I'll
• ^
IMTERRAINS
DE TRANSITION.
VI.
En comparant les végétaux fossiles signalés par
i\I. Sclilelian dans les parages de Schynaly et de Tirlaasy
avec ceux qui avaient été recueillis par .lolin Berclay à
Koslu (p. 709), on voit que, malgré la distance très-peu
considérable qui sépare les trois localités, elles diffèrent
entre elles, tant sous le rapport de la richesse que sous
celui des caractères spécifiques de leurs flores respectives.
En effet, Schinaly et Tirlaasy ont fourni 19 genres dont
7 fougères, 2 lycopodiacées et 10 sigillariées, tandis que
Koslu n'a donné que 8 genres dont i fougère, 1 lycopodiacée
et 0 sigillariées. Ensuite, parmi les espèces, deux
seulement sont communes aux trois localités, savoir : Stigmaria
ficoides et Calamités Suckovii.
Toutefois, il serait prématuré d'attacher une grande importance
aux caractères différentiels que présentent les
endroits dont il s'agit, parce que, d'une part, ces endroits
n'ont pas encore été suffisamment étudiés pour pouvoir
donner une idée exacte de la physionomie de leur flore, et
d'une autre part, les déterminations de Ji. Schlehan, faites,
ainsi qu'il le dit lui-même, uniquement à l'aide de la Lcthoea
de Bronn ' , ne sauraient offrir les mêmes garanties de préci-
1. Il serai t injuste, au reste, de ne point rappeler ici tjue M. Selileiian
l u i - m ê m e n'attache qu'une valeur provisoire à ses propres iléterminations,
ot se réserve de soumettre ii un contrôle plus rigoureux la collection
q u ' i l |)aralt n'avoir pas eue à sa disposition, au moment où il ridigeait son
travail à Berlin, travail qui, malgré ses imperfections, en partie inhérentes
à la nature du sujet, a droit à l'attention et i la reconnaissance des géologues,
puisqu'après tout, M. Sclilelian a l'incontestable mérite d'avoir été
CHAPITRE V. 719
Sion que celles de M. Brongniart qui, indépendamment de
l'mcontestable avantage que lui donne sa compétence personnelle,
a eu encore celui d'avoir à sa disposition les collections
les plus riches peut-être (|ue l'on possède en Europe
Dans tous les cas, quelles que soient réellement les similitudes
ou les dissemblances que puissent présenter entre
ettx, sous le rapport de leur flore fossile, les divers points
de la côte qui nous occupe, il n'en est pas moins vrai que,
dans son ensemble, cette llore se rattache à un type dont
la valeur géologique est parfaitement appréciable et rigoureusement
déterminée, en sorte que, dès aujourd'hui, on a
droit de considéi-er comme irrévocablement acquis à la
science l'existence dans cette partie du littoral septentrional
de l'Asie Mineure, de dépôts considérables de combustible
fossile appartenant au terrain carbonifère, et peut-être à
d'autres formations de la grande époque paléozoï'que.
Vil.
Au reste, il est à présumer que l'existence dans la
région dont il s'agit de dépôts de houille de l'âge carbonifère
n'est point un phénomène exclusivement limité à
le premier à leur fournir des renseignements tant soit peu positifs sur les
i n t é r e s s a n t s phénomènes de la contrée d'Amasry. C'est u„e découverte
mpoi-Lanle.
1. Elles ont été notablement enriel.ies par l'acquisition que le Muséum
t i b . s t o i r e nature e vient de faire ien ISBll H,. ]., , e „
P e n t e s .ssi les formée . V i e n : a l " ; : : Ht T r i m :
e „ , . „ . d'avoir pu servir d'intermédiaire dans cette tr^s^ctio!!
Z d i i r d t s p t m t r ''' "" ""