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CHAPITRE IX.
P O B P H Y B E S PÏBOXÉKKJUES.
Kabardjakos. — Liuoral 4 l'ouBsl de Kircseun. — Conglominit do iiorphyre pyiméiikine
à Kirescuii. — Eslonaion probable du porphyre pyroxénitiiio entro
Kiroseim et Fatiaa. - Littoral entre Kireseun et Yolagbïi. — ASlouremonls do
porphyres pyrosdniques entre lîspia et Hassanly. - Porphyres pyroxéniques et
calcaires entre Hassanly et Gumnschkhané. — Agatdi Baschi. — Porphyres
pyroséniqnes associés aux diorites. — Porpiiyres pyroxéniques entre Erilcln et
Emberek. — Porphyres pyroséniqaes de Kharaka. — Porphyres pyroxéniques
associés aux syiinites, hornstein et roches métamorphiques. — Gumusclikhané.
Porphyres pyroxéniques de Keruklu.
Lorsque, après avoir franchi du sud au nord le massif
syénitique du Panjadrès, on se dirige droit sur le littoral
pour se rendr e à Kireseun, c'est dans les parages limitrophes
d u petit village Kabardjalcos qu'on voit surgir à côté des
dépôts calcaires le porphyre pyroxénique. Il y est, le plus
souvent, fortement décomposé, et forme alors des hauteurs
a r r o n d i e s blanchâtres, selon que la substance désagrégée
constitue un tuf plus ou moins pulvérulent; mais à l'état
normal, la roche affecte généralement une disposition colonnaire
ou prismatique. Ce porphyre consiste en une pâte
g r i s - r o u g e à t r e , renfermant des cristaux de pyroxene et de
l a b r a d o r . Ceux de la première substance ont de 2 à 5
millimètres de longueur, leurs contours sont irréguliers, leur
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t e i n t e d'un vert sale, et ils brillent d'un éclat plus ou moins
vif. Los cristaux de labrador n'ont que des dimensions
t r è s - p e u considérables, et sont quelquefois difficiles h dist
i n g u e r , étant plus ou moins décomposés. Souvent la roche
est chamar rée d'alvéoles remplies d'une substance verte, ou
entièrement tapissée de kalkspath.
Dans les parages de Yavschan Khan, les calcaires remplacent
complètement le porphyre pyroxénique, en sorte que
celui-ci ne reparaît qu'à l'endroit même où l'on atteint le
littoral pour se diriger le long de ce dernier sur Kireseun.
On le voit tout d'abord, à peu de distance h l'ouest de cette
ville, former des rochers considérables, ayant une composition
analogue à celle que je viens de signaler pour le porp
h y r e de Kabardjakos; seulement, dans celui qui nous
occupe, les cristaux de pyroxène sont généralement plus
nombreux et d'un vert plus foncé. D'ailleurs, il passe insensiblement
à un conglomérat composé de fragments souvent
volumineux du même porphyre, solidement cimentés par une
p â t e noire résultant de la trituration des roches pyroxéniques.
Ce conglomérat constitue ii lui seul des massifs élevés,
généralement découpés en pics et tourelles échelonnés le
long des montagnes calcaires qui, à une certaine distance,
bordent le littoral, depuis l'endroit oil l'on y débouche du
Yavschan Khan jusqu' à Kireseun. C'est également de ce conglomérat
que sont formés les groupes imposants sur lesquels
se trouve si pittoresquement située la ville de Kireseun,
l ' h u m b l e représentant de l'antique et célèbre Cerasus ou
PImnmcia'.
I . D'après les aiUetirs anciens, Cerasus a l'honneur d'avoir dolé l'Europe
du cerisier, car ce sérail LUCUIILIS qui. pour la première fois, l'aurait
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