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478 TE R K A I N S DE TRAMSIÏION.
Dans cette course rapide, le premier endroit fossilifère
qui se présentera à nous est situé précisément dans la région
même qiii, lors de notre revue des roches ériiplives de la
péninsule, nous a servi de point de départ, je veux dire le
Bosphore. C'est donc par le cclèbi'e détroit que nous commencerons
notre examen des terrains de transition de l'Asie
Mineure; et comme ce lambeau fossilifère doit nous fournir
les seuls termes de comparaison pour y rattacher, par voie
d'analogie, les zones intermédiaires dénuées de caractères
paléonlologiques, le terrain dévonien du Bosphore a pour
nous une importance particulière, d'autant plus que de tous
les points fossilifères qu'offrent les terrains de transition de
l'Asie Mineure, la région du Bosphore est celle dont la connaissance
a fait le plus de progrès, surtout à la suite des
études dont elle a été récemment l'objet de ma part et qui
ont été consignées dans un ouvrage spécial ; aussi pourraij
e y renvoyer le lecteur, en me bornant à résumer ici en un
seul les deux chapitres qui y sont consacrés au terrain dévonie
n' .
4. Voyez Le lîoiiplinre et ConsUwiiiwple, deuxième érlition, cliiiji. xvli
et xviri.
C H A P I T R E PKEIMIER.
TERRAIN DICVONTKN D [i BOSPHORE.
Domaine (lûvonien de la côte tl'Eiiropc. - Roches qui le composent. — Leurs
cai'actèi-es slratigraphiques. — Miiiiiraux qu'elles rciifermeiil. — Gîtes cuprifères
et ferrifèresde Saryari. — Fossiles.—Domaine d'5voiiien de la còte d'Asie.
— Diiïéreiîce entre ce domaine et celui de la côte d'iîurope. — Rorlies qui
composent le domaine dévonien du la còte d'Asie. — Leurs caractères stratigrapliiques
et paléontologiqnes. — Minéraux qu'elles renferment. — Gîtes cupri.
fères et ferrifères des iles des Princes. — Considérations générales sur la
constitution géologique du Bosphore.
Comme l'espace que le terrain dévonien occupe dans la
région du Bosphore est séparé par le détroit en deux pai'-
ties distinctes, ainsi que cela a lieu pour les roches éruptives,
je suivrai dans la description du terrain dévonien la
marche que j'ai observée dans celle des roches éruptives ;
en conséquence, j'examinerai d'abord les dépôts dévoniens
de la côte d'Europe, puis je passerai à ceux de la côte
d'Asie.
I.e domaine dévonien de la côte d'Europe a pour limite
orientale une ligne tracée depuis les parages de Demirdji
Kevi jusi|u';i ceux de Saryari, et de là, le long de la rive du
détroit jusqu'au bord septentrional de la Corne-d'Or, Ce
dernier sert de point de départ ii la limite méridionale qui
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