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404 HOCniîS lîliOPTIVES.
est d'Oiu'klianlar) est composée également de diorile qui se
préseiile tanioL dîsséiïiiiié en Lilocs ai'i'oiidis ou en plaques
et dalles, tantôt perçant la sni'fac ; du sol en masses pointues
on eolonnaires. A 1 lieue et deniie environ an nord-ouestnord
du village Argun,. la contrée s'incline par une penie
assez rapide vers la vallée ôii se Ironve le petit village
Serdjiler.
Il est probatile (jue le diorite associé aux roches éruptives
([ue W. Hamilton signale' sous le nom de trapp, entre
F.schen Kevi et Taouschanlu (non loin de la rive gauche de
l'Adirnas Tchaï, à environ 12 lieues au sud-est d'Ourklianlar)
est analogue au diorite d'Ourklianlar, et pour ce qui
est des trapp. ils pourraient bien n'êire qu'un trachyle, de
la nature et de l'âge de celui que j'ai obsei'vé également
dans les parages liniilropties d'Ourklianlar. De même il est
vraisemblable que les dépôts de pé])éritè blanche renfermant
des ciistaux d'ampliibole que W. Hamilton mentionne
comme associés aux diorites et aux tmpp^ auront été formés
aux dépens des premiers, parce que la majorité des
tufs volcaniques de l'Asie Mineure sont le produit des
roches trachytiques dans lesquelles l'amphibole ne joue
qu'un rôle très-subordonné, tandis qu'au contraire, il forme
l'un des principaux éléments constitutifs des diorites.
Le domaine dioritique d'Ourkhanlar est séparé par les
dépôts lacustres qui occupent la vallée de l'Adirnas Tchaï,
d'un autre groupe de roches dioritiques, lequel se trouve
échelonné le long du cours inférieur d'un affluent droit de
cette rivière, affluent qui traverse d'ouest à l'est l'extrémité
méridionale de la chaîne de l'Olympe, et la coupe
I. Researches in .'Uia Minor, etc., \<)l. I, p. 86.
CIIAI'ITIIIÎ XV. i05
ainsi en deux poiiions. l.a rive méridionale de cet affluent
esl représentée par un plateau élevé dont le i-evers ouest
constitue le bord occidenlal de l'Adirnas Tchaï. Ce plateau
porle le nom de Divanlu, d'après celui du petit village qui
s'y trouve à une altitude de 1,150 mètres. La roche qui
constitue le plateau de Divanlu, et s'y manifeste en masses
arrondies, est un diorite composé particulièrement d'oligoclase
et d'amphibole. La partie de la longue chaîne olympique
qu'on coupe transversalement, lorsqu'on se rend de Divanlu
an village Kotchébeï (nommé aussi Kotché tout court)
représente la solution de conlinuilé précédemment indiquée :
c'est une dépression locale au milieu des nombreuses rangées
de remparts presque parallèles qui constituent la
chaîne de l'Olympe et qui, dans les parages dont il s'agit,
ont des contours peu hardis, mais en revanche sont revêtus
de magnifiques forêts. Ces remparts, en majorité dioritiques,
sont séparés les uns des autres par des vallées
profondes, dirigées en moyenne de l'ouest à l'est, et, par
conséquent, transversalement à la direclion dominante des
premiers. Le village Kotchébeï est situé dans une jolie vallée
coui-ant du nord-ouest au sud-est, et ayant une altitude
moyenne d'environ 1.000 mètres, lille marque approximativement
la limite orientale du domaine dioritique de cette
partie du groupe olympien, et, de même que presque toutes
les vallées dece dernier, elle est ornée d'une belle végétation,
qu'au commencement de mai (ISiS) je trouvai déjà dans
tout son éclat'.
I. ranni los iiombrrases |)lanles en (leur GijuraienU ColiUea arhorescena,
L., Ajaga ciña, Sctireb., Veronica lairdica, iioiss., GlobiUaria trichosanlíui,
Fiscti. et Mey., I'wOHÍa ojfìeinaliSj L., Sedum cepwa^ L., /7'ís
fiMni/aríca, Kit., etc.
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