su li O C H E S ÉKUPTIVIiS.
grande coniraodilé |ioiii' descendre dans la plaine où se
tronveSiinav, ainsi que le lac de ce nom (Simav-GuenI). Celle
plaine, assez élendne, est bordée à l'ouest par des hauteurs
de marnes blanches, et au sud par un massif de gneiss au
pied duquel est située la petite ville de Simav, à une altitude
de 778 mètres.
Comme les porphyres quarlzifères que nous venons
d'examiner entre Atlar et Simav pourraient bien ne représenter
que la portion de ces l'oches traversée par le sentier
qui conduit de l'un à l'autre de ces deux points, je ne suis
pas à même d'apprécier l'extension réelle des poi-phyres
qnartzifères en dehors de cette ligne, n'ayant point effectué
des coupes parallèles à celle-ci. Cependant je vais reproduire
ici les quelques renseignements que fournit VV. Hamilton
sur la contrée qu'il parcourut en allant de Selendi à Simav,
c'est-à-dire en se rendant à Simav par une route située un
peu au sud-est de celle que je suivis (d'Atlar à .Simav) et
presque parallèle à cette dernière.
Dans les parages de Selendi, W. Hamilton signale' des
dépôts de tuf reposant sur un grès micacé qui pai'aît êire
contemporain avec le premier, puisque, sur certains points,
ce même tuf constitue la base du grès micacé qui, à son
tour, est superposé à un calcaire crayeux horizontalement
stratifié. En quittant Selendi pour remonter l'Aîné Tchaï on
voit le calcaire horizontalement stratifié formel' des deux
côtés de la rivière des rochers pittoresques associés à des
masses de trachyte, et à quelque distance au sud de Karakoï
on traverse un ravin profond où les calcaires reposent
sur des conglomérats tracliytiques. Dans les parages de Ra-
1. Researches in Asia Minor, etc., vol. Il, p. ISI.
C H A P I T R E II. o1
rakoï, selon W. Hamilton, se présente une « coulée de
lave. » Enlre Karakoï et Simav, d'abord des calcaires blancs
crayeux probablement lacustres dont la surface est jonchée
de blocs de trachyte et de basalte, puis, des sables volcaniques
infraposés aux calcaires susmentionnés, et enfin des
« roches émplives » qui paraissent s'étendre jusqu'à Simav.
Si cette coupe n'est pas de nature à constater le développement
du porphyre quartzifère au sud-est de celle que j'ai
effectuée depuis Atlar jusqu'à Simav, dans tous les cas elle
semble indiquer que dans la contrée comprise entre Selendi
et Simav les porphyres quartzifères sont remplacés par les
trachytes et les basaltes, et que, de plus, cette contrée
reproduit un phénomène important que j'ai également
observé à l'égard des trachytes quartzifères des parages de
Kayadjik, savoir : le rôle que jouent les tufs et les conglomérats
tracliytiques au milieu des dépôts de calcaire et de
grès horizontalement stratifiés. Or comme, dans la coupe
de W. Hamilton, les dépôts calcaires paraissent être lacustres
, et que les tufs et les conglomérats tracliytiques sont
tantôt supraposés, tantôt infraposés à ces derniers, il s'ensuit
que les éruptions trachytiques de cette contrée ont eu
lieu pendant l'époque où se formaient les dépôts lacustres.
De même, on pourrait conclure, par analogie, que les calcaires
et les grès qui reposent sur les conglomérats formés
aux dépens des trachytes quartzifères de Kayadjik appartiennent
également à l'étage supérieur du terrain tertiaire,
et que les trachytes quartzifères sont plus anciens que ce
dernier.