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(presque parallèle à la première) dont nous allons nous
occuper maintenant'.
IX.
L a première localité syénitique qui se présente lorsqu'on
se rend de Tripolis à Gumuschkliané, c'est la contrée comprise
entre cette dernière ville et Ardasa, bien qu'il la vérité
la syenite n'y joue point le rôle principal, ainsi que je l'ai
déjà fait observer (p. á / J ) , car on ne la voit surgir que
localement au milieu des porphyres pyroxéniques qui passent
insensiblement tantôt au Homslein, tantôt à une syénite
à grain fin, dont les éléments constitutifs les plus perceptibles
sont : oligoclase blanc, verdâtre ou grisâtre, orthose
couleur de chair et mica magnésien vert sale. L'oligoclase
est plus abondant que l'orthose, et laisse apercevoir trèsdistinctement
les stries qui caractérisent ses plans de clivage.
Cette association entre la syénite et diverses autres
roches pyrogènes se maintient sur un espace de près d'une
lieue au sud de Gumuschkhané le long de la vallée du Kharschout
Tcliaï, mais plus loin la syénite occupe à elle seule
les régions inférieures des montagnes qui bordent la vallée,
tandis (jue les régions supérieures sont composées de masses
considérables de calcaire gris. Il est vrai qu'à environ une
1. Les présomptions trés-tavorallles à cette liypollièse m'ont déterminé
à eolorier [trovisoirement sur ma carte, comme appartenant au ftomain(^
s y é n i t i q u e , ta région qui sépare les deux coupes dont il s'agit. Au reste,
j e ne me suis servi du terme de sijénite que pour indiquer la prédominance
de cette roi'lie sui-Ix'auroup d'autres qui lui sont suljordonnées;
c a r rien de pins li'équent dans ces contrées que les Iransitions iu.sensibles
e n t r e les syenites, granites, protogines et poi-ptiyres pyroxénique.s.
C H A P I T R E XIV. 39 1
lieue au sud de Gumuschkhané les calcaires descendent jusqu'au
niveau du Kharschout Tcha'i, en faisant disparaître
compléteinent les syénites; cependant ces dernières percent
de nouveau à l'endroit où la vallée s'élargit, de manière
qu'à 3 lieues au sud de Gumuschkhané la vallée se trouve
partagée entre les syénites et les calcaires, qui se remplacent
tour à tour et empiètent localement les uns sur les autres.
L e plus souvent ce sont les calcaires qui dominent le long
de la rive droite, tandis que sur la rive opposée ils ne masquent
qu'imparfaitement les syénites, et même sont quelquefois
réduits à des bandes restreintes ou à des lambeaux
isolés. C'est ainsi que vis-à-vis du village Tekké les calcaires
ne forment qu'une zone étroite tout autour des montagnes
syénitiques qui bordent de ce côté le Kharschout
Tcha'i. Cependant un peu plus loin, la syénite s'évanouit
complètement, et les dépôts sédimentaires dotninent jusqu'à
environ k lieues au sud-est-sud de Gumuschkhané, oii, à leur
tour, ces dépôts cèdent la place aux granités, syénites, hornstein
et porphyres pyroxéniques qui s'étendent jusqu'à
Kereklu,et composent les environs immédiats de ce village.
Sur une ligne d'environ l\ lieues qui sépare Kerekhi de
keussé, la syénite domine de nouveau, tout en se trouvant
intimement associée non-seulement avec les porphyres pyroxéniques,
mais encore avec une roche compacte, à éléments
indéterminables, de teinte verdâtre ou noirâtre, déstructuré
schisteuse, donnant nue vive eU'ei-vesconce avec les acides,
et rappelant beaucoup certaines variétés de Ihonschiefer.
Quant à la syénite, elle paraît être identique avec celle
signalée (p. 390) entre .\rdasa et Gumuschkhané, seulement
ici elle otfre quelquefois une structure porphyro'ide, et
constitue alors un véritable porphyre, renfermant des cris-
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