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2-18 UO C H B S ERUI'TIVES.
de la région supérieure de ces derniers des corniches régulières
fendues en colonnes ou en parallélipipèdes. A 5 lieues
environ à l'ouest d'Ouchak se trouve une hauteur de micaschiste
cil ce phénomène se présente d'une manière particulièrement
distincte : c'est la hauteur connue dans le pays
sous le nom de Gaëmigaya Devressi, et qu'on franchit en
allant de Koula à Ouchak. Elle porte sur son sommet, qui a
658 mètres d'allitude, une espèce de corps de garde ou de
café, d'où l'on jouit d'une fort belle vue sur la vallée de
rLilidjiTchaï (affluent de l'IIermus), resserrée de tous côtés
par de pittoresques rochers, au travers desquels le torrent
précipite son onde limoneuse.
Les parages de Yenichehr paraissent mar(|uer le point
le plus oriental du grand domaine volcanique de la Calacécaiimène,
car, plus à l'est, les micaschistes, les calcaires
(de transition?) et les dépôts lacustres que l'on traverse
depuis Yenichehr jusqu'à Ouchak en suivant la vallée
d'Ulidji ne présentent plus d'éruptions basaltiques. D'un
autre côté, il ne serait pas impossible que les basaltes signalés
par W.Hamilton au nord d'Oachak, et notamment entre
Ouchak et Gediz' , fissent encore partie du grand domaine de
la Calacécaumène, ou que du moins ils fussent contemporains
de l'une des trois périodes basaltiques de cette dernière
contrée.
•1. J'ai déjà parlé, p. 75-76, de ces basaltes à l' o c c a s i o n des U'acliyi:es
a u x q u e l s ils se trouvent associés dans celte contrée.
C H A I M T K J Î VII.
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Il nous reste inaintenant à dire quelques mots du dernier
des trois groupes basaltiques sustnentionnés (p. 210),
c'est-à-dire de celui des parages de Siinav.
Ce groupe est formé par les montagnes qui bordent le
lac du côté du sud-ouest en s'élendant un peu au delà du
village de Yenidjé. Le basalte qui les compose est de teinte
noire ou brune, de texture très-poreuse ; les cavités sont
généralement vides et seulement çà et là remplies de kalks
p a t h , mais leurs parois se trouvent très-souvent revêtues
d'une substance blanc-bleuâtre plus ou moins terreuse.
Il est probable que ce sont encore particulièrement les
basaltes qui constituent les roches éruptives signalées par
MM. Hamilton et Strickland sous le nom de Trapp dans la
proximité d'Eschen Kevi, village situé près de la rive gauche
de l'Adirnas Tchaï {Rhyndacus), au nord-ouest de Taouschanlu,
et par conséquent à environ 15 lieues au nord-est-nord
du lac Simav dont nous venons de nous occuper. Ces Trupp,
qui acquièrent autour d'Eschen un grand développement,
sont très-riches en minerai de fer et renferment localement
des veines de carbonate de magnésie. De plus, les deux
savants anglais ont observé à la limite septentrionale des
Trapp un dyke de basalte compacte, séléneux, aiialogue au
dioiile et traversant des calcaires caractérisés par des fossiles
lacustres. Dans les parages de Taouschanlu, des roches
qu'ils qualifient de roches trapéennes rappelant un trachyte
brun ou gris constituent des collines considérables. Enfin,
Trmsacl. of Ihe Geol. Soc. uf London, vol. M. p. -24.
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