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su linclIES ÉRCPTIVKîi.
c.niies oi (le remparls de tiif. disposé en sli-ales laiitOt horizontales
tantôt redressées. Le revers méridional du kaidyr
Dagh se termine par des vallées souvent très-pittoresques
et verdoyantes dont la direction moyenne est de nord-estnord
au sud-ouest-sud. C'est à l'issue méridionale de l'une
de ces vallées qu'est situé le beau village Kassaba, au sud
duquel les hauteurs trachytiques forment une saillie dirigée
en moyenne d'ouest à l'est, représentant le bord méridional
de l'enceinte presque circulaire occupée par les dépôts
lacustres, dans la partie centrale de laquelle se trouve
kassaba. Du côté de sud-ouest, cette enceinte communique
avec une vallée où est situé le village Baschouran koï,
vallée hérissée de pics et cônes de trachytes ainsi que de
masses de tuf blanc. Ce dernier est divisé en couches puissantes
plus ou moins fortement redressées; les hauteurs
qu'il compose se trouvent souvent séparées les unes des
autres par des précipices et des abîmes. La sauvage vallée
de Baschouran Koï n'est pas complètement dépourvue de
végétation herbacée ou frutescente, mais les touffes clairsemées
de verdure ne suffisent point poui- atténuer sensiblement
le caractère d'aridité et de nudité imprimé à l'ensemble
de ces surfaces raboteuses et à ces amas de scories
qui s'élèvent de toutes parts comme autant de monuments de
ravage et de désolation.
Une descente très-rapicte conduit de la vallée de Baschouran
Koï à Sandouklu, gros bourg situé à une altitude
de 1189 mètres, dans une plaine peu large mais d'une longueur
considérable dans le sens de son développement de
sud au nord, car elle se déploie dans cette direction sur un
espace de près de 6 lieues, depuis .Sandouklu jusqu'à
Sitchanlu. le long dn versant occidental du vaste massif traî
CllAFIÏlit: Ml. 81
chytique, dont nous avons examiné le versant opposé
(oriental), ainsi que la portion centrale, lorsque nous nous
sommes dirigés (du nord au sud) d'Afioun Karahissar à
Kassaba et à Baschouran Koï, et que de Baschouran Koï
nous sommes descendus (de l'est à l'ouest) à Sandouklu.
C'est donc une coupe parallèle à la précédente que nous
allons effectuer maintenant en remontant (du sud au nord)
de Sandouklu à Sitchanlu.
II.
La plaine comprise entre ces deux dernières localités se
rétrécit et s'élargit tour à tour selon les saillies ou les
échancrures que forment les masses trachytiques diversement
déchiquetées qui la bordent à l'ouest comme à l'est. Sa
surface est tantôt unie, tantôt très-saccadée. Les différents
accidents de terrain sont particulièrement occasionnés par
des hauteurs de conglomérat et de tuf trachytiques, comme
celles, par exemple, qui entourent Sandouklu, et qui constituent
des masses blanches horizontalement stratifiées rappelant
les calcaires lacustres.
Sur certains points, la plaine dont il s'agit est sillonnée
par des traînées de scories noires ou par des nappes et
coulées trachytiques ; sur d'autres, ce sont des roches sédimentaires
ou métamoi-phiques qui viennent localement
aftleurer en masses considérables, ainsi que cela a lieu notamment
à environ 12 kilomètres au nord de Sandouklu où
la plaine se rétrécit considérablement, étant traversée d'est
à l'ouest par des collines de calcaire passant au thonschiefer.
C'est au reste un phénomène purement local, car on
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