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celle de l’intérieur mentionne le nom de 1 atelier dont
sort la pièce.
Des demi-gros au même type furent frappés a Bruxelles
par Jean III, duc de Brabant ( i 3 i a - i 355) et à Anvers
par le même, ces derniers, vraisemblablement avec
Édouard III, roi d’Angleterre (1327-1377) (1). Ces dernières
pièces portent au droit la légende :
MORE012T x RR7Î x TîRrrWERP’
et au revers deux légendes pieuses.
É d o u a r d IV ( i 46i - i 483.)
Ce prince émit vers i 47 o une monnaie d’or appelée
angel, qui pesait 80 grains et avait cours pour 6 shillings
et 8 pence.
Cette monnaie, qui, sous le nom d angelot, fut copiée
en assez grande abondance aux Pays-Bas, porte au droit
l’archange saint Michel foulant aux pieds le dragon,
qu’il perce de sa lance. La légende est :
S D W 2ÏRD’ • D S I • GR2Ï ’ : RS& : KIJGIi • Z •
PR7ÎRGC
Le revers porte un navire flottant sur la mer avec mât
en forme de croix et avec cordages. Devant le mât se voit
un écu aux armes royales accosté d’un D et d’une rose.
La légende est :
P S R GRVeCSCG • n'VTî’ S 7ÏLV77 • ROS • XPGC •
R SD S fR P rr’
(1) Jean II, duc de Brabant, par une charte de mars 1297, avait donné en
fief à son beau-père, le ro i d'Angleterre Édouard 1, la ville et le bourg
d*Anvers, conjointement avec les cités de Lierre, de Hérenthals et de T u in -
h o ut, ainsi que leurs dépendances, tonlieux, cens, rentes et autres immunités.
(Génard. Anvers à travers les açes, IIy p. 390*)
Le type de Vangel fut longtemps en usage en Angleterre,
où on le retrouve encore, quoique très modifié,
sur le numéraire de Charles ï (i625- i 649) ’
Les angels d’Angleterre furent surtout imités dans la
région qui devint les Pays-Bas actuels. Nous connaissons
des angelots de Marguerite de Bréderode, abbesse de
Thorn ( i 5 3 i - i 5 7 7 ), de Guillaume IV, comte de S Hee-
renberg ( i546- i 586), de Guillaume deBronckhorst, seigneur
de Batenbourg ( i 5 5 6 - i 5 7 3 ) et de Henri II de
Bréderode, seigneur de Vianen ( i 5 5 6 - i 5 6 8 ). Ces pièces
portent des invocations pieuses sur le côté occupe par le
saint Michel et des légendes se rapportant aux emetteurs
sur la face où se voit le navire.
H e n r i V I I ( i485- i 5og).
Ce fut sous le règne de ce prince que fut forgee pour
la première fois, en 1489, la magnifique pièce d’or appelée
souverain ou double ryal. ¡;
Gette monnaie, qui pèse 240 grains, c’est-a-dire le
double du ryal, avait cours pour 20 shillings. ^
Il en fut forgé, sous Henri VII, quatre séries offrant
chacune quelques variétés.
Le droit représente le roi couronné, assis de face-sur
un trône richement décoré dont les bras portent un lévrier
et un dragon. Le souverain tient le sceptre et le
globe. Le champ de la pièce est semé de lis et la légende
est :
D6NRIGVS : DSI : GRACIA ; RSX : ANGLIS :
©rr : FRANCIS : DNS : IBAR
Au revers se voit dans un entourage de lobes un écu
écartelé des armes de France et d’Angleterre, posé sur