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292 It o c ims ÉliUPTlVES.
Bäsch Kevi, les montagnes qui bordent le plateau à l'ouest
sont composées 'de masses 'coniques de dolérile, portant
quelquefois à leur sommet des dépressions cratérifoi-ines,
tandis que sur le côté opposé les calcaires ne cèdent la place
aux dolérites que plus au nord-ouest, en sorte que dans
l'étroite vallée oil se trouve Bardak (à une altitude de pas
moins de 2,072 mètres), les dolérites ne figurent que d'une
manière subordonnée aux calcaires. De même, lorsque pour
se rendre de Bardak à Ivemler on descend dans la vallée du
Mouschlou Sou, on en voit la rive gauche bordée par des
montagnes calcaires et la rive droite par des dolérites (présentant
quelques cristaux d'oligoclase plus ou moins oblitérés),
qui passent çà et là à un mélaphyre à grain lin, de
teinte vert-noirâtre. C'est dans ces doléi'ites et mélaphyres
que sont taillés les petits bassins ([ui reçoivent l'eau des
sources salines situées à peu de distance au nord-ouest-nord
de Bardak, sur la l'ive droite du Mouschlou Sou. Au milieu
des dolérites et mélaphyres surgissent des masses isolées de
calcaire salifère qui compose exclusivement la rive opposée;
mais, à mesure qu'on descend le Mouschlou Sou, ou voit les
calcaires de la rive gauche passer çà et là à la rive droite,
tandis que les dolérites et les mélaphyres se trouvent d'abord
exclusivement concentrées sur cette dernière. D'ailleurs, là
même oil, sur la rive droite du Mouschlou Sou, les calcaires
remplacent les roches éruptives, celles-ci ne font que se
retirer plus au nord, car elles surgissent derrière les collines
calcaires, en masses arrondies ou linéaires, et limitent
complètement l'horizon de ce côté. Cependant à 2 lieues au
nord-ouesl-nord de Bardak, les dolérites occupent les deux
rives du Mouschlou Sou, tandis que les calcaires ne s'y
manifestent que par des aftleurements locaux, ou par des
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collines peu considérables; mais un peu plus bas (à 3 1/2
lieues au nord-ouest-nord de Bardak), les calcaires se monti'ent
sui- la rive droite et abandonnent la rive opposée aux
doléi'ites ([ui y forment soit des masses colonnaires, soit des
amoncellements confus de [)laques ou de blocs. Dans les
parages de Kemler, les dolérites passent de nouveau sur la
rive droite et composent la petite vallée arrosée par un
ruisseau tributaire du Mouschlou Sou, et sur le bord gauche
duquel se trouve le susdit village. Enfin, quoique les dolérites
([ui constituent la petite vallée lalérale de Kemler continuent
jusqu'à la jonction de cette dernière avec celle du
Mouschlou Sou, la rive gauche du ruisseau est d'abord occupée
par des calcaires (avec affleurements locaux des dolérites),
et ce n'est que plus basque les dolérites apparaissent
également sur la rive droite, et finissent de cette manière par
envahir toute l'embouchure de la petite vallée de Kemler,
sans offrir cependant un grand développement au nordouest
de cette embouchure, puisque les dépôts sédimentaires
occupent exclusivement le cours inféi-ieur du Mouschlou
Sou
'I. L'échelle très-réduite de ma carte ne m'a point permis d' y marquer
les nombreuses successions de rocties doléritiques et calcaires le long des
deux rives du Mouschlou Sou, ef j'ai dû me contenter d'indiquer approximativement
les limites du domaine occupé par les dépôts du terrain tert
i a i r e moyen. Ici, comme pour bien d'autres points de l'Asie Mineure, j'ai
é t é forcé de sacrifier à des vues d'ensemble une foule de détails souvent
fort importiiuts, mais qui ne pourraient trouver place que dans uno carte
c o n s t r u i t e sur une échelle au moins quatre fois plus large que celle de ma
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