pi’ésident de la Commission d’organisation, et M . Yietor
Tourneur, secrétaire.
Q u a ra n te - tro is mem b re s é ta ie n t p ré s e n ts .
La séance est ouverte à 9 h. 10.
M. R icci résume le travail de M. L affranchi sur les
Dernières monnaies romaines au nom des triumvirs monétaires.
L ’auteur reporte à l’époque de Tibère et de
Caligula une série de petits bronzes placés jusqu’ici au
premier siècle avant J.-C.
M. P ick e stim e qu e M, L a ffra n ch i p o u r r a it a v o ir ra iso n .
M . B abelon pense que la tbëse de M. Laffrancbi crée
une difficulté : les mêmes ateliers auraient émis à la
même époque dèux sortes de monnaies de bronze. Dans
tous les cas, la question mérite d’être étudiée et approfondie.
M. Gohl ex pose so n tr a v a il s u r les tro u v a ille s de mo n n
a ie s b a rb a r e s en H o n g rie .
MM. B lanchet e t T ourneur lu i a d r e s s e n t to u te s le u r s
f é lic ita tio n s .
M. A. Blanchet donne lecture d’une étude sur les
monnaies barbares aux noms et types des deux Tetricus.
i i estime qu’elles ne peuvent être attribuées à des peuplades
germaniques, mais qu’elles sont d’origine gallo-
romaine.
Lord G rantley appuie les observations de M. Blanchet.
En Angleterre, on ne trouve pas non plus les monnaies
des Tetricus associées à des dépôts germaniques.
M. Blanchet offre quatre imitations des monnaies de
Tetricus au Cabinet des médailles de Bruxelles. M. Alvin
remercie.
M. T ourneur résume les mémoires de M. B uchenau et
de M. le comte de Castellane, puis M. F r . A lvin donne
lecture de ses Recherches sur le monnayage des premiers
comtes de Namur. (Applaudissements.)
M. le Vte B. de J onghe lit son étude sur les types monétaires
anglais sur le numéraire des Pays-Bas. (Applaudissements
M. R ichebé fait remarquer qu’il serait possible de constituer
des séries monétaires du plus haut intérêt, en
prenant comme point de départ les originaux et en en rapprochant
toutes les imitations.
M. T ourneur résume les travaux de MM. V an K er k -
wyk et Sa ssen , sur lesquels personne ne présente d’observation,
puis les conclusions de son propre mémoire
relatif au monnayage dénarial en Flandre au xm e siècle.
M. D emole conteste que fondre soit synonyme d’essayer;
c’est une opération de l’essayage. M. Tourneur
répond qu’au xme siècle, on a désigné l’acte d’essayer la
monnaie par le verbe fondre, qui indique la partie principale
de l ’opération.
M. D emole expose ensuite la première partie de. son
rapport sur la codification des méthodes descriptives en
numismatique. L ’assemblée est d’avis d’émettre un vceu
relatif à la proscription du mot avers de la terminologie
numismatique.
M. Alv in demande que M. Babelon soit chargé de
transmettre ce vceu à l’Académie française. M. Babelon
fait remarquer que l ’Académie ,se borneà constater l’usage,’
mais ne le réglemente pas.
La séance est levée à midi et demi.