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mica blanc. Toutes ces roches sont fortement redressées cl
plongent soit au sud 00 degrés est, soit au sud 20 degrés
ouest.
Enfin, lorsqu'on descend du revers septentrional du
Kabatach dans la profonde vallée de Kastané Sou, on aperçoit,
à l'exlrémité orientale de celle-ci, quelques rochers de
quartz grenu , massif, blanc, sillonné de veines rouges
d'oxyde de fer; ces rochers se dressent isolément au pied
du versant du Kabatach, qui sert de bord méridional à, la
vallée de Rastané Sou. Mais, à mesure qu'on descend, on
voit des feuillets de quartz s'associer confusément à un
thonschiefer tantôt compacte, foncé, à éléments imperceptibles,
tantôt micacé, à, gros grain, simulant certains grès,
et offrant des teintes variées de gris cendré, de jaune sale,
de rouge et de bleuâtre. Le plongement de ces roches offre
également les plus grandes variations, élant tantôt au sudouest,
tantôt au nord-ouest ou à l'ouest, sous des angles
de 50 à 70 degrés. Le fond de la vallée de Kastané Sou est,
çà et là, revêtu de quelques dépôts de détritus horizontalement
stratifiés et ne remonlant peut-être qu'à une époque
récente. Mais ce qui caractérise parliculièrement la vallée
de Kastané Sou, c'est le contraste tranché ([ne dans sa partie
inférieure (près du village de Saryari) présentent ses
deux bords; car, tandis que le bord méridional, formé par
le Kabatach, est composé de rochers pittoresques et boisés
de calcaire et de thonschiefer à couches diversement redressées,
le bord septentrional frappe par les contours arrondis
de ses arides masses désagrégées. Or, c'est précisément
sur ce bord que se trouve la limite entre les terrains dévoniens
et les roches éruplivcs, limite signalée par des gîtes
de pyrites de cuivre et de fei', qui sont l'objet d'une exploi-
C H A P I T R E riiBMlER.
tation connue sous le nom de mines de Saryari. Nous allons
nous y arrêter un moment.
V L
Ainsi que je l'ai déjà dit, les mines de Saryari sont
situées à côté du village de ce nom, sui- le bord septentrional
de la vallée, presque vis-à-vis de la fontaine et du café
de Kastané Sou. i^es travaux d'exploitation consistent en un
certain nombre d'excavations irrégulièi'es, creusées pour la
plupart dans un sens oblique, et présentant la figure de
petites galeries d'une longueur d'autant moins grande que
les mineurs s'empressent de les abandonner à la moindre
apparition de l'eau. Or, comme les pluies sont retenues par
les masses argileuses qui composent le sous-sol, les eaux
stationnent souvent à une profondeur peu considérable, en
sorte que les travaux se bornent à des trouées pratiquées le
long des affleurements du minerai, et ne dépassent guère
dans le sens vertical les tranchées superficielles de ces
derniers.
Au moment où je visitai les mines (le 15 août 1863),
les travaux y étaient complètement suspendus par suite
d'une contestation qui s'était élevée entre les concessionnaires,
dont les requêtes étaient en voie d'examen auprès
des autorités. Il n'y avait au reste qu'une seule mine
exploitée, mais j'ai dû renoncer à y descendre, car près de
l'orifice de la galerie la roche métallifère était déjà enlevée,
et il aurait fallu la chercher en se glissant sur le ventre le
long d'un conduit non-seulement fort rétréci, mais encore
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