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ÏIÎRRAINS nlî TRANSITION.
VI.
A 2 lieues environ à l'est de Hadji Ilamza, les masses
calcaires qui bordelli du côté du nord la vallée du Rizil
Irmak se trouvent remplacées par des roches dolériliques.
En même lemps le lit de la rivière devient très-large, bien
que ce ne soit que pendant la saison pluvieuse que l'eau le
remplisse complètement, car en été plus des trois quarts
de cette surface étendue demeurent à sec, en sorte que le
mince filet qui y serpente a si peu de profondeur que, sur
plusieurs points, la rivière devient parfaitement guéable.
Le changement opéré dans la nature des roches, sur la rive
droite de la vallée, ne se manifeste pas dans les parages
qui y correspondent sur la rive opposée, où, à 2 lieues il/2
au sud-est de Hadji Haniza, les calcaires forment un pittoresque
groupe de falaises désigné par le nom de Sarmantchik
Kaya ; elles se précipitent à pic dans la rivière et contrastent
avec la surface unie de la rive droite, composée par
une large plage alluviale qui s'étend entre les massifs dolériliques
et le Kizil Irmak. Ce n'est qu'à 3 lieues au sud-est
de Hadji Ilamza que les dolérites envahissent également
les deux bords de la vallée du Kizil Irmak.
Cependant, lorsqu'on se dirige d'Osmandjik à Vezirk
e u p r u , à travers le Tauscliaii IJagh, on voit, à 3 lieues à
l'est-nord-est d'Osniandjik, le cours d'eau nommé Korlchak
Tchaï, bordé des deux côtés par des rochers d'un calcaii-e
gris qui, à mesure que l'on remonte le Korlchak Tcliaï,
passe tour à tour à un thonschiefer ou à un micaschisle
vert foncé, tantôt non slratifié, tantôt disliuclement disposé
CHAPITRE m. 629
en couches qui, le plus souvent, sont verticalement redressées
ou tordues et plissées en tout sens. A 5 lieues à l'cstnord
esl d'Osmandjlk, le Korlchak Tchaï n'est plus qu'un
mince filet d'eau de quelques centimètres de largeur et de
profondeur, coulant dans une gorge qui traverse une contrée
montueuse, car à cette dislance d'Osmandjik on se trouve
déjà dans le domaine du Tauschan Dagh, à une altitude de
plus de 1,000 mètres.
Le sentier qui conduit à travers le Tausclian Dagh (en
abordant la montagne du côté d'Osmandjik) s'exhausse
très-rapidement, puisqu'à Kabageuz, situé à 5 lieues environ
à l'est-nord-est d'Osmandjik au milieu de masses calcaires,
dans le fond d'une vallée qui coupe du nord-ouest-nord au
sud-est-sud pr6sc|U6 tout 1g vcrsciiit sud—ou6st cl6 la mon—
tagne, le sentier s'élève à l.,200 mètres d'altitude, et qu'il
atteint celle de 1,400 mètres à un kilomètre plus loin, dans
les parages de Schekhler (à 0 lieues et 1/2 à l'est-nord-est
d'Osmandjik), oii les dolérites viennent localement interrompre
les calcaires, les thonschiefer et les micaschistes. A
1 kilomètre à l'est-nord-est de Schekhler, on gravit un
plateau gazonné et boisé de plus de 1,600 mètres d'altitude,
qui sert de yaila aux habitants de ce dernier village;
il est couronné par un deuxième plateau appelé yaïla supérieure
de ScheiMer et dont l'allilude est de 1,900 mètres.
C'est un peu au-dessus de cette station estivale que le sentier
qui conduit d'Osmandjik à Vézirkeupru atteint son point
culminant, en serpentant toujours au milieu de belles forêts
de conifères (parmi lesquels figure le pin oriental), et sans
(initier le domaine doléritique qui continue depuis Schekhler
jusqu'au point culminant du sentier. Les roches eruptives ne
disparaissent que sur le versant nord-est du Tauschan Dagh.
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