f " 'S i r ir ' ,
ài i|
" • ' J !
SIB RO C H E S ÈRUPTIVES,
d'une 1-2 n 5 lignes, et réunissant la forme du pyroxene
aux plans de clivage de ram])hibolo.
5. Trachyte dnléritiqm ('/Vnc/iyie-i/ofe'n'ie auctorurn pro
p a r t e ) , composé d'un mélange de labrador et de pyroxène;
c'est la roche qui conslilue l'Iitna, le Stromboli et les trachytes
des Antilles décrits par Charles Saint-Claire Deville.
6 . Trachyla dont la |Kite souvent grisâtre renferme des
cristaux de leucite et de pyroxène, avec très-peu d'olivine.
C'est à ce groupe que se rapportent le Vésuve et la
Somma, ainsi que'les volcans éteints de Vulture et de Rocca
Monfine, et les massifs d'Albano et de Borghetto. Dans les
roches plus anciennes du Vésuve, les ci-istaux de leucite
sont plus considérables el plus nombreux que ceux de
pyroxène, ainsi que le prouvent les maçonneries et les pavés
d e P o m p é i ; par contre, les produits des éruptions actuelles
sont caractérisés par le rôle décidément dominant qu'y joue
le pyroxène, bien que la lave du 23 avril 18i 5 fût riche en
leucite. Des fi-agments de trachyte du premier groupe se
trouvent soit empâtés dans les tufs du mont Somma, soit
disséminés dans la couche poreuse qui recouvre l'ompéi.
Les trachytes leucitiques [Leucilopliyres) du sixième groupe
ne doivent pas être confondus avec certaines variétés trachytiques
du premier groupe, lesquelles contiennent également
de la leucite, comme c'est entre autres le cas dans les
extrémités occidentales des champs phlégréens et dans l'ile
de Procida*.
t . Après avoir reprodui t le beau travail de G. Kose, A. de llumtioldt
a j o u t e : « L'ingénieux autour de cette classification des volcans d'après
r a s s o e i a t i o n des minéraux simples qu'ils présentent, n'entend nullement
avoir épuisé le groupement de tous les éléments de la surface solide du
globe, encore si imparfaitement étudiée sous tes rapports de la Géologie et
d e la Chimie, n
c i i A P r n i E XI.
II.
Ainsi qu'on le voit, la classification de G. Rose, dont
j e viens de reproduire sommairement les principaux traits,
d'après l'original allemand du Kijsnm, diffère de celle
adoptée par un grand nombre de géologues, non-seulement
parce qu'elle' comprend sous le même nom collectif de
Imchjjle plttsieurs roches qui, comme par e.xemple {'aiulcsile,
sont séparées par d'autres savants des Iracliyies proprernent
dits, mais aussi parce qu'elle embrasse la majorité
des doiéràes, roche généralement considérée comiTie faisant
[)artie d'un groupe parfaitement indépendant de celui des
trachytes, puisque, d'après la classification également fort
remarquable deC. F.iNaumaniiles doléritcs appartieiment
à la famille des basaltes et trapp, bien que, de l'aveu même
du savant professeur de l^eipzig. cette famille ne se dislingtte
de celle des trachytes que par la prédominance du pyroxène
et du labrador, et la fréquence de l'olivine, et que, d'un
autre côté , elle se rattache ettcore plus intimement aux
familles du gabhro (euphotidej, des diabases et des mélaphyres.
I r É ; , . ,
En examinant les ti-achytes de l'.Vsie Minetu'e, j'adopterai
le sens étendu que G. Rose a donné à cette
roche, et en conséquence j'y comprendrai une partie des
dolérites, bien (|ue, dans ma description des roclies érup-
I. Ultrbuch der C,eogn.Q&ù, vol. I. p. G2'.).