée
du nord-est au sud-ouest et comprise entre Amasry
et Yumuklu. A son extrémité nord-est, cette bande est
llanquée par un dé])ôt peu considéi'able de gi-ès bigarré
(Bunler Sundslein) , et se trouve limitée du côté du sudouest
par le terrain jurassique; sur tous les autres points
elle est entourée par le terrain de transition (A6' et Ab").
Le deuxième lambeau, également sous la forme d'une
bande restreinte, dirigée du nord-est-nord au sud-ouest-sud,
est séparé du premier par le len-ain de transition (.16 '),
et limité du côté du sud par la formation jurassique ; un
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