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94 KOCIIKíí ÉliUPTIVIÏS.
ce qu'il paraît, s'étendent jusqu'à Begescli, où les roches
éruptives se montrent de uouveau; car, en se rendant de
Begesch à Mulk, \V. Hamilton iVancliit des hauteurs composées
de ces roches et descendit ensuite au milieu de dépôls
de calcaire blanc terreux, recouverts par un basalte colonn
a i r e * . Ces calcaires paraissent s'élendre jusqu'à près de
ftlulk, en stratification horizontale, et reposer sur oies dépôts
que \V. Hamilton qualifie de formations crétacées {chalk formation)
. C'est à travers cette formation crétacée, dont les
couches plongent à l'ouest, qu'à peu de dislance au nordest
de llulk surgit une masse de basalte amygdaloïde ^
A o lieues au sud-ouest d'Orta, com\nenee ce que W. Hamilton
qualifie® le yranite de Sevrihissar, mais qui, à en
juger par les rochers qui entourent cette ville, que j'ai
visitée, pourrait bien être non du granite, mais de la syénite.
Quant à la chaîne de Guermesch Dagh, au pied sud-est
de laquelle se trouve Begesch, où, comme nous l'avons vu,
W. Hamilton signale des roches érnptives, ce savant ne dit
absolument rien de leur composition. Cependant W. Ainsw
o r t h ' nous apprend que les collines sur lesquelles se
trouve Germeh Kalé (Guermesch Kalé) sont composées de
roches plutonif/ues. 11 est probable que, vu la proximité des
trachytes signalés à Batilloyoundji, c'est à ces derniers que
l'on peut rapporter le terme vague dont se sert W. Ainsworth,
et qu'en conséquence la chaîne de Guermesch Uagh
est composée particulièrement de trachyte. C'est ce qui m' a
1. Researches in Asia Minor, vot. 1, p. 433.
2. Ihid., p. 433.
3. hoc. ctl.
4. Trni'ols in Asia. .Minor. |>, 141.
CHAPlTlili III. 93
décidé à la coloi'ier provisoii'ement sur ma carte comme
étant foi'mée de cette roche.
Après avoir examiné les groupes trachytiques isolés,
situés au sud-est, au sud et au sud-ouest d'Angora, groupes
que l'on peut considérer comme se rattachant indirectement
au noyau central représenté par la ville d'Angora, nous étudierons
maintenant le développement direct de ce noyau
dans le sens du nord-est-nord.
VI.
Les trachytes de la ville d'Angora forment un ensemble
presque ininterrompu avec ceux qui occupent tant la vallée
principale du Tchibouk Tchaï, que les ramifications latérales
de cette dernière, comme enlise autres les nombreuses petites
vallées qui descendent de l'Aïdos Dagh, massif qui également
paraît être exclusivement composé de trachyte.
Dans l'enceinte de tout ce domaine, le trachyte olire leg
plus grandes variétés. Là oii la roche conserve son état
normal, elle se rapproche plus ou moins des trachytes du
littoral septentrional de la Bilhynie, et notamment de celui
de Riva (Y. p. 7), mais souvent elle perd presque complètement
sa structure porphyroïde, devient fibreuse et se
colore de teintes diverses, en rappelant certains calcaires
panachés et rubanés par les oxydes métalliques. U'un autre
côté, toutes ces variétés trachytiques se trouvent quelquelois
tellement liées à des calcaires ou même à des roches de
composition et d'origine .souvent énigmatiques, que ce désordre
apparent ne pourrai t être dissipé qu' à la suite d'études
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