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' 0 8 TE R R A I N S DE TRANSITION.
o i l , à cette époque, la houille se trouvait exploitée dans la
région littorale comprise entre Éregi i cl Bartan : Aniout Kevi
( à 4 lieues au nord-est d'Éi'egii et à 1/4 de lieue au sud de
la m e r ) , Aliyasa, Tchonéyasa, Ulusu (à 8 lieues au nord-est
d ' i î r e g l i ) , Okusnu (à 12 lieues au nord-est d'Éregli, sur le
sommet d'une montagne), Zunzielek (près du village Koslu),
Baluk et Usulma
n i .
Il m'a été impossible de me procurer aucune donnée
d ' u n e valeur scientifique, relativement aux conditions de
gisement des dépôts houillers exploités dans ces localités.
Par contre, John Berkiay, ingénieur anglais qui dirigeait les
travaux et dont j'eus l'avantage de faire la connaissance à
Constantinople en 1858, eut la bonté de ra'envoyer, à ma
demande, de nombreux échanlillons d'empreintes végélales
recueillies par lui dans les parages de Koslu % et que je
•I. LlndicaUon de ces localilds s'accordeni parfailemenl avec celle qui
a été donnée par M. Spratt dans Edinb. 7iew philosoph. journal.
2. Il est bien à regretter qne l'envoi deJI. Bcrlclay n'ait pas été accompagné
d'une lettre, et que je n'aie jamais pu obtenir une réponse queicoiique
aux questions que je lui avais adressées, relativement aux conditions
straligrapliiques des dépôls houillers d'Éregli. Sans doute, les
nombreuses occupations de l'ingénieur anglais, aggravées par lout ce
q u ' o n t de fastidieux et .souvent de pénible les relations otricielles entre le
gouvernement turc et un linropéen |ilacé momentanément sous la dépendance
du premier, suffisent pour expliquer le silence de M. liei-klay,
silence qui, d'ailleurs, ne saurait diminuer la dette do reconnaissance que
j ' a i contractée envers lui pour son précieux, quoique un peu anonyme
envoi. Je m'estimerais heureux s'il m'était permis d'adresser mes remerclments
également à i\I. le professeur l'cetterlé qui, à plusieurs reprises.
C H A P I T R E V. 709
me suis empressé de sotimellre au jugement compétent de
Ad. Brongniart. .le suis heureux de pouvoir placer sous les
yeux des géologues la note suivante qu'en 1860 le célèbre
savant a bien voulu rédiger sur ce sujet : c'est un document
iiTiportant qui, pour la premièr e fois, constate d'une manière
r i g o u r e u s e l'âge des dépôts houillers situés enire Éregli et
Amasry.
Spheiwpleris. Petite espèce qui no me parait pas décrite, quoiquelle soit
assez abondante dans le terrain houiller d'Escliweiler. .le ne crois
pas cependant devoir lui donner un nom, avant d'avoir fait de nonvelles
recherches dans les divers ouvrages relatifs aux fossiles du terrain
liouillcr. Cost la seule fougère que renferment les échantillons
rie votre collection.
Lepidodendron ccmdalum, Sternb.
Petits rameaux avec traces de feuilles d'une espèce voisine du
UpidmdTon elegans, mais qui me paraît cependant différente.
Sigillaria CandoUei, Ad. Brong., Uisl. vég. foss, pl. 130, flg. .4, me parait
tout à fait identique.
— - SchloUicimii, M. Brong., loc. cil., pl. 152, fig. 4. Variété un peu
différente des échantillons types ; les côtes sont un peu plus étroites
et les cicatrices un peu plus courtes relativement à leur longueur.
Elle ne me parait pas différente spéciOquement.
Suringodendmn fachydcrma, Ad. Brong., loc. cil. Elle parait identique
avec les échantillons de bouille de Franco.
SHgimrm ficoides, AcI. Brong. Plusieurs échantillons bien caractérisés
avec leurs radicelles.
Upidopldogos. Échantillons très-imparfeits qui me paraissent des écorces
do vieilles tiges, irrégulières et usées à leur surface, appartenant à
ce genre.
Calamiles Suckomii, .\d. Brong., loc. cil.
m'avait prorais de me communiquer les résultats des études faites par lui
il y a déjà plus de douze ans dans les districts carbonifères de la còle
seplentrionale de l'Asie Mineure. Malheureusement, malgré mes instances
réitérées, les dispositions favorables du savant viennois ii mon égard sont
demeurées sans effet.
p i l j
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