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.108 U O C I l l i S ÊIIUI'ÏIVES.
La contrée niontueuse et très-boisée comprise entre
Divantu et Hammaintu est composée alternativement de
diorite et de calcaire ptus ou moins sctiisteux et passant
quelquefois au talkschiste. Ces deux roches sont si intimement
liées qu'il m'a été impossible de saisir leurs relations
respectives. Le diorite, qui, selon les localités, subit des
altérations dans son aspect extérieui- et souvent même des
raodilications dans la nature de ses éléments constitutifs,
peut en général être caractérisé de la manière suivante :
rociie (le sti-ucture grenue, composée d'ollgoclase blanc de
neige et à surlace striée, d'amphibole vert-noiràtre, de
mica magnésien et de quartz. L'oligoclase constitue l'élément
dominant et forme avec le quartz la pâte grenue dans
laquelle se trouvent disséminés de petits cristaux d'ampliil)
ole ayant tout au plus 6 à 7"" de longueur, ainsi que
voir dépouiller (te leurs anciens titres les nouveaux sujets (Je son fils, et
cela pr(''cis(îmenl au moment où le vieux prince poëte représentait dans ses
v e r s l'anlitiue branche de la maison de Bavière greffée sur te tronc tiien
plus antique encore de la race des Thésée et des Acliille. Ce fui il la suite
d e l'espèce de perséculion [juattira à 11. Fallmerayer son liardi mais
iritempcslil' ouvrage, que le célèbre savant se consacra aux voyages dans
rOi-ient, où j 'eus le plaisir de Faire sa connaissance. Dans ses oeuvres poslimmes
publiées .sous le tilre de Xeiie l-rarpneiUe ims dem Orient {Nouveaux
fmgmeiUs relatifs ii l'Orient, vol. 1, p. 300) M. Fallmerayer a eu
la bonté de mentionner noire i-cncontrc on des termes extrômcinenl obligeants
pour mol ; ils m'ont rappelé avec émolniji rintéressant pèlerin que
j ' a v a i s vivement désiré revoir en lùirope, mais que malheureusement
une moi-t prématui-ée enleva il la science et à ses nombi-oux anu's, avant
q u e j'eusse eu le temps do quiltei' la Turquie. Parmi les hommes qui ont
é l u d i é l'Orient en philosophes et en artisles, personne n'a possédé plus
que Fallmerayer le rare tirlent de donner ii des écrits de circonstances
la valeur d'oeuvres .solides. Quant ii ses recherches historiques sur la
»lorée el sur l'empii« deTrébisonde iresch. d. Kdisertk. v. Tmpezunt),
ce sont d'impérissables monuments d'érudition et de critique.
C l l / U M T U E XV. 409
([uelques ci'istaux de mica, également de dimensions peu
considérables.
I V .
Les groupes de roches dioritiques de la vallée d'Ourkhanlar
et des massifs montueux qui font par t i e de la longue
chaîne de l'Olympe, sont les seules localités de la Bithynie
et de la ¡My,sie oit ces roches olTrent un notable développement.
lille ne reparaissent qu'à une assez grande distance au
sud et au sud-est des régions dont il s'agit, et notamment
en l'isidie, dans les parages du lac d'iîgerdir, et en Isaurie,
dans ceux d'Almasim. deux endroits oii à, la vérité la présence
des roches dioritiques n'a pas été constatée par moimême,
mais oit cependant nous pouvons l'admettre d'après
les témoignages de W. Hamilton, malgré le caractère malheureusement
un peu vague de ses indications.
Dans le premier endroit, le voyageur anglais signale '
cette roclie sur la descente qui conduit du village Avschar
vers la r ive orientale du lac d'Lgerdir, et il dit qu'une
masse cousidéralile de Irapp ou roche verte (a considerable
mass of trap or greenstone) s'avance jusque dans l'intérieur
du lac et perce à travers l'eau; ces masses éruptives auraient
soulevé les calcaires avec lesquels elles sont en contact®.
Le deuxième endroit oit W. Hamilton mentionne le
diorite (toujours sous les notns de trap ou greenstone) se
trouve dans la région orientale de l'isaurie, à une lieue
environ au sud-ouest du village Almasun (situé à 12 lieues
•1. Researches in Asia Minor^ etc., vol. Il, p. 359.
2. Ibid. vol. I, p. 480.
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