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464 liOC T I E S iilSUPTlVES.
par les mriles: dans les parages d'Atlar (p. 48), entre Bolat
et Sinekler (p. 53), enlre Èrigeiiï et Keuprudjik (p. 5/|),
enire 'I'atlar et Nevclielir de concert avec les trachytes et
les dolérites (p. J72), dans les parages de Sillé (p. 190),
etc. ; par les basaltes : sur la côte européenne du Bosphore
(p. i97) . entre SelenJi et Kara Koï de concert avec les t rachytes
(p. 51), dans la région de la Catacécaumène (p. 210-
2 1 9 ) , dans les parages de Gediz (p. 76), etc.
Il n'est pas sans intérêt de faire observer que parmi les
localités caractérisées par les éruptions à l'état (selon toute
apparence) plus ou moins ¡hiide, rappelant nos laves modci
nes, un grand nombre se trouvent groupées dans les
régions limitrophes du littoral occidental de la péninsule,
c ' e s t - à - d i r e précisément dans celles qui sont les plus voisines
de l'archipel grec, le siège des mémorables éruptions
de n i e de Santorin.
V i l l . Bien que dans la plupart des cas les roches
éruptives aient exercé en Asie Mineure une action plus ou
moins appréciable sur les dépôts sédimentaires placés en
contact immédiat avec les premières, toutefois les exemples
du contraire s'y présentent également'.
I . A cetle occasion, je croîs devoir rappeler l'explication ingénieuse
q u ' a reçue (le nos jour s la contradiction apparente entre la nature ignée
d ' u n e roclie el l'absence de son action sur les dépôts sédimentaires. Cette
explication a été trouvée par .M. Bunsen dans rinlluence protectrice de
la vapeur d'eau développée par les dépots sédimeutaircs au moment de
l e u r contact avec les masses éruptives; or, cette tliéorie, basée sur des faits
parfaitement observés par'M. tiunsen en Islande, vient de recevoir une
é c l a t a n t e conlirmation de la part de iM. l'ouqué ( V. Comptes rendus, elc..
ainsi que Hall, rie la Soc. geot. de Fr., S'sér., t. XXIII, p. I90j qui, lors
d e la dernièr e érupt ion (en (863) de l 'Etna, a pu constaler ce cunii'ux phénomène
sur des troncs d'arbres enveloppés comme dans des tuyaux ou
é t u i s de lave, de telle manière que l'action immédiate de cette dernière
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I.X.. lin Asie Mineure, la distinction entre \a. syenite et le
granite est tine distinction plutôt minéralogiqtte que géologitjue,
car les deux roches passent fréqueimnent l'une à
l'autre. La syenite est beaucoup plus répandue qtte le granite,
du tnoins dans les parties de la péninsule examinées
par moi.
•Sur plusieurs points de cetle contrée les deux roches
|)araisseut êlrc pnstérieures au terrain tertiaire inférietn'.
Tel est le cas pour le granite qui enlre Alizy et Yuzgat forme
des filous à travers un calcaire appartenant, selon toute apparence,
au terrain tertiaire inl'érieur (p. o/|6); il en est
lirobableinent de même des gi-atiites de Bereketlu Maden
{|). 351), de rutchkapou Dagh (p. 352), de l'Akdagh
î\laden (p. 350), et de ceux situés entre Alischehr et Yuzgat
(|). 34G-3/i7), etc. Tel paraît être également le cas de la
majorité des massifs syéniliqttes échelonnés le long du bord
nord-est du grand lac salé de la Lycaonie (p. 376) ; enfin,
c'est encore en faveur de l'âge post-éocène des granites et
des syéihtes que semblent parler les relations intimes entre
ces derniers et les porphyres pyroxéniques, aussi bien que
des dolérites de la région niontueuse du Rharschout Tchaï
(p. 259-207-271) , où les dépôts tertiaires inférieurs ont été
diversement disloqués par l'action des porphyres et des
dolérites.
Sous le rapport de leur âge, les granites et les syénites
d e l'Asie Mineure dill'éreraient donc beaucoup de ces roches
telles qtt'elles se présentent dans une contrée peu éloignée
de la péninsule anatolique, savoir : dans la Syrie et dans la
presqu'île de Sina'i, oit les granites et les syénites ainsi que
sur le bois a été neutralisée par une mince couche d'eau, sutîisamment
etlicace pour gaiantir ilo la combustion la substance ligneuse.
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