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T l i B R A I N S 01! TRANSITION.
Ces variélés, surtout celle qui, caractérisée par les
cristaux de ]<allcspatl,, correspond le plus avec le Schalstem
proprement dit de Nassau, constituent la roche que
l'on traverse sur une ligne de 3 lieues envii'on au nord-ouest
du Village Eliniiu, et par conséquent jusqu'au coeur n»me
du Reussé Dagh. Cette partie centrale de la montagne est
sillonnée par de nonibi'euses vallées alternant avec des plateaux,
les premières co,nme les derniers assez richement
boises Le revers occidental du Keussé Dagh s'incline
brusquement du côté de l'ouest; ou le descend par une
succession dégorges qu'entourent des deux côtés, d'abord
des rochers de grès noir, et ensuite des gypses dont nous
nous occuperons quand nous étudierons les terrains tertiaires
Le Schahtein, que je viens de signaler dans la partie
centrale du Keussé Dagh, se présente sur une échelle bien
plus considérable dans la contrée qu'on parcourt pour se
rendre de Yuzgat à Tchorouni. Ainsi, lorsqu'on traverse la
gorge etroite située au nord du petit village Manischehr et
qui débouche dans la plaine d'Aladja, on voit, le Ion- des
parois de cette gorge, le Schakieiu (çà et là associé à des
calcaires gris très-cassants) se manifester sous la forme
d u n e roche verdàtre compacte, à cassure esquilleuse et à
posées appartenant à la famille des Diabases; car on voit nue, d'après k-s
nonvolles et consciencieuses études de Gustav Bischef, ainsi , „ „ L ' , !
s . e u r s autres chimistes modernes, ce sont les Diabases et les tufs <le GrL
letn qu, paraissent avoir particulièrement fourni les éléments constitutifs du
Schalstem et du Blatterstein schiefer.
1. Les taillis qui revêtent cette partie centrale du Keussé Dagh sont
part,cul,crement composés de Quercus cerris, Janiperus conuLus e
0.yceärus, .XPaliaras aeuleaius; à Pomb, . de ces Lu- r é s c oisse de
ombreuses especes orientales d'astragales, notamment
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Structure souvent schisteuse, fondant plus ou moins aisément
à la flamme du chalumeau. Cette variété de Schalslein
ainsi que les calcaires qui l'accompagnent sont divisés
en couches fortement redressées ou plissées; mais, entre
Aladja et Babaul Tekessi, les roches talqueuses et les
Schakhnn sont tellement désagrégés, que les masses incohérentes
qu'ils composent donnent à la contrée une
feinte plus ou moins verdàtre, sans que cependant on puisse
distinguer sur plusieurs points les conditions stratigraphiques
de ces roches. Ainsi, leur plongement est, dans les
parages de Kuré (à 3 lieues 1/2 au nord d'Aladja), au
nord 10" ouest, sous des angles de SO-liO degrés, et près
de Babaul Tekessi (dont l'altitude est de 907 mètres), au
sud, sous un angle de 30 degrés. Les Schahlein qui dominent
dans la contrée comprise entre Aladja et Babaul
Tekessi doivent, selon toute apparence, occuper un espace
considérable à l'est de cette contrée, car on voit les collines
et les hauteurs surbaissées qui sillonnent la plaine d'Aladja
s e prolonger sans interruption le long de l'Aladja Sou, en
sorte qu'il est fort probable que les Schalsldn, qui figurent
au nombre des éléments constitutifs de ces hauteurs, s'étendent
au delà de la jonction du Tcliikrik Sou avec l'Aladja
Sou. Or, comme la région comprise entre Amasia et les
parages limitrophes de Tchoroum paraît être composée
particulièrement de thonschiefer ' , il est permis d'ad-
1. La seule coupe qui ait été t,-acée à travers la partie septentrionale
d e cette ver,lablc lerra incogmla est celle efTectuée par W. Hamilton
de l'est a l'ouest, Icsqu'il se ,-ondit directement d'Amasia à Tho,-oum Or'
b,en qu'ici, comme dans ses aut,'es voyages en A,-ménie, le savant an»lai.s
se so,t particnlièremcnt attaché aux rechwches archéologiques dont"son
euv,-age renferme de riches trésors, il paraîtrait cependant, d'après les
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