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ôlr, TI Î I Î RAINS DE TRANSITION.
en une plage unie, bordée îi une certaine distance par des
dépôts évidemment très-récents de saljle et de cailloux, disposés
en strates horizontales. Cependant, lorsqu'on s'éloigne
encore davantage de l'rinkipos pour longer la côte oi'ientale,
on voit le littoral se terminer de nouveau en falaises dont la
roche est souvent lamelleuse et feuilletée comme des Ihonschiefer
; les couches de ce calcaire schisteux, tordues et
plissées, plongent tantôt au nord 60 degrés ouest, tantôt au
sud 70 degrés est.
X V I I .
La côte septentrionale de l'île de Rhalki est hérissée de
falaises assez abruptes, composées d'un calcaire blanchâtre
ou rougeâtre plus ou moins désagrégé et éclatant sous le
marteau comme une dolomie ; dans les ravins, la roche
perce quelquefois sous forme d'une marne blanchâtre feuilletée
; cependant ces teintes et ces modifications de structure
s'arrêtent à la surface extérieure de la roclie ; car, à l'intérieur,
elle reprend tous les caractères du calcaire foncé
dévonien qui compose la totalité de l'île, et qui, à la vérité,
est souvent tellement imprégné d'oxyde de fer hydraté ou
de fer oligiste, que la charpente même de l'île ne paraît consister
qu'en une masse incohérente, mais évidemment formée
sur place, tandis que les dépôts détritiques qui semblent
révéler l'action des eaux et se rattacher aux phénomènes
diluviens, sont aussi rares dans l'île de Khalki qu'ils sont
fi'équents dans celle de Prinkipos. Cependant des dépôts
d'origine énigmatique existent sur le littoi'al nord-ouest-noi-d
de l'île de Ivhalki ; ce sont également des masses de sable
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feri'ugineux, mais disposées en couches horizontales à travers
lesquelles perce un calcaire divisé en bancs diversement
tordus et plissés, plongeant au noi-d-cst-nord.
L'extrémité sud-est de l'île est creusée en une baie assez
sinueuse, sur la plage de laquelle on voit des traces nombreuses
d'anciens travaux d'exti'action et d'usine, ainsi que
je l'ai signalé en détail dans un autre ouvrage'. Parmi les
éléments dont se composent les vastes accumulations fragmentaires
engendrées par ces anciens travaux, figurent des
morceaux d'un calcaire gris rougeâtre cristallin, souvent
revêtu d'incrustations cuivreuses vertes. Ce calcaire se trouve
in situ sur la pente sud-est d'une des collines limitrophes
de la baie, l^e fond de celle-ci est bordé de rochers d'un calcaire
blanc, friable, souvent imprégné de substances vertes
et traversé par une foule de minces filons d'oxyde de fer
hydraté de teinte jaune, qui se croisent en tout sens et
forment un réseau compacte. A la suite de la disparition de
la roche calcaire, celle-ci n'est plus représentée que par les
filons ferrugineux, qui ont ordinairement de 3 à 5 centimètres
d'épaisseur et se trouvent le plus souvent inclinés au
sud 3 degrés est.
w m .
Les localités du domaine dévonien de la côte asialique
du Bosphore qui semblent jouir du privilège de posséder le
plus grand nombre de fossiles sont le village Kanlydja ainsi
que les parages du littoral septentrional du golfe d'Ismid,
compris entre Kartal et l'endek.
Voyez Le Bosphore ei Constantinople, p. 66.
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