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CHAPITRE X I I I .
G r a n i t e s chi mont Olympe lf:iversés pat- tics filons de iie>;miitile et de gnmniilc.
— Gfiinites ()e iu presqn'iie de Cy/.icns. — Granite de Iialiii(isri. — Atlleur
e m c n t 5 graniii([ues dans les parages dludjirln. — liiîgion granilii|nc entre
Aiisciiohr et Vn7.gat, et fiions de granite traversant des caicaires tertiaires. —
G r a n i t e conronné par le diorite dans les parages de Ynzgaf. — Diorite masq
u e par un grès aspect granitoide. — Pliysionotnie ïi^gétaie de la région
e n t r e Aliselieiir et ïnzga t . —Grani t t i s , micasciiistes et calcaires eristallin.s blancs
d e la région de TAU Dagli. — Relations intimes que présentent, entre Akdagh
Maden et .^leiitesclié, les granites, micasciiistes, calcaires, qit.artzites et schistes
a m p l l i b o l i q n e s . — Galène argentifère de l'Ali Dagli. — Granite de la vallée tîc
Y e n i k h a n . — Granite et micaschiste du plateau (fUtch!i.apon. — Anciennes
m i n e s d'argent à EsVigitsnutch. — Granite tertiaire d'Iirdich Koi.
La localité graiiilique la plus rapprochée de ConslaDtinople
paraît être le mont Olympe, malheureusemeDt encore
trop peu connu malgré sa proxitiiité de la capitale, et peutêtre
à cause uiême de cette proximité qui, jusqu' à ce moment,
semble avoir enlevé à cette montagne l'attrait de la nouveauté,
et détourné au profit des points plus éloignés l'activité
des géologues, en les fiattant du facile espoir de visiter
après leur retour dans la capitale, ce voisin négligé. Mais il
arriva ce qui n'arrive que trop souvent dans des cas semblables.
Le projet sans cesse ajourné se trouva toujours
C I l A l ' I T i l K .xtli,
abandonné aussitôt qu'on avait é(é au plus pre.ssé. il en
résulte qu'aujourd'hui encore, nous ne possédons sur la
constilulioii géologique de l'01yni|)e rien de plus complet
que le rapide aperçu publié sur ce sujet il y a plus de vingtsi.
t ans par E. de Verneitil", auquel restera toujours l'incontestable
mérite d'avoir été le premier parmi les géologues
de métier, à visiter ces lieux.
Or voici, d'après ce savant, la série des roches qu'on
traverse lorsqu'on gravit le versantseptentrional de l'Olympe,
depuis la ville de Brousse, située au pied de la montagne,
jusqu'aux sommités de cette dernière : 1. Calcaires composant
les bases de l'Olytnpe ; 2 . Gneiss et micaschistes (lui
constituent une bonne partie de la région moyenne; S. Calcaires
stratifiés d'un blanc mat, infraposés à des talkschistes;
à . Gneiss passant au granite dont le dernier compose le
plateau supérieur, c'est-à-dire le centre de la montagne;
5. Calcaire saccharo'ide. tabulaire, stratifié, à couches plongeant
au sud, composant les sommités de la montagne. Ce
calcaire est traversé tantôt par des liions plus ou moins considérables
d'un granite ditlêrent de celui du plateau supérieur
(N" !i). et que des salbandes de quartzite pur séparent
du calcaire, tantôt par des filons de pegmatite.
A ces traits généraux indiqués par E. de Vcrneuil, je no
puis ajouter que quelques particularités de peu d'importance
que je trouve consignées dans mes anciennes notes de
voyage, consacrées à des études d'une nature différentes
savoir :
1 . BtfU. de la Soc. f/èol. de Frame, série, année 1837, t. Vllt
p. 276-'i77.
2. Ces notes remoiilent à une époque déjà fort reculéc, c.'esl-ii-dire h
l'année 1840, lors(|iie je me trouvais attaché à l'ambassade impériale russe
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