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3/2 IIOCUES ÉROPTIVKS.
grande que ne le ferait snpposer le relief du sol, parce
que l'altitude absolue des montagnes est dissimulée par
l'énorme rentlement des stu-faces qui leur servent de base,
et dont les montagnes ue paraissent être que des protubérances
peu considérables. Ainsi l'altitude absolue d'une
vallée située ii cinq lieues et demie envii-on de Gaman Koï,
et à deux lieues et demie d'Isakodjalu, n'a pas moins de
1 , 2 0 0 mètres.
A mesure que d'Isakodjalu on s'avance vers le Bozouk
Dagli on voit les syenites do plus en plus subordonnées aux
calcaires cristallins, tlionschiefer et micascliistes ; et, comme
j e range ces trois dernières roches dans les terrains do
transition, nous reprendrons l'examen de cette partie de la
région calcaréo-syénitique du ISozok, lorsque nous étudierons
les terrains de transition de l'Asie Mineure.
Sur l'espace compris enire le Kervansaraï Dagh et les
parages limitrophes de Kirschehr, les syenites et calcaires
se trouvent masqués par dos dépôts lacustres et diluviens
plus ou moins puissants; mais k 1 kilomètre environ
au sud du pont qui traverse le Ivizil Irmak près du village
Kizkeupru (à 5 lieues clu sud de Ivirschelir), la syciiitc sui'-
git de nouveau, et constitue des hauteuj's coiisidémbiGs.
Cependant ces hauteurs vont toujours en s abaissant à mesure
qu'on se dirige vers le petit village liazirgianlu (situé
il-2 lieues au sud-ouest-sud de Ivizkeupi-u ) , dans la proximité
duquel la contrée n'est plus qu'une vaste plaine, d'environ
1,000 mètres d'altitude, limitée au sud-ouest par la
chaîne do Kartal Oagh dont la direction moyenne est d'j
n o r d - e s t - n o r d au sud-est-sud. Au reste, dans les parages de
Bazirgianlu cette plaine est revêtue d'une épaisse couche de
t e r r e végétale qui permet d'autant moins d'apprécier d'une
nllAl'ITHK XIV. 373
Jiianière posilive la nalure de la roche suhjacenle, que les
galels dont sont jonchés les dépôts superficiels apparlien-
Iient à la syénite, au granile et au calcaire, sans que les uns
ollreutune prédominance mar(|uéo sur les aulres.
l-a chaîne de Karlal Dagli paraît être composée particulièrement
de syénite el de calcaire blanc crislallin souvent
régulièrement stratifié, ayant ses couches plus ou moins
redressées. J.es hauteurs pointues ou arrondies qui la constituent
sont séparées par de (letites vallées étroites, ii surface
unie. Celle chaîne, qui a environ 2 kilomèires de lai-geur
moyenne (de l'ouest à l'est), se termine au sud-est par une
masse beaucoup moins allongée, mais plus élevée e t à contours
plus variés, nommée Akadjik Dagh; elle forme de
cette manière l'extrémité sud-est de l'espèce de demi-cercle
que décrit le kartal Dagh, et qui est ouvert du côté de
l ' e s t .
Au nord-est-nord de l'Akadjik Dagh se trouve le Sarykaraman
Dagh qui simule également un croissant, mais
sur une plus petite échelle, et ayant sa concavité tournée à
l'ouest, en sorte que, si l'on remplissait les intervalles qui
séparent le Sarykaraman Dagh des deux extrémités du Kartal
Dagh en |)rolongeant ces deux dernières, on aurait un
ovale un peu irrégulier, renflé du côté du sud en un gros
bourrelet (l'Akadjik Dagh) et dont l'enceinte intérieiu-e,
très-accidentée, am-ait une altitude moyenne d'environ
1 . 1 5 0 mètres.
V .
A i lieues à peu près à l'ouest du petit village Bazirgianlu.
la syénite (passant localement au granite) se prél
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