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« HO C H E S ËRUPTlVIiS.
Irachytes coiiliiment plus à l'est, tout le long du cours supérieur
du Sousourou Tcliaï, nouiuié ici Simav Tchaï {Maccstus
des anciens) ; malheureusement W. Hamilton ne
nous dit rien de concluant sur la constitution géologique de
la contrée qu'il traversa depuis llidja jusqu' à Simav, et il
se borne à faire observer que dans les parages de Munijik
le sol est jonché de blocs de quartz, de granite et de gneiss
\'enant des hauteurs limitrophes, ce qui semblerait indiquer
que la vaste formation gneissique que j'ai été dans le cas de
constater d'un côté entre le lac de Simav et le village Sinek
i e r , et d'un autre dans les parages de Gueurdiz, ne constit
u e probablement qu'un seul domaine, ainsi que j'ai essayé
d e le figurer sur ma carte en étendant provisoirement ce
domaine jusqu'aux régions montagneuses situées au sud de
Bolat et traversées par la chaîne de l'Alatcham Dagli.
Après cette digression nous retournerons maintenant à
Baba Koî pour fi'anchir la chaîne d'Ouzoun Yaïla ' et descend
re à Baschgelembé.
C H A P I T U I i II. 43
siblement ce caractère général, car ui par leur altitude, ni
par leurs formes, les hauteurs qui constituent cette partie de
rOuzoun Yaïla ne se délachent point d'une manière tranchée
de la région située entre ce massi f et Baba Koï. Le changement
de relief ne se prononce nettement que lorsqu'on
descend de la chaîne d'Ouzoun Yaïla vers Baschgelembé,
car de ce côté la montagne est bordée par une surface généralement
plane, dont la portion septentrionale est traversée
du nord au sud par un afiluent de Bakur Tchaï (Ca'icits). et
la portion méridionale de l'est à l'ouest par le cours supérieur
de la rivière elle-même, en sorte que la plaine de
Baschgelembé se confond avec la vallée du Caïcus dont elle
n ' e s t que l 'extrémi t é nord-est , diversementramifiée et dilatée.
Cette plaine assez unie, et dont l'altitude moyenne ne dépasse
guère de beaucoup le niveau de la mer, devient plus ou
moins accidentée dans les parages où elle se rattache à la
vallée du Caïcus et entre autres près de Rirkagatch.
' I III
I ti.
L a contrée que l'on parcourt depuis Baba Koï jusqu' à la
chaîne d'Ouzoun Y'aïla est plutôt accidentée que montag
n e u s e , et la chaîne susmentionnée, que l'on franchit dans
le sens de sa largeur (de nord au sud), ne change pas sen-
I . Le nom d'Oiizmm Yaïla qui signitio la lonf/m Ydila esL, comme
cota est li'és-souvcnt to cas avec tes noms orientaux, aussi expressif que
j u s t e , car en effet cette ciiaine remarquable par sa longueur et par t'applalisscmcnL
de ses surfaces Leiininales n'esL qu'une succession rie prairies
f'avoraljle au séjour (le.s ti'Oupeaux pendant la saison d'élc, ce qui en
fail une excellente Yaila ou station estivale.
t v ;
Ce qui sous le rapport géologique imprime un caractère
commun à toute la contrée comprise entre Baba Koï et Baschgelembé,
c'est le mélange en quelque sorte chaotique des
roches éruptives et sédimentaires, phénomène qui s'y présente
sur une échelle plus grande encore que dans la région
située au nord de Baba Koï, oii j 'ai eu l'occasion de le signaler
maintes fois comme un sujet de graves embarras pour
le géologue en général, mais surtout pour le géologue de
passage, forcé de se contenter de quelques coupes souvent