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4S6 ROCHliS ÉRUPTIVES.
nant probablement aux terrains de transition, à travers lesquels
elle se sera frayé un passage, ainsi que semble l'indiquer
le redressement des couciies r|ui caractérise ces
calcaires et ces schistes. D'une autre part, il est probable
que ce lambeau d'iiyperslénite auc[uel je n'ai fait que toucher,
sans en avoir suivi le développement dans la direction du sud.
se rattache jn-écisément dans cetle dernière direction à la
vaste formation serpentineuse signalée par M. Russegger, à
travers la chaîne montagneuse qui s'étend entre Iladjiii, el
que le savant allemand désigne par le nom de Kermes Dagh.
Aussi me suis-je permis de rallier provisoirement à ce
domaine serpentineux le lambeau d'hypersténite dont il
s'agit, lambeau qui pourrait bien n'être qu'une modification
locale de la serpenline.
i>es serpentines servent de clôture à nos études sur les
roches éruptives de l'Asie Minetu'e, et nous pourrions par
conséquent aborder maintenant l'examen des terrains sédimentaii
es; cependant, avant de quitter les roches éruptives,
j e crois utile de résumer, dans un chapitre peu étendu, les
faits nombreux que nous avons passés en revue et de déduire
les conséquences c|ui en résultent.
C H A P I T R E XVll.
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RECAl-lTULATION DES HOCKE.S ERliPTlVES
DE L'ASIE MI.^E^JRE.
I. Ainsi que le fait voir un coup d oeit jeté sur ma carte
géologique, les roches éruptives occupent en Asie Mineure
une place tellement considérable, qu'il n'est pas d'autre
pays peut-être qui présente une semblable proportion entre
les roches éruptives et les dépôts sédimentaires. l'armi ces
roches, ce sont les trachytes, les dolérites et les porphyres
pyroxéniques qui jouent le rôle dominant ; la deuxième place
(sous le rapport de l'extension) appartient aux syénites et
aux granites, puis viennent les serpentines et enfin les diorites.
Quant aux basaltes et aux eurites, ils ne jouent en
Asie Mineure qu'un rôle comparativement subordonné ;
cependant je les mentionnerai ici, après avoii- passé en revue
les roches éruptives dominantes.
II. En classant avec Gustave Rose les trachytes et les
dolériles en un seul grand groupe, et en subdivisant ce dernier
selon les particularités minéralogiques qui caractérisent
les roches Cfui le composent, nous trouvons que les trachytes
de l'Asie Mineure, tout en reproduisant les différents types (à
la seule exception des leucitophyres ou trachytes à leucite)
constatés juscju'à pi'ésent sur les divers points de notre globo
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