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d ' a b o r d le long de la rive droite du Yiildiiz Irmak, ensuite
plus au nord-ouest elle forme des hauteurs arrondies,
séparées par des vallées étroites, mais toujours plus ou
moins élevées. C'est dans une de ces vallées qu'est situé
le village Tchekmak, presque sur la limite de cette roche
et de la serpentine.
Au sud-ouest de ïchekniak, la syenite qui forme des
masses considérables dans la vallée du Khan Sou oii se
trouve Yenikhan est, à peu de distance au sud-est de ce dernier
village, interrompue par lui porphyre doléritique, àpâte
noire, d'apparence basaltoïde, renfermant un grand nombre
de cristaux blancs et translucides de labrador, ainsi que
beaucoup de cristaux confus d'un pyroxene noir. Cette roche
occupe une ligne d'environ i lieue 1/2 de nord-est au sudouest,
et se trouve limitée d'un côté (au nord-ouest) par
les micaschistes, et de l'autre (au sud) par les syéniles. il
est probable (jue ce lambeau doléritique de la vallée du
Khan Sou se rattache aux roclies doléritiques que je viens
de signaler le long de la rive droite du Yulduz Irmak d'où
elles s'étendent jusqu'aux parages de ïchekniak, ce qui
donnerait à l'ensemble de ces roches la forme d'une bande
étroite dirigée de sud-est-sud au nord-ouest-nord et poussant
un embranchement lati-ral (au sud-ouest) (¡ui atteindrait
les parages limitrophes de Yenikhan; c'est ainsi que
je l'ai provisoirement indiqué sui- ma carte.
Après cette digression relative à quelques points limitrophes
de l'extrémité sud-est de la coupe que nous venons
cl'elfectuer depuis Sanisoun jusqu'à Sivas, nous allons retourner
à Niksar c[ui nous servira de point de départ ])our
deux nouvelles coupes, doni l'une dirigée de sud-ouest-sud
au nord-est-sud s'étendra depuis Niksar jusqu'au village
CIIAIMÏIÎE VIII.
Fatisa situé sur le littoral de la mer Noire, et l'autre, depuis
Niksar jusqu'à .Schabbkhané Karahissar, et se dirigera par
conséquent d'ouest-nord-ouest à l'est-sud-est.
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Dans notre coupe prccédenle, en abordant Niksar du
côté nord-ouest, nous avons vu (p. 2/i2) s'élever autour
de la ville des rochei's doléritiques faisant partie de la
grande chaîne désignée par le nom collectif de Kalliuyuz
Dagh, et ^dont les contre-forts se dressent immédiatement
derrière (au nord-est) la ville. C'est cette chaîne que nous
allons ti'averser de sud-ouest au nord-est eu nous rendant
de Niksar à l'atisa.
iV mesure que l'on gravit les hauteurs (|ui dominent
Niksar du côté du nord, on voit la dolerite se charger de
plus en plus de tablettes de mica ainsi que de globules et
de veines de kalkspath. On monte ensuite par une pente
peu abrupte le long du revers sud-ouest de la chaîne de
Kalbuyuz Uagh, composée d'une succession de plateaux qui
sont superposés les nns aux auh-os sur une ligne courant eu
moyenne do sud-ouesl au nord - est. J.e pi-emier de ces
plateaux que l'on a à franchir se trouve à lieues au nordest
nord de Niksar; il sert de campement estival (Yaïla) aux
habitants des localités limitrophes, et particulièrement à
ceux du village Argons, et est connu sous le nom de Tchaniatchi
Yaïlassi. C'est une sui-face presque nue, hérissée de
rochers de porphyre dolérilique, légèrement déprimée au
centre et se relevant assez fortemeni du còlè nord-est-nord.
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