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T l i l l K A I N S HE TUANSITION.
mettre avec beaucoup de vraisemblance que celle roche si
caractei-istiqiie pour les terrains de transition se rattache
aux Schalxlein, très-largement développés dans la contrée
d'Aladja. Ce sont cos considérations qui m'ont déterminé à
marquer provisoirement sur ma carte comme occupés par
les terrains de transilien. non-seulement la contrée comprise
entre le village Sirilar (situé à k lieues au nord de îuzgal)
et Babaul Tekessi, mais encore l'espace s'étendant à l'est
de cette zone, jusqu'à une h'gne Iracée enli'e l'cmbouchui-e
du Tchikrik Sou et les parages limitrophes de Karamégara.
V I 1 1 .
Au sud de Yuzgat, les roches à fades de terrain de transition
reparaissent pi-esque sous le même méridien sous
lequel elles sont situées dans la région où je viens de les
signaler (entre Yuzgat et Tchoroum). Ainsi, lorsqu'on se
rend de Yuzgat à Kaïsarié, en suivant le sentier qui passe
par Indjirlu, Pacha Koï, liaran, etc., on voit, dans les
parages de Yilandji. |)ercor à travers les di-pôts lacustres un
calcaire cristallin blanc dont je n'ai pu apprécier l'extension
dans le sens de l'est à l'ouest; c'est ce qui ne me permet
quelques données géologiques qu'il renferme, que depuis Amasia jusqu'à
Teliieii, c'est le sciiiste argileux qui domine. Il le signale notamment à
l'endroit où, après avoir quitté Amasia, l'on franchit l'Iris, ot où i! indique
dos Irapp sorties à travers des schistes verticalement reilressées [nesairches
in Asia Minor, etc., vol. I, p. 374) ; il signale égalemenl ii l'ouest de Tekieli
des scidstes argileux bleus, sillonnés par des veines de kalkspalli, et il
fait observer que les schistes disparaissent ii mesure qii'on se rapproche de
Tclioroum, car ils y sont remplacés par les dépôts de marne et de sahles
renfermant des cristaux de sélénile et plongeant il i'otiest; ces dépôt,
seraient exactement semblables à ceux des environs do Vézirlicupru.
CllAPÎTRli m. |-,3j;
guère de décider s'il se rattache soit au Kervansaraï Dagh,
soit à l'Ak Dagh, bien que la roche offre la plus grande
analogie avec le calcaire qui compose celte dernière chaîne,
en s'étendant jusqu'à yentesché. Mais, dans la direclion
du sud, il conlinue jusqu'à 3 lieues environ au nord de
Bektaschlu, oii il se trouve séparé, par des dépôts récents,
d'un deuxième lambeau de calcaire analogue au premier, et
dont l'extension du côté du sud est encore moins considérable,
car il n'a qu'une J/2 lieue environ de longueur du
nord au sud, cl disparaît sous les dépôls tertiaires, à tme lieuo
au nord de Bektaschlu'. Le calcaire qui le compose est
également cristallin, et parfaitement analogue à celui de
l'Ak Dagh; il est divisé en bancs plus ou moins puissants,
dont le plongement est le plus souvent au sud 30" est, sous
des angles de 30 à 40 degrés. Les renllements (m'il constitue
paraissent ne pas s'étendre bien avant du côlé de l'est,
et se confondent dans celte direction avec les collines
laeusti'es de la grande plaine qui borde l'horizon. Enfin, ce
deuxième aftleurement local de terrains de transition (?) est
suivi d'un troisième lambeau situé à une lieue 1/2 au nord
du pont qui traverse le Kizil Irmak et par lequel passe lu
route qui conduit de Kaïsarié à Erkelet et llaran. On y voit
surgir, aujiiilieu du domaine tertiaire, des collines arrondies,
dirigées du nord-est-nord au sud-ouest-sud, et composées
de calcaire bleu foncé cristallin, passant çà" et là au
micaschiste. Ce troisième lambeau n'a, comme le précédent,
qu'une 1/2 lieue de longueur du nord au sud; sa surface^
1. i;é,-1,0110 rédinte de ma carte ne m'ayant point permis de maripier
ces deux pet,Is lambeaux séparément, je les ai réunis on un seul II est
Ires-prohable que ce lambeau n'est qu'une saillie de l'Ak Dagh et s'y rattache
dans les parages do .'(lentcsche.
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