f » l I n ' « mm !
!: i •
lV,.,i
f1 if'i .- i fi i l
ri'' • Î 'im i
il ' >
l i - •.'aìlVi''';
if il i •
• f-'-ti
fi M i •
' • ' I t f i i
K
HOCIIES ÉRUPTIVES.
tilde de 748 mètres. Tout autour du village, le plongemenl
dominant de cette roclie est au sud-est, sous des angles
de 24-35°.
Au nord d'Iiidjikier, les gneiss sont masqués pai- des
dépôts lacustres, par des éruptions tracliytiques et entln par
les terrains probablement de transition qui composent la
chaîne du Denjirdji Dagli; mais le long de l'extrémité nordest
de cette chaîne les gneiss reparaissent de nouveau, et
occupent sans doute une bonne partie du bord septentrional
de la vallée supérieure du Sousourlou Tchaï ' , eu s'avançant
peut-être jusqu'aux dépôts calcaires (tertiaires) qui se trouvent
entre cette dernière vallée et la ville de Bolat*. Quoi
qu'il en soit, j'ai pu constater le gneiss largement développé
entre Siinav et Sinekler, zone qui probablement ne
représente qu'une tranche partielle du domaine gneissique
situé à l'ouest et à l'est de la direction dans laquelle je l'ai
traversée (du sud-est au nord-ouest). Ainsi, en suivant le
sentier qui conduit d'Assar Koï à Simav, le long de l'extrémité
orientale du Demirdji Dagh, on franchit des massifs
considérables de gneiss qui bordent du côté du sud la belle
plaine où se trouve la petite ville de Simav avec le lac de ce
nom. Puis, lorsque de Simav on se dirige sur Bolat, on traverse
quelques dépôts calcaires, et ensuite des roches basaltiques
échelonnées le long du bord méridional du lac, et
enfin, à une lieue et demie environ au nord-ouest-nord de
Yenidjé koï, on voit reparaître le gneiss, qui, associé à un
1. Nommé Simav Tchaï dans son cours supérieur.
î . C'est cette extension présumée que j'ai donnée provisoiremenl sur ma
carlo h la zone gneissique, en réunissant on un domaine ¡ninterrompu les
gneiss des régions de Guourdiz et ceux compris entre le lac de Simav et la
ville de Bolat.
>, !
i
C I I A I ' I T R I ! XII. 337
thonschiefer verdâtre, s'étend jusqu'au village Daredji, au
nord duquel il se trouve masqué par un lambeau local do
calcaire, mais n'en consliltio pas mohis la roche domiiumte
dans toute la région comprise entre Daredji etSinekIer.
.Des masses également considérables de gneiss percent
ou surplomblent sur plusieurs points les puissants dépôts
diluviens qui bordent l'étroite vallée arrosée par un affluent
du lîolat Tchaï; souvent elles s'avancent dans l'intérieur de
la vallée en promontoires abrupts, qu'on est forcé de franchir
par des sentiers assez incommodes. La roche y présente les
plus curieux exemples de plissements et de torsions dans ses
couches. Au nord de Sinekier le gneiss se rattache intimement
h des thonschiefer et des talkscliistes fortement bouleversés
par les porphyres quartzileres de Bolat (p. 54)'.
La zone gneissique que nous venons d'examiner teimine
la série de localités oit j'ai été à même d-'observer
celte roche sur une échelle considérable; nous pouvons
Quoique Irès-largemont développés entre Venidjé Koï cl Sinekler,
les gneiss sont loin de composer oxchislvemenl la conU-ée comprise entre
ces deux points; car, imlépendammonl des tlionsclilefer, talkscliiste.s, etc.,
associés cil et là aux gneiss, coux-ci se trouvent; frcquemment soit'interi
empus, soit recouverts par des dépôts plus ou moins puissants a|jpartenaut,
selon toute apparence, à différents étages de terrains tertiaires cl
p e u t - ê t r e quaternaires. Il en est de môme de la contrée comprise entre
Sinekler et Bolat. Malheureusement réelielle de ]ri<i cfli'lc riR m' a point por—
mis d'indiquer ces bigarnires, et j'ai di'i me contenter de colorier les régions
dont il s'agit confomiément aux deux roclies (|ui y dominent, .savoir : le
gneiss et le porphyre quarlzifèi-e. D'ailleurs, dans l'état actuel de nos connaissances
de ces cenlrées, il y aurait peu il'avantage pour la science à
reproduire, mémo sur une carte ii grande éclielle, tous ces dépôt s d'àgo Incertain
qui, dans les régions susmentionnées, viennent il chaque pas se
jiresser et s'enchevéljer au milieu des ¡Icux roclies dominantes dont il
s ' a g i t . Il .sutlira de mentionner ces dépôts énigmatiques quand nous udierens
les terrains tertiaires auxquels ils paraissent se rapporter.
m
l ' i l
I
Î l f ^ i
ii'li'''!'
m
à