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320 RO C H E S ÈRUPTIVES.-
lie laisseiit-ellcs apercevoir que des traces de cristaux de
pyroxene à côté de ceux d'oligoclase plus ou moins prononcés.
Parmi ces localités figureiit dans le l'ont : la plaine
de Soulou Ova (p. 237), ainsi que quelques massifs entre
Amasia et Agoran (p. '23!)); en Arménie : les régions comprises
entre Azapert et Ouzounbazar (p. 289) , et entre le
Bingueul Sou et lîascli Kevi (p. 291) et la vallée de Mousclilou
Sou (|). 292) dans laquelle les dolérites se trouvent
associées aux niélaphyres,
Entin au cinquième groupe^ caractérisé par le labrador
et le pyroxène, appartiendraient les régions suivantes ;
Thrace : la majoi'itédu Bosphore (p. 19/ | -206) . Bithynie: la
contrée comprise entre Khandek et Gumuscliabad (p. 227),
oil domine le porphyre doléritique. Galatie : dolérites et
porphyres doléritiques passant aux trachytes du troisième
groupe, et ne renfermant souvent que des cristaux de labrador,
sans oITrir des cristaux appréciables de pyroxène.
l'aphlagonie : Tausclian Dagh (p. 2oG), ainsi que la
contrée comprise entre Hadji Hamza et Osraandjik , où
domine le porphyre doléritique (p. 23ii). Pont : Radi
Koï (p. 210); entre Samsoun et Ferengué (p. 241); entre
Yousoufoglou et Almous (p. 245); dolérite associée aux
basaltes (p. 244); massils de Niksar et ceux situés au nord
de cette ville ; dolérite micacée et porphyre doléritique de
Selé Yaïlassi (p. 230); entre Ketchi Deressi et Fatisa
(p. 2 5 2 ) , dolérite associée à un trachyte du premier groupe ;
entre Niksar et Tchardak (p. 2 4 3 ) ; dolérites de Koïli Ilissar,
associées au porphyre pyroxénique (p. 255) ; dolérites entre
Koïli Ilissar et Schabbkhané Karahissar, associées aux syenites
(p.258-25'J); dolérites entre Ilipsala et le IJerekoyoun
Sou, associées aux serpentines (p. 232); porphyres doléri-
C r l A P I Ï t i E XI. 3.2,1
tiques entre Hipsala et Tokat, associés aux serpentines
(p. 232). Arménie : doléi'ites échelonnées le long de l'Euphrate,
entre Mamakhatoun et Yeni Kevi, associées aux porphyres
pyroxéniques et aux serpentines (p. 275) ; régions
comprises entre Erzeroum et le Bingueul Dagh, et entre ce
dernier et le Tchevrich Dagh, fi-équemment caractérisées par
une roche à fades doléritique, mais dépourvue de pyroxène,
ou du moins n'en offrant point de cristaux appréciables, qui
paraissent y être remplacés par l'orthose et le labi-ador
(p. 277. 278, 279. 283, 280). Cilicie : poi-phyre doléritique
de Bereketlu Aladen (p. 236).
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IV.
Lorsqu'on considère attentivement l'ensemble des roches
lrachyio-dolériti,/ues de l'Asie Mineure, telles que je les ai
groupées d'après la classirication de G. Rose, on peut en
déduire les conséquences suivantes :
1. A la seule exception du sixième groupe (trachyte à
leucite et à pyroxène), tous les autres se trouvent plus ou
moins complètement représentés en Asie [Mineure. La péninsule
anatolique (du moins telle qu'elle est connue aujourd
' h u i ) ne possède donc point la roche caractéristique tant
pour les éjections actuelles du Vésuve, que pour les produits
des volcans éteints de la Somma, du Vulture, de la Rocca
Monfme et de l'Albano.
2 . Les cinq groupes représentés en Asie Mineure passent
fréquemment les uns aux autres, ainsi qu'on le voit dans le
grand domaine du mont Argée dont la masse centrale appartient
particulièrement au troisième groupe (à oligoclase,
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