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(p. (i5) ; de Baschouran Koï (p. 80) ; d'Ezderonii (p. 85) ;
de la conlrée comprise entre Beyad el Eski Karahissar
(p. 86); dans la vallée d'Kvdjiler (p. 90), oii les hifs
alternent avec des ti-achyles compactes ; dans la gorge l,rachytiiiue
entre Tcliaonscli Kevi et Galoumia (p. 188), etc.
Si les conditions stratigraphiqnes des tufs volcaniques
de l'Asie Mineure sont de nature à indiquer lui phénomène
récent, c'est-à-dire se rapportant à la fin dos terrains tcitiaires
supérieurs et peut-être même au commencement de
répo(|ue quaternaire, des conclusions semblables doivent
être suggérées par la manière dont s'y présentent aujourd'hui
plusieurs éruptions trachytiques; ainsi, des .soulèvements
postérieurs à leur épanchement peuvent seuls rendre
compte de la position anomale de certaines masses trachytiques
des environs de Smyrne (p. 72), masses d'autant
plus récentes qu'elles reposent sur des dépôts lacustres renfermant
des Hélix et des inio; il en est de même des trainees
et coulées trachytiques de la plaine de Soulou Ova (p. 237).
I | u i n'ont pu guère se déposer sur les plans inclinés qu'elles
occupent aujourd'hui.
Enfin l'âge très-récent des soulèvements qu'ont éprouvés
certaines parties des côtes septentrionales de la Thrace el
de l'Asie ilineure est attesté par la présence, à des niveaux
aujourd'iiui complètement inaccessibles à la mer iNoire, de
coquilles appartenant à des espèces qui y vivent encore.
C'est un fait sur lequel nous reviendrons dans la partie de
cet ouvrage consacrée aux terrains quaternaires de l'Asie
Mineure.
T E K U A I N S
DE ÏRANSITION
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